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évaluation du niveau de participation aux activités communautaires par les membres du comité de développement en ville de Butembo/RDC.


par Mwanamulere Osée Kabuyaya
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Butembo/RDC - Master II en gestion des projets de santé 2014
  

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II .1.2. Restitution

Au cours de la seconde phase, les facilitateurs aident la population à effectuer un diagnostic des divers problèmes qui se posent à la communauté ou à tel ou tel groupement spécifique au sein de la communauté. Ils aident ensuite à analyser les solutions qu'il est possible d'envisager pour affronter les divers problèmes identifiés. Cette phase se conclut par des choix et par une classification prioritaire des solutions acceptables par les intéressés. On distingue donc deux grandes composantes dans cette phase, celle du diagnostic participatif proprement dit et celle de la recherche des solutions. Avant de traduire les priorités retenues en programmes d'action (troisième phase), on engage une réflexion collective sur les options stratégiques qui découlent des analyses que l'on vient de faire. Cet exercice doit aider à replacer les priorités identifiées dans une perspective plus longue et vérifier leur cohérence.

Une fois que l'on connaît bien le milieu, on peut entreprendre une discussion sur les contraintes que l'on rencontre, sur les potentialités qui existent et sur la hiérarchie des problèmes auxquels est confrontée la communauté. C'est ce que l'on appelle le « diagnostic participatif ». Cette opération consiste à analyser avec la population l'évolution de ses systèmes de production, l'impact sur l'état de la ressource, les pressions qu'elle rencontre, des points de blocage mais aussi des facteurs favorables pour un développement de la communauté. Cet exercice est conduit avec l'aide de facilitateurs, en s'adressant soit à l'ensemble de la communauté, soit à des groupes séparés par exemples, les anciens, les femmes, les jeunes, certains groupes statutaires de statut inférieur, etc. qui peuvent avoir, chacun, leur propre vision des problèmes de la communauté. Toutes les sensibilités doivent pouvoir s'exprimer. La même approche est reprise pendant la phase de programmation.

Le travail sur le terrain demande une certaine organisation, il est en effet nécessaire de prévoir plusieurs tableaux à feuillets mobiles, des fiches cartonnés et des markers de couleur pour inscrire, sous formes de courtes phrases, de symboles, les différentes notations et conclusions auxquelles on parvient au cours de la discussion. Chacun des problèmes identifiés est ensuite analysé, dans l'ordre, avec l'aide des facilitateurs. On essaye ensemble de comprendre le pourquoi de chaque problème, quelle évolution ou quel facteur en a été la cause mais on essaye aussi de mettre en évidence les facteurs favorables qui modèrent l'appréciation faite de certains problèmes. Quand ce tour d'horizon est terminé, on essaye d'identifier les interactions entre les différents problèmes pour tenter de dégager des priorités dans les causalités. Certaines méthodes préconisent une synthèse de ces causalités en les présentant sous forme de schéma systématique. Cette méthode est intéressante mais elle est difficile à marier de façon simple et intelligible par tous. Cette approche donne aussi parfois l'impression d'une méthodologie centrée sur les intervenants extérieurs, les schémas systématiques servant surtout aux facilitateurs pour les aider à bien se représenter la situation à laquelle ils sont confrontés. On préfère des approches plus simples, les causalités étant représentées en utilisant les catégories d'expression utilisées par la population. Au terme de ce travail, on dispose d'une nouvelle liste de problèmes avec leurs causes hiérarchisées. C'est par rapport à elle que l'on va ordonner les recherches de solutions. (GRIGORI 2002, p.163).

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway