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état de lieu de la chaine de valeur feuilles de manioc à  Kinshasa et ses environs.


par Theresia Tshimungu Londa
Université de Kinshasa - Diplôme d'ingénieur agronome 2016
  

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2. FILIERE MANIOC EN RDC

2.1. Origine et description

Le manioc (Manihot esculenta, Manihot glazziovi) appartient à la famille des Euphorbiacées. Il est originaire du Nord-Ouest du Brésil et probablement de l'Amérique centrale. On estime qu'il est cultivé dans ces zones depuis 9000 ans. Comme certains autres membres de la famille, notamment l'hévéa qui fournit le caoutchouc, il contient un latex blanc. Il a été introduit en Afrique de l'Ouest et dans le bassin du Congo par les portugais dans la seconde moitié du seizième siècle. En Afrique de l'Est, cette culture n'est pas apparue avant le dix-huitième siècle. C'est seulement au cours de ce siècle que le manioc a été largement

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répandu à travers l'Afrique par les autorités coloniales du fait qu'il constituait une réserve idéale contre la famine. Il est aujourd'hui cultivé partout sous les tropiques (Purseglove, 1987).

Le manioc se présente sous la forme d'un arbuste de 1 à 4 m environ de hauteur. Son produit principal est la racine tubérisée. Son second produit, la feuille, caduque, alterne et palmilobée, mesure 10 à 20 cm de long et constitue également un aliment apprécié. Elle est un des résidus intéressants de la plante. Riche en protéines (17,7% à 38,1% en poids sec) et en nutriments (vitamines B1, B2 et C et en minéraux), elle peut participer à la lutte contre l'insécurité alimentaire et la dénutrition qui prévalent dans les pays en développement. Le manioc intervient pour environ un tiers dans la production totale d'aliments de base en Afrique subsaharienne (Purseglove, 1987)

2.2. Place du manioc dans le PNIA

Le Programme National d'Investissements Agricoles (PNIA) a été initié dans l'application des recommandations et des engagements pris dans le cadre du Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA) qui est le volet agricole du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD). La relance du secteur agricole fait partie du Deuxième pilier du Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP 2): « Diversifier l'économie, accélérer la croissance et promouvoir l'emploi ».Ce pilier fait référence aux politiques de production des richesses et de développement des infrastructures de soutien aux activités de production ainsi que celles liées à la redynamisation de ces activités.

Le coût total du PNIA de la République Démocratique du Congo sur la période allant de 2013 à 2020 est estimé à 5 474,2 millions USD dont 1 532,8 millions USD entre 2013 et 2015, soit 28% du budget estimatif total et 3 941,4 millions USD de 2016 à 2020, représentant 72% (RDC, 2013).

Le manioc, en tant que principale culture vivrière en RDC, est mentionné dans le Programme National d'Investissements Agricoles (PNIA) dans le sous-programme 1.1. « Développement des filières végétales » dont le coût total est estimé à 1936,7 millions USD. En effet, le manioc, le maïs, le riz, la banane plantain, le haricot et l'arachide ont été identifiés par le Ministère de l'agriculture comme les principales cultures vivrières dont il faut augmenter la productivité afin d'assurer les besoins du pays en produits vivriers.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci