WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Milieu familial et reussite scolaire

( Télécharger le fichier original )
par Jimmy CALIXTE
Université d'Etat D'Haiti/Faculte des Sciences Humaines - Psychologie 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.2 -Réussite scolaire et Milieu familial (les considérations socioculturelles)

Dans la littérature, nous retrouvons plusieurs auteurs qui ont étudié le rapport entre le milieu socioculturel et la réussite scolaire de l'apprenant (Coleman, 1966; Bourdieu et Passeron, 1970; Jencks et al 1972;).  Ces études sont souvent réalisées sur des thématiques qui diffèrent selon la vision théorique de l'auteur. Cependant, le milieu familial reste un dénominateur commun dans toutes ces recherches. Dans les lignes qui suivent, nous allons voir les différents paramètres socioculturels soulevés par les auteurs comme facteurs qui influencent la réussite scolaire de l'élève.

         2.2.1- Origine sociale et réussite scolaire

L'effet de l'origine sociale sur la réussite scolaire est un sujet qui n'est pas nouveau. La littérature en sociologie de l'éducation a fait état de nombreux résultats de recherches.

Si avant les années 60, la réussite (ou l'échec) scolaire était souvent expliquée à partir de la notion de « don » ou du statut de l'école fréquentée, le Rapport Coleman (1966) intitulé : « equality of educational opportunity research » a réorienté la question et a ouvert la voie à de nouvelles modes d'approches.

 

Coleman insiste précisément dans son rapport sur le fait que la fréquentation d'une « bonne » ou d'une « mauvaise » école importe peu dans la performance de l'élève. C'est au contraire le milieu familial qui peut être préjudiciable à la performance de ce dernier.

Les études qui s'inscrivent dans cette même perspective concluent que les facteurs sociaux exercent plus d'influence sur la réussite scolaire des élèves que les facteurs scolaires (Anderson et al. 1989 ; Flynn, 1999).

 

En dépit du fait que toutes ces études admettent de façon unanime que les facteurs sociaux sont déterminants dans la réussite scolaire de l'élève, nous constatons cependant, lorsqu'il faut trouver les facteurs clés de l'origine sociale qui agissent sur la réussite scolaire, les approches diffèrent. Certains soutiennent que les facteurs socio-économiques sont déterminants (Les actionnalistes), d'autres les facteurs culturels (Les culturalistes).

 

                2.2.1.1-L'approche actionnaliste

L'approche actionnaliste insiste sur l'influence des facteurs économiques sur la réussite scolaire de l'apprenant. Des auteurs comme Boudon (1973) et Bisseret (1974) soulignent que le degré de pouvoir économique engendre un système d'attitudes de l'apprenant vis à vis de l'école. Ces auteurs avancent que la position de l'élève dans le système économique confère à ce dernier la possession ou non de « l'avoir » et du « savoir ». La possession autorise des projets lointains et des plans précis d'exécution, tandis que la non possession autorise des projets à court terme, dont la réalisation semble aléatoire. Cette conception soutient que les apprenants issus d'un milieu socio-économique faible réussissent moins bien à l'école que ceux issus d'un milieu économiquement aisé.

Nous devons souligner que les actionnalistes n'ignorent pas l'incidence des facteurs culturels sur la réussite scolaire des élèves, mais selon ces derniers ces facteurs sont situés à un second plan.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand