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Instruments de politique agricole et libéralisation des échanges: Application à l'analyse économique du marché laitier européen

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par B. G. Jean-Jacques IRITIE
MPSE - Université Toulouse 1 - Master Research in Economics, mention environment, natural resources, agriculture 2005
  

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2.4. Synthèse des résultats et analyse

Nous faisons une synthèse en ce qui concerne l'impact de la libéralisation des différents instruments, notamment les TRQs, les droits de douane et les subventions sur le marché laitier européen. Le marché laitier de l'UE est fortement protégé. Cependant, pour nous, les prochaines cycles de négociations de l'OMC sur l'agriculture, seront probablement orientée sur l'ouverture plus grande l'accès au marché et la réduction des subventions. Les négociateurs européens devraient certainement tenir compte, entre autres, des impacts de ces deux politiques sur le marché laitier de la communauté.

Suivant les analyses précédentes, une politique d'augmentation de l'accès au marché par la réduction des droits de douanes et l'augmentation des quotas d'importation réduit les prix des produits laitiers sur le marché européen. Cela est dû au fait que l'accroissement des TRQs engendre l'importation de plus grandes quantités de produits laitiers mais à des prix réduits à cause de la baisse des droits de douane. En outre, les prix du lait à la ferme baisseraient à cause de la baisse de la rente du quota. C'est totalement le constat contraire sur les marchés laitiers d'autres pays tels que la Nouvelle-Zélande. Les prix du lait à la ferme et des produits laitiers de la Nouvelle-Zélande augmentent. Sur le marché mondial, cette politique engendre la hausse des prix des produits laitiers ; cette hausse est due à l'augmentation de la demande.

En outre, une politique de réduction des exportations subventionnées engendre la réduction des quantités exportées de l'UE sur le marché mondial. L'offre mondiale des produits laitiers baisse ; ce qui engendre l'augmentation des prix mondiaux et la baisse de la consommation sur le marché européen. Cependant cette politique engendre une baisse des prix de lait à la ferme et des prix des produits laitiers sur le marché laitier européen.

De plus, l'UE serait plus sensible aux variations des subventions qu'aux variations des droits de douane ou de quotas d'importation. Nous avons expliqué cela par le fait qu'elle prédomine au niveau des quantités d'exportations subventionnées allouées. L'augmentation de l'accès au marché génère une perte moins importante de surplus des producteurs de l'UE que la baisse de subvention. Ainsi l'UE préférerait l'augmentation de l'accès au marché contrairement aux pays exportateurs à faible coût d'exportation (comme la Nouvelle-Zélande) qui préférait la baisse des subventions lors les prochaines négociations.

Si les négociateurs envisageaient une libéralisation totale ou libre échange c'est-à-dire suppression de toutes les formes de politique de soutien intérieur et aux frontières (ce qui est impossible !), le marché laitier européen serait fortement affecté; les prix intérieurs des produits baisseraient fortement ainsi que le prix du lait à la ferme. Cette baisse du prix à la ferme est due à la suppression de la rente du quota. La production de lait baisserait légèrement à cause de l'utilisation précédente des quotas de production ; ainsi l'élimination des quotas de production amortirait simplement les effets de la libéralisation sur la production.

Au niveau du bien-être, la libéralisation bénéficierait aux consommateurs, aux contribuables au détriment des producteurs. Ainsi, les producteurs de l'UE subiraient une perte de bien-être tandis que ceux par exemple de la Nouvelle-Zélande seraient bénéficiaires.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld