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Cusco et l'image de l'étranger dans Inka Trail et Senores destos Reynos


par Nataly Villena Vega
Université Paris III - Maitrise en Littérature Générale et comparée 2001
  

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1.2 Cusco, entre l'incanisme et le cosmopolitisme.

Une nouvelle dynamique s'est emparée de Cusco dans les trente dernières années grâce à l'interaction de deux phénomènes : l'idéologie incaniste14(*) et le tourisme.

L'incanisme pourrait trouver ses origines dans Los Comentarios Reales de los Incas de l'Inca Garcilaso de la Vega, premier récit qui présente l'empire du Tawantinsuyu de manière (aujourd'hui on le sait) idéalisée. D'autres oeuvres ont naturellement suivi cette idéologie et l'ont renforcée et incorporé à l'imaginaire social.

De même, le tourisme qui n'est pas un phénomène récent donné à la ville ces dernières années, un certain caractère cosmopolite. Cette disposition à rassembler des personnes de plusieurs origines et à subir des influences des nombreux pays commença au XVIIIème siècle, époque à laquelle des célèbres voyageurs tels que Humboldt ou Darwin visitèrent Cusco pour profiter de la géographie et de la tranquillité de la zone.

L'incanisme est une idéologie revendicatrice qui fait partie du mouvement indigéniste. L'incanisme considère le Tawantinsuyu comme un état modèle de bien-être, un empire de caractère socialiste. Dans ce « paradis », la terre appartenait à toute la population et elle était redistribuée selon les nécessités de chacun, les tributs bénéficiaient toute la communauté, l'état protégeait ses citoyens et l'aristocratie contribuait à la prospérité générale.

L'incanisme et l'indigénisme ont contribué à développer dans la population de Cusco et de la région un sentiment d'empathie envers les victimes de la domination (l'Inca ou l'indigène actuel selon ces idéologies), ce qui a converti la région en terrain fertile pour l'apparition de mouvements sociaux de proteste (la gauche est ici l'orientation politique d'acceptation majoritaire).

L'incanisme agit aussi en renforçant l'image que la population locale se fait de Cusco. L'habitant rural et urbain a une vision brillante de sa terre ; le régionalisme et ce sentiment de fierté adoucissent l'impact que des problèmes tels que le terrorisme, la corruption, la pauvreté, la contamination, le chômage, et tant d'autres a dans le reste du pays.

Dans les dernières décennies, l'idéologie incaniste est intervenue à tout niveau, le premier d'eux, le langage. L'incanisme prône l'apprentissage et le parler d'un quechua raffiné et culte, nettement différent de celui parlé par les indigènes monolingues15(*). Le fait de parler quechua est un motif d'orgueil car l'habitant se découvre favorisé par rapport aux habitants monolingues de la côte.

Cependant, cet orgueil est souvent accompagné de préjugés face aux indigènes contemporains. Si les Inca sont admirés, ses descendants sont parfois considérés ignorants, paresseux et alcooliques.

L'incanisme s'exhibe aussi de manière symbolique. L'exemple le plus frappant est le débat sur la façon correcte d'écrire le nom de la ville. « Cuzco », la forme castillane utilisée dès la fondation espagnole de la ville est refusée par son orthographie trop proche de l'espagnol. La seconde forme, Cusco, es celle d'usage courant et officialisée par les institutions régionales. « Qosqo », la troisième forme d'écrire le nom de la ville, répond au désir de récupérer la prononciation quechua et fut d'usage officiel entre 1990 et 1992. Evidemment cette dernière écriture est celle dont les incanistes se servent par son authenticité indigène.

L'incanisme se manifeste aussi à travers de nombreuses représentations visuelles. Le drapeau du Tawantinsuyu est officialisé et utilisé dans toute cérémonie comme le symbole de l'incanisme. L'architecture inca est objet de révérence publique : soigneusement restaurée et surveillée en permanence, la loi interdit son changement. Le style architectonique néo-inca envahit les rues et bâtiments du centre ville avec des monuments aux gouvernants inca, des fresques et des décorations, la plupart d'entre eux d'une esthétique douteuse.

Les habitants de Cusco, conscients de la valeur du patrimoine inca, l'exaltent à l'extrême en détriment du patrimoine colonial, également intéressant, mais commun à d'autres villes du continent et donc dépourvu du caractère unique.

Les musées reflètent aussi l'incanisme16(*), continuellement visités par les étudiants de l'école primaire et secondaire, contribuent à renforcer l'incanisme e indigénisme transmis à travers les textes d'histoire du Pérou.

Des cérémonies publiques telles que l'Inti Raymi sont les démonstrations les plus évidentes de l'incanisme17(*). Des fêtes telles que le Corpus Christi ou le Cruz Velacuy (veillée de la croix) sont des rituels de participation massive où le composant andin et inca est revendiqué sur le composant espagnol. Conçues comme des expressions d'affiliation collective, ces festivités marquent le caractère dual de la société et la culture de Cusco.

Bien qu'une grande partie de ces manifestations ait été créée pour un public local, aujourd'hui est de plus en plus destinées aux touristes.

Si le tourisme du XIXème siècle était occasionnel et élitiste, le tourisme en sens moderne commence à partir de la découverte de Machupicchu en 1911. Des publications telles que la National Geographic diffusent cet événement et, vers 1920, les premiers guides de voyages sont publiées. La ville reste pourtant de difficile accès jusqu'aux années soixante, où les premiers vols rendent possible l'arrivée de grands groupes de visiteurs. Cusco acquiert la réputation du centre de spiritualité et paix dans cette décennie de révoltes. Le tourisme de ces années connaît ainsi d'abord l'arrivée massive des hippies et de mochileros, jeunes voyageurs à budget réduit qui peuvent rester dans la région pendant des mois et ensuite du tourisme massif qui fait augmenter le nombre de vols à trois par jour.

Si en 1963, le nombre total de voyageurs était de 35,767, en 1986 il augmente jusqu'à 144,000, chiffre qui descend suite aux premières attaques terroristes, à 54,000 touristes en 1991. Avec la chute du mouvement séditieux, Cusco vécut une explosion touristique inattendue, en 1995, le nombre de touristes est de 183,000 en 1996, le gouvernement annonce le chiffre record de 600,000 touristes arrivés au pays. Les problèmes politiques et divers font que ces quantités soient très variables, les attentats du 11 septembre ont ainsi frappé le tourisme du pays et obligé aux acteurs économiques de varier leurs marchés. Aujourd'hui, le tourisme à Cusco est principalement européen et l'offre ne se borne plus au tourisme culturel mais aussi au tourisme écologique, mystique et d'aventure.

Malgré ses différences, ces phénomènes agissent de manière complémentaire. Le tourisme s'appuie économiquement dans l'incanisme18(*).

Le tourisme s'est aujourd'hui diversifié tout comme les images de la ville. Les jeunes pour la plupart, cherchent le tourisme d'aventure (randonnée, trekking, parapente, kayak, escalade et autres), l'écotourisme (voyages à la forêt ou aux réserves naturelles), le tourisme mystique (visite des lieux énergétiques, diverses cérémonies religieuses andines) où simplement la fête (l'ambiance nocturne de la ville est réputée). Ces formes de tourisme sont cependant liées directe ou indirectement aux thème inca.

La culture inca à travers le tourisme contribue à l'économie. Aux yeux de l'habitant de Cusco, la culture inca n'est plus seulement celle d'une société utopique du passé, au présent, elle se constitue en tant que soutien économique et source de reconnaissance. Le tourisme en tant qu'activité économique agit donc, en renforçant, en validant et en valorisant économiquement l'idéologie incaniste. Celle-ci devient en même temps une idéologie de fierté et de filiation régionale et aussi une marque stratégique pour vendre la tradition inca en tant que service de consommation pour le visiteur national et étranger19(*).

Max Hernández donne une intéressante explication psychanalytique de ces deux phénomènes dans la conscience de l'individu. La modernité, dit-il, apparaît en occident sous la forme d'un narcissisme hypertrophique, et dans le tiers monde le conflit que la modernité génère ont créé un état des choses qui mène soit à l'affirmation d'une conscience ethnique passionnée, soit à l'exhibition de formes idéologiques basées dans un « exécrable cosmopolitisme »20(*).

L'indigénisme et ses variations plus radicales, dont l'incanisme, ainsi que le cosmopolitisme et des phénomènes qui l'accompagnent tels que le bricherismo sont ainsi des symptômes qui cachent la crise du sujet.

1.2.1 Antécédents.

Avec l'arrivé des espagnols en 1532, Cusco perd son caractère de « nombril du monde », le centre du cosmos inca n'a plus d'importance pour le nouveau pouvoir. En 1535 la ville de Lima est créée et la totalité des organes administratifs s'y installent. Ceci est le point de départ de l'hégémonie politique et économique de la côte sur le reste du pays, et notamment la sierra. Socialement, ce changement se déroulera de façon plus complexe et moins radicale.

A l'époque coloniale, Cusco occupe encore une place privilégiée au sein de la Vice-royauté. La Cédule Royale émise à Madrid en 1540 déclare à Cusco « Première ville et premier vote de toutes les villes et villages de la Nouvelle Castille »21(*).

La position géographique de la ville s'avère être stratégique dans les domaines économique et commercial parce que Cusco est l'axe du « circuit de l'argent » qui comprend les mines du sud du Pérou, la Bolivie et le port de Buenos Aires, une source vitale pour la vice-royauté.

Une grande partie de la noblesse inca habite à Cusco jusqu'à sa disparition et pendant ce temps exerce encore une certaine influence sur les décisions du gouvernant, notamment en relation aux droits et normes qui déterminent la vie des indigènes.

En 1598, les jésuites fondent un séminaire qui ouvrira les portes à la postérieur création d'une des premières universités du continent.

Cusco, en tant que point de convergence des quatre régions inca, et carrefour des chemins qui y mènent, est le lieu où les mouvements et tentatives de rébellion face à la domination espagnole se produisent. L'antisuyo ou la jungle, est la parfaite cachette pour les Inca vaincus qui planifient à plusieurs reprises des actions militaires telles que la résistance des incas de Vilcabamba, initiée avec la mort d'Atahuallpa et finie en 1572 et la rébellion de Túpac Amaru II entre 1780 et 1781. Aux débuts du XIXème siècle, la noblesse inca est presque éteinte mais la ville est encore la scène des mouvements émancipateurs d'Aguilar y Ubalde en 1805 et Mateo Pumacahua et les frères Angulo en 1814.

Dans la lutte pour l'indépendance, dirigée fondamentalement par les criollos établis sur la côte, il y a une absence de bases fortes pour créer une nation intégrée et juste pour tous ses habitants. Le mouvement indépendantiste criollo, est marqué par son caractère fortement élitiste et urbain.

L'établissement de la République oblige le gouvernement à prendre des mesures particulièrement conservatrices pour se consolider. Le centralisme fait des ravages et les frontières avec d'autres Etats son fermées. Les circuits économiques qui avaient si bien fonctionné pour la Colonie sont désarticulés.

Dans son désir de rivaliser avec l'Europe, l'Etat concentre ses efforts de développement dans la capitale et empêche progressivement celui des régions intérieures du pays. Le cas des Andes est particulier car la géographie favorise l'isolement des villes.

Après une période de forte industrialisation qui avait consolidé l'économie des villes de l'intérieur, les marchés sont ouverts indistinctement à l'importation de produits hors du continent américain. Cela détermine la faillite de nombreuses industries textiles (obrajes) dans la sierra. Cette mesure, néfaste pour les économies régionales, marque le début de la décadence des villes de l'intérieur et Cusco en est le meilleur exemple.

L'énorme chute démographique de Cusco observée dans le XIXème siècle et aux débuts du XXème siècle par rapport à 1532, démontre à quel point son importance pour le pays et le gouvernement avait diminué. De 300 000 habitants en 1532, la ville avait passé à 12 000 en 1912.

De nombreux documents de l'époque laissent imaginer Cusco comme une ville obscure, fétide et lugubre, caractérisée par la bigoterie de sa société. Paradoxalement, c'est dans ce milieu où le courant indigéniste de Cusco se développe, accompagné d'un fort anticentralisme et d'une revendication de Cusco dans l'histoire nationale.

A partir de ce moment un sentiment de fierté généralisé prendra la forme d'un courant social et artistique : el cusqueñismo.

1.2.2 La ville et sa nouvelle vision d'elle-même.

En 1950, un terrible tremblement de terre laisse Cusco presque détruit et ceci attire l'attention des propres habitants et du reste du pays. Le processus de reconstruction oblige à un rassemblement des forces locales et une remise en question semble inévitable. Le processus de reconstruction de la ville détermine les bases de son développement et marque sa première modernisation.

Les discours indigéniste et cusqueñista déjà existants sont renforcés par la généralisation et l'approfondissement des études andines22(*). La présence du tourisme s'accroît et cet ensemble sert à stimuler une importante valorisation de l'entourage.

Dans les années soixante, des grandes mobilisations paysannes dans les vallées orientales de Cusco appellent l'intérêt du pays, préparant ainsi la région à sa future condition de terrain de lutte politique. Plus tard, dans les années soixante-dix, Cusco devient le siège des grandes fédérations de travailleurs urbains, paysans et étudiants et sa population confirme ses préférences politiques de gauche.

Dans la seconde moitié du XXème siècle, la population de Cusco se transforme en volume et composition. Une grande partie de l'élite intellectuelle et économique se déplace vers Lima et les phénomènes généralisés de la migration rurale, l'explosion démographique et la diminution du taux de mortalité touchent aussi cette ville. Le nombre d'habitants de Cusco est multiplié.

Après douze ans de dictature militaire, le pays rentre sur le terrain démocratique tout en ayant souffert de grands changements tels que la Réforme Agraire de 1969.

Vers 1980, avec la vague terroriste du Sentier Lumineux, la tension économique, sociale et politique explose et engendre une situation de crise totale. La violence et la répression qui en résultent n'atteignent pas la ville de Cusco de façon considérable mais la région en souffre et la misère se répand dans les alentours. La migration augmente de manière vertigineuse, particulièrement vers Lima, où tous les services de l'Etat étaient concentrés et vers la fin des années quatre-vingt, la violence envahit la capitale qui devient alors le centre du chaos.

En 1991, la crise du Golfe Persique se répercute très négativement dans l'économie du pays qui est de nouveau frappé par l'épidémie du choléra, les caractéristiques de cette maladie font que la côte soit la seule région affectée et que le sud andin connaisse une certaine tranquillité.

La proximité de Cusco et de la campagne fait que la ville trouve facilement des moyens pour s'approvisionner sans risque. Le choléra n'apparaît pas dans la ville mais provoque la forte diminution du tourisme. De nombreux hôtels, agences de voyages et restaurants ferment leurs portes pendant ces années.

Cependant, Cusco continue à être la destination favorite du tourisme national et dans le pays, cette ville devient l'un des derniers endroits de calme et de plaisir. Les habitants de Cusco ont l'impression de vivre dans un endroit privilégié.

En 1992, le pays est la scène du chaos, de la maladie et de la crise généralisée. Le gouvernement de Fujimori proclame un auto coup d'Etat et ferme le Parlement. A Lima on observe tous les jours l'explosion de voitures piégées qui terrorisent la population, le même panorama se reproduit dans les zones d'émergence. La capitale souffre à cause de la destruction des tours de haute tension et doit supporter des rationnements d'énergie et d'eau.

Dans la même période, la politique du gouvernement municipal de Cusco est orientée vers l'embellissement de la ville. Les oeuvres de construction civile dotent les zones marginales d'eau et d'énergie.

Le cusqueñismo est la principale caractéristique de ce gouvernement local, il stimule aussi la participation aux « Fêtes de Cusco »23(*). La population trouve dans ces festivités et dans le nouveau visage de la ville une source de satisfaction et un exutoire au désespoir.

En 1992, de grands événements commotionnent Cusco et le pays. Au niveau local, la célébration du Tricentenaire de la fondation de l'Université San Antonio Abad, principale université de la région, centre culturel de grande importance pour les habitants de Cusco et berceau des courants de pensée qui ont dominé le pays dans le passé, mobilisent la population entière.

En septembre de la même année, le dirigeant du Sentier Lumineux est capturé, le mouvement subversif est durement affecté mais la population civile vit dans la peur d'une riposte violente.

La commémoration du Cinquième centenaire de l'arrivé des Espagnols en Amérique n'éveille pas de réactions importantes de la population. Un groupe d'intellectuels issus de l'indigénisme et dans leur majorité professeurs à l'université nationale en sciences sociales, décident d'appeler cette date, « le centenaire de l'invasion espagnole » et de nombreux documents et articles de protestation sont publiés24(*).

La grande effervescence du cusqueñismo commence en 1991 pour être, en 1992, un sentiment généralisé qui dure jusqu'en 1994. Aujourd'hui les festivités de Cusco occupent une place importante dans le calendrier annuel mais le cusqueñismo semble être plus stable et moins débordant.

Pour les habitants d'aujourd'hui, Cusco n'est plus seulement un espace historique, archéologique ou de fête ; la politique indigéniste, l'arrivée du tourisme et la prospérité de la ville au milieu de la crise généralisée ont fait de cet endroit un ensemble éclectique qui constitue une nouvelle source d'images sur lui-même et sur sa société.

En réponse au centralisme, les villes régionales, dont Cusco, ne voient plus en Lima le modèle idéal de vie. Aujourd'hui ce sont les pays étrangers, et particulièrement les Etats-Unis qui attirent l'attention.

Le second phénomène de migration cette fois-ci économique a fait qu'un grand groupe de personnes, spécialement des professionnels25(*) soit obligé de chercher de meilleures possibilités de vie à l'extérieur. Le regard est maintenant posé sur l'espace étranger et c'est au travers les yeux de l'étranger, une sorte de miroir, que la société se construit une auto-image.

* 14 Appelée ainsi par l'anthropologue Jorge Flores Ochoa.

* 15 L'Academia Peruana de la Lengua Quechua, créée en 1958 et formée par des intellectuels de classe moyenne avec des études supérieures est à l'origine de cette pratique.

* 16 Le Musée Inca, le plus important de la ville, rassemble la plus grande collection d'objets inca de Cusco et la Maison de Garcilaso de la Vega exhibe ses objets personnels et d'autres oeuvres d'art précolombien.

* 17 L'Inti raymi ou fête du soleil, est une mise en scène du rituel d'état inca qui rassemble plus de 500 acteurs. Parlée et chantée en quechua, cette représentation théâtrale attire des centaines de touristes et une grande quantité d'habitants locaux.

* 18 Si le touriste moyen qui arrive à Cusco est à priori intéressé dans la culture inca et désireux de visiter Machupicchu, Cusco, sa porte d'entrée n'est pas moins intéressant car le lieu présente toute une atmosphère qui exploite le thème inca, colonial ou indigène. Tout centre archéologique de la ville est ses alentours est accessible au visiteur ; des restaurantes et commerces dont les noms sont en quechua et dont la décoration utilise l'artisanat local sont nombreux.

* 19 Flores Ochoa, Jorge, Van der Berghe, Pierre, « Turismo e incanismo en el Cusco », in Andes, n° 3, 1999, p. 179-200.

* 20 Hernández Max, Memoria del Bien Perdido, Madrid : Ed. Encuentros, 1992, pp. 177-178.

* 21 « Primera ciudad y primer voto de todas las ciudades y villas de la Nueva Castilla ».

* 22 Création du « Centre Bartolomé de las Casas », organisation non gouvernementale dont le travail de recherche des thèmes andins est une source d'information de grand intérêt.

* 23 Festivités autour du 21 juin, le jour de l'Indien et anniversaire de la ville.

* 24 Le 12 octobre de 1992, la cathédrale apparaît couverte d'une pancarte où l'on peut lire : « 500 ans de Résistance Andine » à côté du torse nu de Túpac Amaru avec la poignée en haut. Un défilé silencieux autour de la Place d'Armes et une plaque commémorative clôturent cette date.

* 25 Ce phénomène a été nommé la « fuite de talents ».

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus