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Méthodologie d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement et gestion automatique de l'aire de trafic. Application à l'aéroport de Dakar

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par Alidou SINARE, MOUSTAPHA Amadou Roufa? et Juliette de Confia
EAMAC - Ingénieur 2007
  

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1.6 Conclusion

Dans ce chapitre, il a été question d'évaluer les capacités des composantes de l'aire de mouvement afin d'en déduire celle de l'aire de mouvement proprement dite. Au chapitre suivant, nous ferons des simulations à partir des résultats obtenus.

CHAPITRE 2: Analyse et interprétation des résultats des

simulations

2.1 Introduction

Après l'obtention d'un modèle, l'étape naturelle qui suit consiste à faire des simulations afin de tester la validité du modèle et connaître ses précisions et limites. Ceci constituera l'objet de ce chapitre.

Après avoir présenté le site test, nous reprendrons la structure du chapitre premier à savoir appliquer les méthodes d'évaluation successivement à la piste, au réseau de voies de circulation et à l'aire de trafic

2.2 Présentation du site test (aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar)

> Situation géographique et caractéristiques

L'aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar est l'une des plus importantes plates-formes aéroportuaires de l'Afrique de l'Ouest. Situé à quinze (15) kilomètres du centre ville sur la plaine de Yoff dont il portait le nom jusqu'au 9 octobre 1996, cet aéroport couvre une superficie de 800 hectares délimité par une clôture de seize (16) kilomètres de long et dispose de plusieurs installations terminales et techniques. Son point de référence a pour coordonnées géographiques : latitude 14° 44' 38'' N et longitude 017° 28' 46'' W.

La température de référence est de 28,5° ; l'altitude de référence est de 85Ft (26métres), et la déclinaison magnétique vaut 9°W (2005).

Les caractéristiques physiques des deux pistes 03/21 et 18/36 sont résumées dans les tableaux ci-dessous.

Tableau 1. Caractéristiques physiques de la piste 18 /36

Pistes

18

36

Relèvements VRAI et MAG

 
 

Dimensions des RWY

3490 x 45

3490 x 45

Résistance (PCN) et
Revêtement des RWY

PCN 82/F/C/X/W/T

PCN 82/F/C/X/W/T

Coordonnées du seuil

14°45 '27,09'' N
017°28'51,43'' W

14°43'34,67''N
017°28'37,05'' W

Altitude du seuil et du point le pluélevé de la TDZ

s 19 M (63 FT)

19 M (63 FT)

TORA (m)

3490

3490

TODA (m)

3790

3550

ASDA (m)

3550

3550

LDA (m)

3330

3450

Observations

PA=60 M PD=300M
SDE=1 60M

PA= 60 M

172,6° VRAI/182° MA

352,6° VRAI/002° MAG

Source : AIP ASECNA Avril 2005

Tableau 2.Caractéristiques physiques de la piste 03 /21

Pistes

03

21

Relèvements VRAI et MAG

023° VRA/032° MAG

203° VRAI/212° MAG

Dimensions des RWY

1500 x 30

1500 x 30

Résistance (PCN) et
Revêtement des RWY

PCN 18/F/C/X/W/T

PCN 18/F/C/X/W/T

Coordonnées du seuil

14°44'55,86'' N
017°30'16,02'' W

14°44'40,43 ''N
017°29'57,11'' W

Altitude du seuil et du point le
plus élevé de la TDZ

19 M (63 FT)

17 M (56 FT)

TORA (m)

1500

1500

TODA (m)

1500

1530

ASDA (m)

1500

1500

LDA (m)

1500

1500

Observations

PA= Non spécifié

PA= 30 M

Source : AIP ASECNA Avril 2005

Tableau 3:Moyens radioélectriques

Type d'aide / Déclinaison

Identi- fication

Fréquences

Cordonnées de l'antenne d'émission

Altitude d
l'antenne

 

VOR/DME 9° W (2005)

YF

113,1 MHZ CH 78 X

14°44'41,4'' N 017°28'29,2''w

41 M (134 FT)

H 24

P.VOR : 50 W P. DME : 1KW

ILS/LLZ

CAT II

9° W (2005)

YF

110,3 MHZ

14°43'30,94''N 017°28'52,63''w

19,8M

H 24

120 M seuil 18 QDR 002°

ALD/DME.P 9° W (2005)

 

335,0 MHZ CH 40 X

14°43'44,11'' N 017°28'42,54''w

22 M (73 FT)

H 24

Angle

descente : 3°

CAT.II jusqu'au seuil

L

SDS

323 KHZ

14°43'N 017°29'W

18 M (60 FT)

H 24

1239 M seuil 36 QDR 179°-

P : 100W

Heures d
fonctionnement /Observations

Source : AIP ASECNA Avril 2005

> Données statistiques

Un relevé des mouvements de la deuxième semaine du mois de Janvier 2007 nous a été fourni par les services techniques de l'aéroport Léopold Sédar SENGHOR de DAKAR. Le choix s'est porté sur une semaine parce que le trafic sur cet aéroport est pratiquement cyclique avec des cycles d'une semaine. Ce relevé indique les dates d'enregistrement des arrivées, les heures d'arrivée et de départ, la piste (QFU) utilisée à l'atterrissage ou au décollage ainsi que la procédure utilisée. Cependant, il manque des précisions sur certains types d'aéronefs d'une part et il existe des lacunes au niveau des différents champs d'autre part. N'ayant pas la possibilité de se rendre sur place à DAKAR, nous avons donc travaillé avec ce document reçu.

.

C'est ainsi que les données obtenues ont été traitées d'abord avec Excel puis avec le logiciel SPSS. Les aéronefs ont été classés en sous catégories, lesquelles catégories tiennent compte à la fois de la turbulence de sillage (première lettre identifiant la sous catégorie) et de la vitesse d'atterrissage (la seconde lettre identifiant la sous catégorie). Pour la flotte qui fréquente Dakar, nous avons dénombré au total sept (7) sous catégories d'aéronefs (LA, LB, MA, MB, MC, HC, HD), des hélicoptères (ND)

Pour les aéronefs dont le type était inconnu, nous les avons repartis entre les différents sous catégories conformément à leurs proportions respectives. Avec le second logiciel, nous avons calculé le temps de stationnement de chaque aéronef, puis déterminé les différentes valeurs statistiques que sont les fréquences, les pourcentages et les moyennes au niveau de certains champs.

Au-delà de la semaine nous avons également traité les trafics journaliers. La raison est que la capacité de chacune des composantes de l'aire de mouvement est fortement dépendante de compositions du trafic qui fréquente le terrain à une période donnée. Pour être plus pointilleux, le calcul aurait même pu se faire avec le trafic horaire prévu à chaque instant de la journée ou du moins sur les trois heures de pointes du jour. Mais le trafic de DAKAR, à l'heure actuelle, ne justifie pas un tel calcul.

A l'aide de proportions nous avons déterminés les vitesses à l'atterrissage et les longueurs moyennes, pondérées par catégorie, pour toute la semaine et par jour. Le temps réel de stationnement sur l'aire de trafic Tpkg a été obtenu en ôtant du temps passé sur l'aire de mouvement, le temps passé sur la piste et les voies de circulation

(Rota+Rotd+Tpkg-Rwy +TRwy-tpkg).

Pour plus de détails, voir l'annexe se rapportant aux statistiques sur l'aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar.

2.3 Cas de la piste

2.3.1 Evaluation par méthode analytique

La topologie de la piste principale de l'aéroport de Dakar est schématisée par la

figure ci-dessous. Les simulations ont consisté à construire un tableau des capacités en faisant varier les paramètres a, b, á et è.

Figure 22.Topologie de la piste principale de Dakar

En utilisant la structure de la flotte qui fréquente l'aéroport de Dakar, nous sommes parvenus aux résultats suivants :

Tableau 4. Capacité de la piste en fonction de divers scénarii

Twy1è

Twy2è

Twy1a

Twy2a

ROTa

ROTd

Capacité
théorique
Analytique

20

90

1925

2080

3.06

3 .31

16

60

90

1925

2080

3.896

4.191

16

90

60

1925

2080

3.101

3. 31

16

90

20

1925

2080

3.101

3.30

16

60

60

1925

2080

3.09

3 .23

16

90

60

0

2080

3.11

0 .96

17

90

20

0

2080

3.08

0.96

18

90

20

0

1500

4

0.96

17

90

90

0

3400

1.5

0.96

23

60

90

1925

3400

1.31

4.021

21

60

90

2500

3400

1.4

4.02

21

- Légende : Les données en rouge sont les données conformes à celles de la piste principale de Dakar.

- Résultats : La capacité évolue avec les dispositions du système de piste. Ainsi, on a pu constater que lorsque l'angle entre la piste et la voie de circulation diminue, la capacité croit.

La capacité est maximale lorsque les deux voies de circulation sont placées aux deux extrémités de la piste. A l'issue de cette simulation numérique, nous avons obtenu une capacité théorique de 16 mouvements/heure de la piste principale. La capacité opérationnelle s'obtiendra en multipliant la capacité théorique par un coefficient k dont la valeur sera fonction du niveau de la qualité de service retenu. Nous verrons qu'en corrélant cette méthode avec celle qui suit, on peut estimer k.

2.3.2 Méthode par simulation

Les observations ont montré que l'utilisation d'une piste est optimale lorsqu'il

y a équilibre entre les départs et les arrivées. Les premières simulations avec la méthode par simulation ont consisté à évaluer la capacité en fonction de la proportion des arrivées dans le trafic global.

Figure 23 Capacité de piste en fonction de la proportion des arrivées

L'analyse de cette courbe (Fig23) montre qu'elle atteint son maximum lorsque la proportion d'arrivées est 50% du trafic total. Cela montre que la méthode est conforme aux connaissances empiriques de la cadence optimale, consistant à insérer un départ entre deux arrivées.

Les courbes ci-dessous sont les résultats de deux simulations, l'une avec la loi uniforme et l'autre avec la loi de Poisson encore appelée loi markovienne. Le type d'avion utilisé est l'A320-200.

Retard en fonction de nombre de mouvements (loi de Poisson)

Figure 24:Cas d'une loi de naissance markovienne (Loi de Poisson)

Retard en fonction de nombre de mouvements (loi uniforme)

Figure 25:Cas d'une loi de naissance uniforme

Commentaires :

Selon que la loi de naissance des avions soit uniforme ou markovienne, la courbe suit une asymptote. Ici, les deux courbes ont chacune une asymptote verticale d'équation x=21,7 ce qui signifie que la capacité théorique de la piste est de 21 mouvements/heure.

La capacité opérationnelle peut être obtenue en fixant un seuil acceptable de retard ; de manière empirique, il est de 4 minutes environ. La capacité opérationnelle est alors de 1 9mouvements/heure si les arrivées sont aléatoires (loi de Poisson) et de 21 mvt/heures si elles sont uniformes.

Plusieurs autres simulations ont été effectuées en faisant varier les pourcentages des catégories d'aéronefs. Dans la mesure où le trafic n'est pas régulé à Dakar, nous avons utilisé une loi de naissance markovienne qui elle est adaptée au caractère aléatoire. Nous avons obtenu, en appliquant à la piste 36 (la piste la plus utilisée 9 8,6%) de Dakar, des graphes qui mettent en exergue le nombre de mouvements en fonction du retard moyen d'une part et du retard global d'autre part.

Retard en fonction de nombre de mouvements

Figure 26:Simulation avec 100% des aéronefs de catégorie A

La figure ci-dessus (fig 25) montre que les deux courbes pour 100% d'aéronefs de catégorie A ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 20mouvements/heure.

Retard en fonction de nombre de mouvements

Figure 2 7:Simulation avec 100% des aéronefs de catégorie B

La figure ci-dessus (fig 26) montre que les deux courbes pour 100% d'aéronefs de catégorie B ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 1 6mouvements/heure.

Retard en fonction de nombre de mouvements

Figure 28:Simulation avec 100% des aéronefs de catégorie C

La figure ci-dessus (fig 27) montre que les deux courbes pour 100% d'aéronefs de catégorie C ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 1 6mouvements/heure.

Figure 29:Simulation avec un dosage de 50% cat A, 30% cat B, 10% cat C et 10% cat D
La figure ci-dessus (fig 28) montre que les deux courbes, pour un dosage de 50%

d'aéronefs de catégorie A, 30% de B, 10% de C et 10% de D, ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 14mouvements/heure.

Figure 30:Simulation avec un dosage de 10% cat A, 10% cat B, 20% cat C et 60% cat D

La figure ci-dessus (fig 29) montre que les deux courbes, pour un dosage de 10% d'aéronefs de catégorie A, 10% de B, 20% de C et 60% de D ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 14mouvements/heure.

Figure 31:Simulation avec 20% des aéronefs de cat A, 30% cat B, 40% cat C et 10% cat D

La figure ci-dessus (fig 30) montre que les deux courbes, pour un dosage de 20% d'aéronefs de catégorie A, 30% de B, 40% de C et 10% de D ont la même allure et la saturation a lieu dans les deux cas à 14mouvements/heure.

Commentaire des simulations :

Nous constatons, après chaque simulation, que les courbes ont la même allure et la même saturation dans les deux cas (retard moyen, retard global). Ce qui revient à conclure que les retards global et moyen sont liés. Aussi avons-nous jugé utile d'établir cette relation.

350 300 250 200 150 100 50

0

0 5 10 15 20 25

retard global en fonction du retard moyen

retard moyen

Figure 32:R etard global en fonction du retard moyen

Nous constatons, en regardant la courbe précédente (fig 31), que la relation qui lie ces deux retards est linéaire (coefficient de linéarité 14).

En outre, la capacité de saturation évolue en fonction des catégories d'avions. On constate qu'elle décroît avec les catégories d'avions (ordre A, B, C et D). Elle est plus élevée pour les aéronefs de catégories A et B. Pour les cas de dosage, cette capacité de saturation est d'autant plus grande que les petites catégories (A, B) sont importantes.

Sur la courbe ci-dessous (fig 32), nous avons récapitulé toutes les courbes précédentes exprimant la capacité de saturation de la piste en fonction du retard moyen.

Récapitulatif capacité de saturation en fonction du retard

25

20

15

10

5

0

0 5 10 15 20 25
retard moyen (minutes)

cat A 100%" cat B 100% cat C 100%

cat D 100% cat A 50%, B 30%, C 10%, D 10% Cat A 10%, B 10%, C 20%, D 60%
cat A 20%, B 30%, C 40%, D 10%

Figure 33:Récapitulatif de la capacité de saturation en fonction du retard moyen

Pour une analyse fine de la figure 32 ci-dessus, nous avons adopté un retard moyen de 5 minutes sur la plate forme. Nous constatons que la capacité qui est de 18 mouvements/heure pour le dosage 100% catégorie A passe respectivement à 14 mouvements/heure pour la catégorie B 100% , à 9 mouvements/heure pour le dosage cat A 10%, cat B 10%, cat C 20% et cat D 60%. On peut alors affirmer que la capacité décroît lorsque le dosage comprend plus de gros porteurs.

Application au cas de Dakar

En passant en paramètres les données de l'aéroport de Dakar (composition du trafic hebdomadaire, infrastructure), nous avons obtenu le graphe suivant :

Figure 34:simulation avec les données réelles de Dakar

L'analyse de la courbe (fig 33) nous indique une saturation à 16 mouvements/h. Cette limite est atteinte dès que le retard moyen avoisine 5 minutes, ce qui revient à dire que la capacité théorique est de 1 6mouvements/h. En retenant un retard moyen de 4 minutes, on en déduit que la capacité pratique est de 14 mouvements/h.

capacité en fonction de la catégorie C d'aéronefs

25

20

15

10

5

0

0 20 40 60 80 100 120
catégorie C d'aéronefs

capacité en fonction de la variation de la cat C

Figure 35: Variation du pourcentage des aéronefs de la Catégorie C

Sur le graphe ci-dessus, en faisant varier le taux des avions les plus contraignants (cat

C), on constate que plus ce taux augmente, plus la capacité de saturation diminue.

2.3.3 Synthèse des deux méthodes

Les deux méthodes précédentes nous ont donné 1 6mvt/h comme capacité théorique de

l'aéroport de Dakar. Pour calculer la capacité pratique (Cp) à partir du résultat obtenu à l'aide de la méthode analytique, on multiplie le résultat obtenu par cette méthode analytique par un coefficient K (coefficient de contraction) :

C p =K×C t .

Connaissant Ct et Cp on peut calculer K

Nous tirons des différentes simulations (figures 23 à 30) le tableau suivant :

Ct

Cp

K

20

19

0,95

16

15

0,93

16

14

0,87

11

9

0,82

14

13

0,93

11

9

0,82

14

12

0,86

16

14

0,87

Une estimation de la valeur de K utilisable dans la méthode analytique est la moyenne des différentes valeurs de K obtenues par la méthode par simulation soit K=0,88

En somme, la capacité théorique de la piste Dakar est de 16 mouvements/heure tandis que sa capacité pratique est de 14 mouvements/heure.

Le manuel de référence pour la détermination de la capacité d'un aéroport (STAC 2005) de la DGAC française indique que, pour les pistes uniques, la capacité pratique varie entre 6 et 47mouvements/heure. Notre résultat nous satisfait car se trouvant bien en phase avec cette autre étude.

2.4 Cas du réseau de voies de circulation

2.4.1 Capacité d'une voie de circulation :

Rappelons que la formule suivante a été établie par l'étude effectuée au chapitre

précédent (paragraphe 1-2-1):

) max( (','))

= fnm

()

nmkk ''2()

++ -

2 1

k 1

Ltaxi

K2 =

V taxi

L e

K+

1= et

avion V taxi

Pour la simulation effectuée ici, nous avons supposé que les deux sens de la voie de circulation ont la même priorité ; ce qui conduit à n'=m'=x

Simulations numériques:

a) Cas où la longueur de la voie de circulation est supérieur à la somme de la longueur moyenne des avions et de la séparation minimale sur la voie de circulation

(Lavion+e<Ltaxi c'est-à-dire k2 >k1)

CH = max( 3600

 

nm''

+

)

k 1

() nmk2 k1

''2()

++ -

en remplaçant k2 et k1 dans cette expression de CH on obtient :

CH = 3600

V x

×

taxi

(L avion

+ +
ex
)

- e

L L

-

taxi avion

Tableau 5.Capacités horaires d'un tron çon d'une voie de circulation longue

Lavion

(m)

e
(m)

Ltaxi

(m)

Vtaxi

(m/s)

x

Capacité horaire CH

5

50

70

7

30

454

10

50

70

7

27

417

15

50

80

7

25

384

20

50

80

7

23

357

30

50

90

7,5

22

335

35

50

100

7,5

21

315

40

50

100

7,5

19

298

45

50

110

7,5

18

281

50

50

110

7,5

17

268

60

60

250

7

12

193

65

60

350

7

11

174

70

60

500

7

10

151

80

60

600

7

8

130

40

60

540

7,5

13

204

40

60

305

7,5

15

239

40

60

250

7,5

16

247

Dans le tableau ci-dessus, les données en rouge correspondent au cas de l'aéroport de Dakar. Nous pouvons dire que la capacité des arcs est d'autant plus petite que les avions sont plus longs ou que la longueur de la voie de circulation est plus grande.

b) Cas où la longueur de voie la de circulation est inférieure à la somme de la longueur moyenne des avions et de la séparation minimale sur la voie de circulation

(Ltaxi < Lavion+e c'est-à-dire k1>k2)

Tableau 6. Capacités horaire d'un tron çon de la voie de circulation courte

Lavion

(m)

e
(m)

Ltaxi

(m)

Vtaxi

(m/s)

x

Capacité horaire CH

50

60

70

7

1

360

50

60

80

7

1

315

60

60

90

7

1

280

60

60

100

7

1

252

70

60

110

7

1

229

70

60

120

7

1

210

80

60

130

7

1

193

L'exploitation des tableaux (tableaux 5 et 6) fait ressortir que, toutes choses demeurant par ailleurs constantes, cette capacité diminue lorsque la longueur de la voie de circulation augmente.

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