WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'encouragement de l'investissement par la solution des conflits par voie d'arbitrage: les mesures prises par l'Etat Libanais et leur degré d'efficacité

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Pierre Nasr
 - D.E.A. de Droit Privé, des Affaires et de l'Arbitrage 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I- Entraide judiciaire avec les pays arabes et droit à une justice privée

Nous allons à vol d'oiseau citer rapidement les traités d'entraide judiciaire conclus avec les pays arabes intégrant des dispositions relatives à l'exécution des sentences. Les traités d'assistance et de coopération judiciaire qu'a signé le Liban avec les pays arabes, et qui contiennent des dispositions relatives à l'arbitrage sont les traités conclus avec la Syrie, la Jordanie, le Koweït et la Tunisie. Notons brièvement dans ce qui suit quelques dispositions relatives à la reconnaissance et à l'exécution des sentences arbitrales propres à chaque traité.

A- Les Conventions Libano syriennes de coopération judiciaire de 1951 et de 1996

La Convention de 1951 signée à Damas comporte 40 articles dont un seul relatif à l'arbitrage. L'article 21 de la Convention de 1951, sous le chapitre II relatif à l'exécution des jugements non répressifs, subordonne l'octroi de l'exéquatur dans l'Etat d'accueil à la condition que la sentence soit exécutoire dans son pays d'origine. Il s'agit dans ce cas du principe du double exéquatur aboli par la Convention de New York de 1958. En revanche, la Convention libano syrienne de 1996, consacre un traitement autonome à l'exécution des sentences arbitrales et énumère des cas limitatifs de refus d'octroi d'exéquatur dans son article 13. Alors que la Convention de 1951 assimile l'exécution des sentences arbitrales à celle des jugements étrangers, la Convention de 1996 lui consacre un chapitre indépendant.

B- Le traité bilatéral Libano jordanien

Ce traité présente la même structure et comprend les mêmes dispositions que celles énoncées dans le traité libano syrien de 1951. Dans ses articles 20 et 21, le traité libano jordanien assimile l'exécution des sentences arbitrales à l'exécution des jugements étrangers. De plus, il consacre le principe du double exéquatur.

C- Le traité bilatéral Libano koweitien

Contrairement aux traités libano syrien et jordanien, la Convention judiciaire qui lie le Koweït au Liban élabore des dispositions propres à l'exécution des sentences arbitrales. Les articles 1 à 3 règlementent l'exécution des sentences arbitrales, alors que la dernière partie de ce traité contient des dispositions communes aux jugements et aux sentences dans ses articles 4 à 7. La condition du double exéquatur est absente.

D- Le traité Libano tunisien

Se rapprochant des traités liant le Liban à la Syrie, ce traité ne consacre qu'un article {l'article 19} à la reconnaissance et à l'exécution des sentences arbitrales. De plus, il assimile la sentence arbitrale aux jugements étrangers.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King