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état de lieu de la chaine de valeur feuilles de manioc à  Kinshasa et ses environs.


par Theresia Tshimungu Londa
Université de Kinshasa - Diplôme d'ingénieur agronome 2016
  

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2.3. Importance économique de la filière manioc en ROC

Le manioc, tant sur l'aspect racine que feuille, reste de loin la principale culture vivrière en RDC. Il a une importance centrale dans le régime alimentaire des Congolais. Il se place en tête de toutes les cultures quant au volume produit. Le manioc est particulièrement cultivé dans le Nord-Ouest du pays (les anciennes provinces du Bas-Congo, Bandundu, Équateur, Kasaï et Province Orientale). Il occupe 50 % des terres cultivées et compte environ 80% des

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tonnages produits en racine tubéreuse. Aucune autre culture, même le maïs, seconde culture en importance ou la banane plantain, n'atteint une production de 10% de la production totale du pays. La production totale actuelle est estimée à 15 millions de tonnes ; cependant, son importance semble diminuer au profit des céréales, notamment le maïs et le riz (MINAGRI, 2009).

La RDC fait partie des cinq premiers producteurs du manioc au monde et paraît être autosuffisante en cette matière. Ainsi, aucune importation de manioc n'est enregistrée dans le pays. Le manioc de la RDC et ses produits dérivés sont destinés à la consommation nationale et éventuellement des pays frontaliers (la République du Congo, la Centrafrique et l'Angola) (Kinkela et al., 2009).

Le manioc est cultivé à travers tout le pays. La production est plus élevée dans le Nord du pays (Nord des anciennes provinces de l'Equateur et de la Province Orientale), l'Ouest (l'ancienne province du Bandundu et le Kongo-Central) et le Centre (les deux anciennes provinces du Kasaï). La production totale des racines tubéreuses à partir de 2006 est estimée à 15 millions de tonnes. Elle a régressé à partir de 1992 où elle s'élevait à 20 millions de tonnes. Les rendements moyens - situés entre 7 et 8 t/ ha - sont très faibles à cause de l'utilisation très répandues de variétés traditionnelles à faible productivité et sensibles aux maladies et ravageurs (notamment la mosaïque, l'anthracnose et la cochenille farineuse) ainsi que l'utilisation de techniques culturales inadéquates (Kinkela et al., 2009).

La production du manioc en RDC est assurée par deux secteurs : traditionnel et moderne. Le secteur traditionnel domine très largement la production nationale. Il se caractérise par de petites exploitations familiales (entre 0,10 et 0,20 ha) dans lesquelles le manioc est associé à d'autres cultures vivrières (Kinkela et al., 2009)

Les exploitations modernes occupent des superficies variant entre 5 et 10 ha et même plus. Elles utilisent une main d'oeuvre rémunérée, des variétés améliorées et des engrais. Les rendements se situent entre 20 et 25 tonnes/ha. Ce type d'exploitations se retrouve surtout autour de grands centres urbains (Kinkela et al., 2009).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault