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Intégration et Généricité: Modèle ADROIT

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par Abdou NDAO
Université Cheikh Anta Diop - Ingénieur informaticien 2005
  

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Ressources Humaines

Organisation d'un ERP

PGI dont l'acronyme est Progiciel de Gestion Intégré, est l'équivalent des ERP, c'est à dire Enterprise Ressource Planning, en anglais. Ce sont des logiciels centralisant toutes les informations concernant certaines fonctions d'une entreprise. Ils s'articulent autour d'une base de données unique, un jeu de code et une interface utilisateur intégrée. 

En effet, les ERP se proposent de gérer les ressources de l'entreprise, mais encore faut-il les faire fonctionner correctement avec les systèmes déjà en place. Les progiciels de gestion intégrés (ERP) sont des applications qui, fonctionnant à travers une organisation et grâce à leur intégration, automatisent les processus d'affaires de l'organisation. 

Philippe Louchet et Frédérique Brossillon expliquent que [I.2] « La caractéristique première du PGI est son organisation autour d'une unique base de données et son rôle d'unification des systèmes d'informations.

  L'EAI est un logiciel qui permet la compatibilité et l'interopérabilité entre des applications déjà existantes, non compatibles à l'origine. Elle  permet de synchroniser et de faire communiquer

des applications hétérogènes qui n'avaient pas été conçues pour dialoguer entre elles par échange

d'informations indépendamment des plates-formes et du format des données.

Il permet de fédérer des applications mais aussi il limite le nombre des interfaces et facilite l'évolution du système. 

L'EAI à trois fonctionnalités qui sont :

Ø la connexion aux applications,

Ø la conversion des informations dans un langage commun,

le transport et le routage des informations, de l'application émettrice à l'application réceptrice. 

Les web services sont considérés comme des outils de connectivité au sein des EAI. C'est une application qui permet à client de se connecter à d'autres applications

Le web service étant donc une fonctionnalité de l'EAI, F. Casati et M-C Shan le définissent comme [I.3] une application mise à disposition sur Internet par un fournisseur de service, et accessible par les clients à travers des protocoles Internet standards.

Les web services sont des protocoles qui font communiquer des programmes écrits dans des langages de programmation différents. C'est ainsi que Patrick Kellert et Farouk Toumani ont définit techniquement un service web [I.4] comme étant une interface décrivant une collection d'opérations accessibles via le réseau à travers des messages XML standardisés.

Le MOM signifiant « Message Oriented Middleware », est également appelé Middleware asynchrone. En fait, c'est une technologie qui permet de transporter et de transformer les messages d'un point à un autre et facilite la communication entre applications.

Le concept de Middleware désigne des services destinés à faciliter l'intégration des applications au sein des systèmes d'informations. La démarche d'intégration fondée sur l'utilisation d'un Middleware consiste donc à modifier les produits existants pour permettre leur inter

fonctionnement via une plateforme d'intégration.

Moisdon J-C et Seli-Arslan définissent le Middleware à messages ou MOM ( Message-Oriented Middleware ) [I.5] comme une infrastructure logicielle de communication asynchrone qui prend à sa charge les problèmes transitoires de réseau, de connexion de machine, voire de disponibilité de machines. Ils sont utilisés pour interconnecter des applications d'entreprise

L'EDI est un concept d'échange de données informatisé visant à transférer d'application à application, à l'aide d'ordinateurs, connectés sur un ou plusieurs réseaux des données structurées selon un langage normalisé via un mode de communication électronique.

L'EII (Enterprise Information Integration) permet de coordonner des transactions impliquant différentes sources de données. Elle permet aussi à une application métier d'accéder à un ensemble de bases de données par le biais d'une vue logique unique et une interface de programmation unique.

  XML est un langage à balises permettant de décrire des documents à destination du Web, qui contiennent à la fois des données ( des mots, des images ...) et les indications sur leur rôle.

Un datawarehouse est une plateforme avec des données de très bonne qualité qui supportent des applications de type informationnel, comme les applications d'aide à la décision, ainsi que les processus dans l'entreprise.

W.H. Inmon [I.6] définit le datawarehouse comme étant une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et historisées, organisées pour le processus d'aide à la décision. En 2003, Jeff Konnen [I.7] précise que la motivation des datawarehouses, ou entrepôts de données, est de transformer des données stockées dans des systèmes d'information opérationnels en informations.

L'intégration ad hoc consiste à modifier les sous-systèmes existants pour permettre la communication des données entre les sous-systèmes à intégrer. Cette approche n'est pas antinomique de l'utilisation de standards.

On peut distinguer trois approches de l'ERP :

L'adoption complète « Comprehensive » : Dans cette approche, un ERP quasiment au complet est adopté à travers une organisation multi nationale, qui comporte plusieurs sites.

L'adoption moyenne « Middle road » : Dans cette catégorie, l'organisation qui adopte l'ERP peut y avoir un site principal ou plusieurs sites.

L'adoption vanille « Vanilla » : Cette catégorie est plutôt peu ambitieuse et peu risquée. On déploie le système dans un seul site et avec un nombre d'usagers. On n'adopte qu'un nombre restreint de modules clés. C'est l'organisation qui s'adapte à l'ERP et non l'inverse.

Philippe Louchet et Frédérique Brossillon explique comment le terme « processus » revient fréquemment quant il est question de PGI. [I.2] et pour cause : [...] `approche processuelle de l'organisation de l'entreprise est basée sur l'analyse en termes de « facteurs clés de succès » et de « chaîne de la valeur » développée notamment par Michael Porter [I.8].

Dans son livre « La mise en place des systèmes d'informations », Rigaud Louis [I.9] montre que l'approche systémique et modulaire de l'entreprise qui présente celle-ci comme la réunion de trois sous-systèmes (systèmes opérant, d'information, de décision) peut également être mobilisée pour penser l'intégration à laquelle prétend le PGI.

L'essence même de l'EAI est de décorréler les applications entre elles. Chaque application communique directement avec l'EAI, qui se charge d'acheminer les informations qu'il reçoit vers les applications destinatrices. L'EAI peut être vu comme un bus à travers lequel différentes entités vont communiquer. Ce bus va assurer diverses fonctions (transport, transformation, routage et workflow) ainsi que les services de sécurité. 

L'EAI répond à un besoin de mise en oeuvre d'une solution d'intégration rapide. Il ne nécessite pas de modifier l'architecture du SI ni les applications qu'il intègre.

 Pour fonctionner, l'EAI intègre les éléments suivants :

Ø un référentiel des objets métier de l'entreprise, un moteur de gestion de règles,

Ø des connecteurs applicatifs permettant l'interface avec les applications et les données de l'entreprise,

Ø un système de transport des informations.

Pour le transport des informations, on parle de :

Ø hub : le point central ou convergent les informations du système,

Ø Middleware : d'une manière générale, la couche logicielle qui s'intercale entre des applications et un système,

Ø MOM (Middleware orienté messages) : il s'agit d'une organisation où une application A n'attend pas la réponse de l'application B, avec laquelle elle communique, pour continuer à travailler. Dans ce cas, les communications sont gérées à l'aide de files d'attente, la communication est asynchrone.

Ø message broker : le système qui traduit les données échangées, gère les adresses et les files d'attentes des messages porteurs d'informations entre les applications. 

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle