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Décentralisation et développement local dans la commune urbaine de Toma dans la région de la boucle du Mouhoun au Burkina Faso


par Wendkouni Jean Anicet SAWADOGO
Institut Panafricain pour le Développement région Afrique de l'Ouest et Sahel (IPD-AOS) - Master 2 en Planification Régionale et Aménagement du Territoire (PRAT) 2022
  

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3. Caractéristiques démographiques et économiques

La population de la commune de Toma s'élève à 39 109 habitants, selon les résultats du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 2020 (RGPH 2020). Le nombre d'hommes (soit 19 311) est sensiblement égal à celui des femmes (soit 19 798). Cette population est répartie au sein de 7 129 ménages. Un rapprochement de la répartition par sexe de la population communale est présenté dans le graphique suivant.

Figure 1:Répartition par sexe de la population en 2020 selon l'effectif

Source : RGPH 2029

La chefferie traditionnelle dans l'ensemble de la commune est détenue par certaines familles. Elle est décentralisée au niveau de chaque village. Dans la plupart des villages, le chef de terre gère le domaine du foncier en collaboration avec le chef du village et certains sages. Les chefs de terre sont généralement les autochtones et régulent l'ordre social. Ils sont également chargés de la sécurité et du maintien de l'ordre social en tant que dépositaires du pouvoir coutumier. Les grandes réconciliations reviennent aux forgerons qui sont fréquemment associés aux chefs de terre par des alliances matrimoniales.

L'agriculture demeure la principale activité économique des populations de la commune. Elle occupe la quasi-totalité des populations qui sont avant tout des cultivateurs de céréales. Elle demeure encore une agriculture de subsistance, extensive et largement tributaire des aléas climatiques.

La commune de Toma est dotée d'un énorme potentiel en ressources animales avec un cheptel composé essentiellement de bovins, d'ovins, de caprins, d'asins, de porcins, de la volaille et d'équins.

I.4. Justification du choix du sujet

Le choix porté sur la thématique de la décentralisation en lien avec le développement local se justifie par le fait que tous les pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment le Burkina Faso se sont engagés dans ce processus depuis les années 1980 pour offrir de meilleures conditions de vie aux populations.

Et pour mieux appréhender cet engagement à l'échelle locale, la commune urbaine de Toma a été choisie car elle ne dispose pas d'assez d'étude dans le domaine. Le développement de cette commune urbaine est plus qu'une nécessité pour les populations locales et importante pour la région entière. La mise en oeuvre effective de la décentralisation dans la commune doit donc impacter le développement local.

Notre appréhension se base sur le fait que la commune dispose d'un conseil municipal et des services techniques déconcentrés pour booster le développement local. Mais force est de constater que la commune peine à décoller dans sa globalité. C'est dans cette perspective que nous avons entrepris de mener cette étude qui permettra de voir l'impact réel de la décentralisation sur le développement local. Mais spécifiquement nous ferons un constat sur l'état de cette décentralisation, sur les acquis au niveau de chaque secteur et les limites du développement local sur le territoire communal et enfin proposer des pistes de solutions efficientes.

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