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La démocratisation de la publicité télévisée

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par Grégory Jeandot
IICP - Master Communication globale 2006
  

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IV Les nouveaux dispositifs facilitant l'accès à la publicité TV

A) Vers des tarifs qui s'adaptent au budget des annonceurs

1) L'adaptation des prestataires au low cost

Les agences low price ne peuvent réellement exister que si leurs partenaires appliquent également des prix très compétitifs. En travaillant avec popcorn-film pour la réalisation de ses spots TV, l'agence Décollage Vertical choisi de faire appel à des professionnel qui partage le leitmotiv : promouvoir le low cost de qualité !

La logique est simple : Avec des frais de production et de réalisation moins chers, la part du poste budgétaire réservé à l'achat d'espace reste importante (76% chez Décollage Vertical).

Désormais, la régie publicitaire se met également à l'heure de l'achat low cost.

Les agences médias ont de plus en plus de pouvoir de négociation face à ces régies.

« L'apparition du low cost dans l'achat média », une étude de Precepta sur les régies publicitaires confirme cette évolution avec la conclusion suivante : l'investissement publicitaire à la télévision peut baisser alors que le nombre de spots en volume continue d'augmenter.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cet achat d'espace à bas prix notamment l'émergence de superstructures d'achat (Publicis média group, Group M...) permettant de renforcer le pouvoir de négociation face aux vendeurs d'espaces TV, la création en septembre 2005 d'Easy Carat pour optimiser les achats des budgets entre 100 000 € et 3 millions d'euros...

2) La prise de conscience des chaînes de télévision

Les conditions générales de ventes 2006 (CGV) mises en place par les régies publicitaires des chaînes de télévision, semble vouloir rassurer les annonceurs pour leurs prochains investissements.

Cette adaptation des grilles tarifaires apparaît dans un contexte où certains secteurs trouvent des alternatives à la télévision. C'est par exemple le cas de la grande consommation, représentant plus de la moitié des investissements TV, dont l'investissement sur le petit écran a reculé de 6,7% sur le premier semestre 2005.

Pour fidéliser ses « clients » dans le secteur de l'alimentation (30% des recettes publicitaires de TF1), la première chaîne a décidé d'offrir une prime aux annonceurs qui maintenaient leurs investissements alors qu'auparavant elle ne l'accordait que pour les progressions de part de marché.

La multi tarification des espaces publicitaires gagne désormais l'ensemble des régies publicitaires à l'exception de M6 qui conserve une grille unique de tarifs.

« L'objectif est d élargir notre offre au maximum, il s'agit d'aider les annonceurs qui, eux-même subissent des problèmes commerciaux », explique Claude Cohen, présidente de TF1 Publicité. Chez TF1, il existe 2 tarifs spécifiques selon les cibles (ménagère de moins de 50 ans et les 25-49), et 4 grilles de dégressifs de volume selon le secteur d'appartenance de l'annonceur.

Chaque régie publicitaire des grandes chaînes de la télévision appâte les annonceurs avec des dispositifs préférentiels selon la cible ou le secteur d'appartenance de l'annonceur. Cette évolution contribue à diminuer le prix des espaces publicitaires à la télévision pour gagner à court terme de nouveaux clients et à fidéliser les investisseurs actuels dans des domaines spécifiques.

Autres possibilités « dégriffées » pour les annonceurs en quête de notoriété à la télévision : le floating et l'achat par adjudication.

Ces 2 dispositifs permettent d'acheter de l'espace publicitaire moins cher que la grille tarifaire classique, cependant la maîtrise du dispositif est loin d'être totale.

L'achat par adjudication correspond à la mise aux enchères d'espace publicitaire. C'est-à-dire que la régie offre au plus offrant, un lot d'espace publicitaire déterminé et ne laissant part à aucune modification.

Il existe ainsi l'adjudication à « l'hollandaise » (aucun prix de départ n'est indiqué), et à « l'anglaise » (mise à prix initiale fixée librement par la régie).

Cette mise en vente correspond à un appel d'offre qui peut offrir de véritables opportunités en terme de coût pour l'annonceur, cependant il n'est pas sûr que le « pack » acheté réponde exactement à ses attentes en terme de performance et de ciblage.

Le floating correspond à un achat d'espace publicitaire réservé sans date ni emplacement fixe. Son prix est évidemment moins cher qu'un achat d'espace traditionnel et permet à la régie de « boucher les trous » de ses écrans publicitaires.

Ici encore, chaque régie dispose de ses propres modalités de ventes : certaines garantissent des quotas de passage par tranches horaires plus ou moins intéressantes que d'autres.

Cependant comme pour l'adjudication, le floating ne permet pas de contrôler la diffusion des spots selon l'horaire, et par conséquent selon la cible.

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