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Contention et psychomotricité. Intérêt du soin psychomoteur dans une unité de soins intensifs en psychiatrie adulte.


par Louise LOZANO PICCOLO
ISRP Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice - Diplôme d'état de sychomotricien  2019
  

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2.1.4 Critères d'indications et patients accueillis

L'USIS permet de recevoir et de gérer la crise. Elle reçoit des patients en fonction de leur symptomatologie plutôt que des pathologies spécifiques. Elle est adaptée à recevoir des patients « agités et perturbateurs », qui ne peuvent pas être accueillis dans une unité d'hospitalisation de secteur classique, en raison du caractère aigu de leurs symptômes. C'est l'intensité des symptômes, l'agitation, le déni de leur maladie (anosognosie) avec refus de soins, l'intolérance

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à la frustration, les passages à l'acte hétéro- et auto-agressifs et le risque de fugue qui vont rendre nécessaire l'admission des patients à l'UISI.

L'unité permet également d'accueillir des patients en séjour de rupture lors d'une impasse thérapeutique ou en cas de crise institutionnelle. Cette mesure permet aux équipes des unités de secteurs de se mettre à distance du patient après un passage à l'acte pour pouvoir continuer sa prise en charge dans les meilleures conditions possibles. Dans le cas d'une impasse thérapeutique, le patient bénéficie du cadre étayant de l'unité et d'ajustements thérapeutiques, le temps que son unité de secteur puisse repenser son projet de soins.

L'UISI est une unité intersectorielle fermée accueillant uniquement les patients relevant d'une hospitalisation sans consentement conformément à la loi du 5 juillet 2011. Ces hospitalisations sont faites, à la demande d'un tiers (SPDT), à la demande d'un tiers en urgence (SPDTU), pour péril imminent (SPPI) ou à la demande d'un représentant de l'état (SPDRE). Ces modes d'hospitalisation peuvent entrainer de la confusion chez les patients sur l'origine de l'hospitalisation. Bien qu'elle soit « à la demande » d'une personne (tiers ou représentant de l'État), ce sont bien les médecins psychiatres qui décident, au vu des éléments cliniques, d'une hospitalisation. Et c'est parce que l'hospitalisation complète constitue une véritable mesure de privation de liberté, que la loi prévoit le contrôle systématique par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) de ces mesures d'hospitalisation. Il doit statuer sur la conformité administrative de la procédure engagée par les psychiatres. Les patients peuvent être adressés directement par les services d'urgence des hôpitaux généraux (SU), les centres d'accueil et de crise (CAC, CAP, UAI et UIA), le Centre Psychiatrique d'Orientation et d'Accueil (CPOA), l'Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Police (IPPP), ou par les unités d'hospitalisation de secteur.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard