WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Méthodologie d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement et gestion automatique de l'aire de trafic. Application à l'aéroport de Dakar

( Télécharger le fichier original )
par Alidou SINARE, MOUSTAPHA Amadou Roufa? et Juliette de Confia
EAMAC - Ingénieur 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Caractéristiques physiques de la piste 18 /36 53

Tableau 2.Caractéristiques physiques de la piste 03 /21 53

Tableau 3.Moyens radioélectriques 54

Tableau 4. Capacité de la piste en fonction de divers scénarii 56

Tableau 5.Capacités horaires d'un tron çon d'une voie de circulation longue 67

Tableau 6. Capacités horaire d'un tron çon de la voie de circulation courte 67

Tableau 7. Récapitulatif des capacités horaires en fonction du trafic journalier 72

Tableau 8.Récapitulatif des capacités des diffé rents maillons de l'aire de mouvement 73

Tableau 9.Requêtes et réponses 97

INTRODUCTION GENERALE

Contexte du sujet et problématique

Le transport aérien joue un rôle majeur dans le développement économique globalisé que connaît le monde actuellement. Le trafic aérien mondial montre une croissance soutenue depuis une décennie avec un taux annuel de 5% environ (DGAC France1). Dans l'espace géré par l'ASECNA, cette croissance, en termes de mouvements, a été chiffrée à 3,4% 2 entre les années 2000 et 2004.

Les compagnies aériennes, de plus en plus soucieuses de leurs rentabilités économiques, développent le système de hubs. Cette croissance du trafic, conjuguée avec la mise en oeuvre des hubs, engendre un grand flux de trafic au sol pendant les périodes de pointe. Il en résulte, pour les aéroports, des contraintes en terme de capacité engendrant de nouveaux retards, pénalisant les exploitants et compromettant même quelquefois la sécurité. Ce phénomène peut être observé même sur les aéroports à faible densité de trafic habituel pour des sollicitations lors des événements occasionnels qui drainent un flux de trafic important sur ces aéroports. A titre d'exemples, quelques situations ci-dessous peuvent illustrer cela. Il s'agit du cas de l'aéroport de Niamey qui avait été fermé pour saturation lors de l'organisation du sommet de la CEN-SAD en mars 2003. Il y a aussi le cas de l'aéroport de Dakar où souvent, aux heures de pointe, les avions sont obligés d'attendre sur l'une des bretelles pendant plus d'une demi heure avant qu'un poste de stationnement leur soit attribué. Aussi, des études sur l'évaluation de la capacité et sur la rationalisation de la gestion du trafic au sol s'avèrent-elles nécessaires.

Les études de capacité aéroportuaire, en général, ont pour objet d'évaluer les performances d'un aéroport, c'est-à-dire le débit maximal de trafic, exprimé en mouvements d'avions ou en passagers par unité de temps, qu'il est capable de supporter dans des conditions satisfaisantes. La capacité constitue un élément d'aide à la décision dans le cadre de la planification de l'infrastructure aéroportuaire.

1 Bulletin de statistiques de trafic aérien DGAC, 2007

2 WWW .asecana.aero

Il est à noter que les limites de capacité, aussi bien pour les flux de trafic aérien que pour les activités aéroportuaires, sont déjà presque atteintes en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. L'Afrique et particulièrement les Etats membres de l'ASECNA semblent évoluer vers cette situation. Ceci aura d'importants impacts sur la sécurité, l'efficacité, la fluidité et surtout la ponctualité des opérations de transport aérien pouvant entraîner des conséquences économiques graves.

Objectif de l'étude

Cette étude poursuit un double objectif. Il s'agit d'une part, de proposer une méthodologie d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement et d'autre part, de concevoir et de valider un logiciel d'assistance à la gestion automatique de l'aire de trafic.

But de l'étude

Le but essentiel de cette étude est :

- d'aider les gestionnaires de l'espace et ceux des aéroports à honorer l'exigence de ponctualité imposée par les usagers de l'air (passagers et compagnies) ;

- de proposer au gestionnaire d'aéroport un outil d'aide dans l'allocation des créneaux horaires et la coordination horaire par un filtrage permettant de prendre en compte les contraintes des capacités aéroportuaires ;

- de contribuer à la régulation des flux de trafic pour éviter les surcharges sur l'espace aérien au voisinage immédiat de l'aéroport et au sol ;

- d'optimiser l'occupation des postes de stationnement.

Méthodologie

Pour mener cette étude, la méthodologie adoptée a consisté à procéder d'abord à des recherches documentaires et bibliographiques, puis à conduire des entretiens et à dépouiller des données statistiques de trafic aérien de l'aéroport Léopold Sédar SENGHOR de Dakar avant d'effectuer des simulations informatiques, d'analyser les résultats obtenus et d'en tirer les conclusions adéquates.

Organisation du mémoire

Le présent mémoire est structuré en trois parties.

La première partie est intitulée <<Généralités sur les méthodes d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement>>. Son premier chapitre, après avoir défini les concepts opérationnels, indique les différents paramètres qui influencent la capacité d'une plate-forme aéroportuaire. Son second chapitre décrit le système de circulation des aéronefs au sol, puis recense les différents acteurs intervenant sur la plate-forme. Le troisième chapitre fait un état de l'art actuel des méthodes d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement.

La deuxième partie titrée <<Évaluation de la capacité de l'aire de mouvement>>, est composée de deux chapitres. Le premier chapitre se consacre à l'élaboration d'une méthodologie d'évaluation de la capacité de l'aire de mouvement. Le second chapitre procède d'abord aux simulations numériques, à l'analyse des résultats avant de se focaliser sur leur interprétation et leur validation.

La troisième partie porte sur l'automatisation de la gestion de l'aire de trafic. Son premier chapitre présente quelques généralités sur la gestion de l'aire de trafic. Son second chapitre définit le problème posé par cette gestion de l'aire de trafic et propose une méthodologie de résolution. Son dernier chapitre, après avoir présenté les simulations numériques effectuées, se focalise sur l'analyse des résultats en vue de la validation du logiciel.

Enfin, la conclusion générale dresse un bilan de l'ensemble des résultats obtenus par l'étude et propose quelques axes forts de réflexion en vue d'un approfondissement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore