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La théorie des cycles dans la controverse entre Keynes et Hayek

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par Ousmane Thiané DIOP
Paul Cezanne Aix en Provence - Master II Philosophie Economique 2007
  

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UNIVERSITE PAUL CEZANNE AIX-MARSEILLE III

FACULTÉ D'ÉCONOMIE APPLIQUÉE

Groupement de Recherche en Economie Quantitative d'Aix Marseille

(GREQAM)

La théorie des cycles dans la controverse entre Keynes et Hayek

Mémoire de Master Recherche en Philosophie Economique

Présenté par Ousmane Thiané Diop

John Maynard Keynes Friedrich A. von Hayek

Pragmatism versus High minded reflections

Directeur de Recherche Année 2006/2007

Professeur Jean Magnan de Bornier

Remerciements

Si je devais énumérer la liste de tous ceux qui ont contribué directement ou indirectement à la rédaction de ce présent travail, je ne pourrais m'empêcher de citer l'ensemble du corps professoral et administratif du GREQAM. Les enseignements ont été de très grande qualité tandis que l'ambiance au sein de la classe a été à la fois studieuse et très agréable : je suis fier d'avoir été dans cette promotion.

Toutefois, je ne pourrai m'empêcher de souligner le nom de celui envers qui je considère avoir contracter une dette morale, à savoir le Professeur Jean Magnan de Bornier. Je considère avoir fait auprès de vous « un stage en HPE » tandis que vos conseils m'ont permis de ne pas m'éloigner de l'essentiel. Je vous remercie pour votre disponibilité et les corrections que vous avez apportées tout au long de ce travail. Cependant, je demeure l'unique responsable des erreurs et inconsistances contenues dans ce présent document.

Mention spéciale à Gomez Rebeca pour sa confiance ainsi que sa générosité. Ses documents ont été d'un apport précieux.

Cordialement,

OTD

Aix, le 28/08/07

INTRODUCTION GENERALE

La plupart des controverses1(*) qui agitent la science économique reposent sur des conceptions différentes de la réalité économique.

Par le substantif « controverse », nous comprenons le rapport divergent et contradictoire entre les pensées de plusieurs auteurs chez lesquels il n'est émis aucun doute sur leurs remarquables qualités d'esprit parce qu'ayant suscité l'adhésion2(*) d'une brochette d'intellectuels estampillés par des académies de renommée planétaire, soit sous forme de citations, de références, de développements, de critiques, de contestation, d'admiration, de prolongements...et si ,au moins, la pensée de l'un d'entre eux est totalement corroborée par les faits, les autres auront , selon la sobre mais non moins dense formule de Tylor3(*), «pris par erreur des rapports idéaux pour des rapports réels »4(*) ou, serions nous plus concis et clairs en nous servant de la formule de Freud,  « remplacé les lois de la nature par les lois de leurs propres psychismes » ; une telle adhésion atteignant son paroxysme dans la publication de revues spécialisées et la mise en place d'écoles traditionnelles pour transmettre les dernières connaissances...Nous pouvons aussi dire qu'ils ont été aveuglés par leurs préjugés. Ainsi leurs errements proviennent moins de lacunes analytiques que d'une perception erronée5(*) ou très pauvre du processus au bout duquel s'enchevêtrent les phénomènes élémentaires avant de donner naissance à un redoutable imbroglio...

Il est stupéfiant, déroutant voire décourageant pour un jeune chercheur d'apprendre que pour répondre à des questions qui souvent semblent être à sa portée, de vieux routiers aussi compétents les uns les autres se sont placés à des points de vue extrêmement variés et ont exprimé des opinions entre lesquelles les divergences sont souvent considérables et parfois ahurissantes. En effet, l'enseignement des premières heures, le plus souvent,s'applique à dissimuler tout d'abord aux étudiants les difficultés,les lacunes et les imperfections de la science enseignée6(*).

Certainement, si l'on parvient à pénétrer la nature des notions de base de chaque auteur ainsi que leur impact dans les différentes phases d'évolution de leur système, l'on serait plus édifié, plus à même de comprendre comment on en est arrivé à ce qui au premier contact semble être une aberration. Ce qui importe lorsqu'on s'intéresse à un système théorique, c'est de connaître avant tout les fondements, les théories essentielles qu'aucun initié de bonne foi ne peut nier, les hypothèses fécondes pour les générations futures, la méthodologie adoptée, les constructions provisoires qui, soit s'écroulent ou se fortifient devant une sérieuse mise à l'épreuve et celles qui ne peuvent être acceptées qu'avec hésitation ou réserves. Il n'en sera pas autrement pour ceux qui nous occupent.

Qu'avaient ils comme objectifs ?

Le but de leur travail est celui de la science en général. Ils ont voulu comprendre les phénomènes, les rattacher les uns aux autres par des rapports particulièrement significatifs en projetant une vive lumière sur ce qui jadis fut une énigme7(*) et, en dernier lieu, élargir autant que possible la puissance humaine à leur égard. Il s'agit d'étudier la société dans sa dimension économique et d'aider l'homme à comprendre ses forces grâce à la théorie8(*) qui aura pour objet de rechercher les voies permettant de faire correspondre et concilier l'activité subjective des hommes avec les lois objectives de la nature. Ils adhérent tous à l'assertion selon laquelle après avoir expliqué ce qui explicable, il ne reste plus qu'à modifier ce qui est modifiable9(*) et à apprendre à vivre avec ce qui ne l'est pas encore.

En effet, l'essence de l'activité cognitive humaine est de comprendre les phénomènes du réel afin d'y avoir prise, c'est-à-dire de les influencer à dessein.

Notre objectif à nous est de comprendre, grâce aux diverses lectures d'auteurs d'horizons divers, et de saisir, grâce à une analyse que nous voudrions personnelle, en quoi consiste la différence de principe entre eux sur ce point essentiel qu'est la théorie des cycles. Ce ne sera pas d'essayer de découvrir une conception de l'économie qui consisterait à laisser tomber les nuances, les détails tout en s'efforçant d'atteindre l'ensemble. Au contraire, nous essaierons de déceler les moindres nuances qui les distinguent et qui constituent l'expression de leur originalité tout en n'éludant nullement les approches ou conclusions communes ou proches...

Il est à craindre que certaines parties de ce travail ne soient ni claires ni consistantes et parsemées de répétition pour des raisons pédagogiques et surtout d'erreurs. Mais, pourrions nous compter sur une indulgence légitime car il n'est pas aisé de parcourir la pensée de ces auteurs aussi profonds que multidimensionnels et à plus forte raison de pouvoir les comprendre afin d'en déceler les nuances et leurs origines.

Ainsi allons nous écouter avec un vif et neutre10(*) intérêt et une attention d'autant plus suivie ce que chacun d'entre eux tient à nous dire sur sa manière de concevoir l'économie, dont il nous promet de faire l'exploration jusqu'aux racines dernières. Pour cette raison, ce travail vaut les efforts qu'il exige de nous.

La première pomme de discorde entre ces auteurs est sans conteste la crise des années 30. Il s'agit d'une grave crise sans précédent qui secoua l'Amérique avant de se propager dans le reste des pays à économie de marché par le biais d'une surproduction accompagnée d'un niveau de chômage d'une très grande acuité. Seuls les pays à économie planifiée n'étaient pas touchés. Toutefois cette crise qui semblait avoir sonné le glas du capitalisme diffère des autres par le fait que Marx avait, dans son oeuvre maîtresse le Capital, envisagé un pareil scénario. Il disait que l'économie de marché, compte tenu de l'aliénation d'une partie du travail de l'ouvrier par son employeur et de la baisse tendancielle du taux de profit, devait connaître des difficultés dans l'écoulement des produits pour cause d'insuffisance de la consommation.

L'économie de marché venait ainsi de séjourner dans une zone que ni les néoclassiques et encore moins les classiques n'avaient crû possible, laissant les décideurs politiques dans l'obscurité totale face à une situation qui présageait d'une probable révolution.

Pour beaucoup d'observateurs sociaux, la solution semblait être sans doute dans la socialisation des moyens de production et une politique équitable de distribution des revenus devant interdire toute forme d'aliénation.

Seulement, il ne fallait pas négliger la patience et la persévérance d'auteurs tels que Keynes et Hayek. A eux deux, chacun de son coté, ils constituent probablement les ingénieurs qui ont démontré la viabilité des fondements de la libre entreprise après que Marx ait conclu à son aspect château de cartes.

Pour Keynes, la crise est due à un effondrement de l'investissement et compte tenu de la psychologie des individus et du fait que l'économie n'est pas douée de mécanismes spontanés permettant un retour à l'équilibre, cette situation peut se maintenir indéfiniment. Ainsi seule une intervention de l'Etat, par une politique budgétaire expansionniste de préférence, pourrait relancer l'économie et la mener vers le sentier du plein emploi.

L'évolution de la réalité économique a été préjudiciable à la pensée de Keynes ; la stagflation et l'échec des politiques interventionnistes de croissance l'ont mis au ban des accusés et ont injecté une plus grande pertinence à ses théories alternatives...

Les thèses développées par Hayek prennent le contre-pied de celles de Keynes, tant sur le plan du diagnostic que sur celui de la cure pour sortir de la crise et résorber le chômage. (Dostaler, 2003)

Au sens de Friedrich A V Hayek, la crise des années 30 est due à la politique d'argent facile mise en oeuvre aux USA dans les années 20 ;ce qui eut pour conséquences un mal investissement et une structure économique très inadaptée. Dans sa théorie des cycles économiques, il montre comment l'excès de crédit qui conduit à ce qu'il qualifie d'épargne forcée entre dans le circuit économique en constituant un faux signal dont la prise en compte fait aboutir à des erreurs graves. Ses propositions thérapeutiques11(*) sont de laisser l'économie prendre le temps qu'il faut pour étaler ses dimensions de fossoyeur en purgeant toutes les activités parasites et rétablir une structure pouvant s'entretenir à elle toute seule sans la moindre ingérence publique qu'il qualifie de très nocive.

Pour Hayek, l'épargne préalable est indispensable pour rendre un investissement viable alors que pour Keynes, il faut oeuvrer à ce que l'investissement soit émancipé de l'épargne et devenir la variable motrice du revenu. Cela posera le problème du mal investissement12(*) que Hayek pointe du doigt comme la principale conséquence des politiques monétaires expansionnistes avec comme corollaire l'inflation.

Globalement, il existe assez de divergences notoires dans leurs analyses et perceptions pour qualifier de controverse, duel ou opposition radicale le rapport qui les lie.

Et dés lors, qui a raison entre eux deux ou de façon moins spécifique entre les deux camps : celui des libéraux et celui des interventionnistes ? A qui revient la palme ? Chaque camp estime avoir été plébiscité par l'histoire et les récents faits économiques de grande envergure sans négliger les courants de « transhumance » au sein d'une profession qui réclame auprès des autres le sacrement scientifique.

Allons nous suivre l'exemple de Pâris, dernier héritier du trône de Troie qui fut choisi pour décerner la pomme d'or mentionnée « à la plus belle », lancée par Eris entre Héra, Aphrodite et Athéna ? Rappelons qu'il choisit de la remettre à Aphrodite sous la promesse de la plus belle femme au monde, Hélène. 

Certainement pas ! Nous ne procéderons pas hélas à un jugement13(*) aussi possible que cela sera. Tel qu'énoncé par Bachelard, l'histoire, dans son principe, est en effet hostile à tout jugement normatif. Et cependant, il faut bien se placer à un point de vue normatif, si l'on veut juger de l'efficacité d'une pensée...

Globalement, l'objet de cette étude ne s'inscrit point dans une logique manichéenne. Nous la préférons à celle de Schumpeter qui nous conseille de chercher à savoir en quoi une analyse, peu importe l'idéologie à laquelle elle est rattachée, peut enrichir notre boite à outils d'économiste.

Et c'est d'ailleurs en suivant une autre logique à laquelle il convie les économistes qu'un tel sujet sur l'Histoire de la Pensée Economique et sa critique a suscité de l'intérêt pour nous.

En effet, dans son oeuvre encyclopédique Histoire de l'analyse économique, tome I, page 26 « les avantages que nous pouvons espérer d'une telle entreprise se répartissent en trois rubriques : avantages pédagogiques, idées nouvelles et aperçus sur les démarches de l'esprit humain. » et il développera l'intérêt de la seconde rubrique dans la page suivante en ces termes : « notre esprit est susceptible de tirer une inspiration nouvelles de l'étude de l'histoire des sciences. Si certains en bénéficient plus que d'autres, il n'y a sans doute guère de gens qui n'en tirent absolument pas profit. Paresseux doit être l'esprit qui, s'écartant des travaux de son temps et considérant les vastes massifs de la pensée des siècles révolus, n'éprouve pas un élargissement de son propre horizon. »

Freud, quant à lui, nous dit : une analyse est incapable d'élucider l'actuel sans le ramener à un passé qui, sans avoir les mêmes caractéristiques que ce qui est à démystifier, ne lui imprime pas moins son cachet actuel.

En effet, l'histoire est un fondement pour le présent14(*) ; ainsi pour comprendre la pensée économique contemporaine, s'il en existe une, une référence à l'HPE15(*) semble être une contrainte.

Par ailleurs, une autre incitation à une telle exploration nous provient de Mark Blaug. Ce dernier, dans Economic Theory in retrospect, 1962, s'énonce en ces termes : « l'histoire de l'économie montre que les économistes sont portés comme tout le monde à prendre des vessies pour des lanternes et à prétendre détenir la vérité alors que tout ce qu'ils ont se ramène à une série compliquée de définition ou de jugement de valeurs déguisés en règles scientifiques. Il n'y a pas d'autres moyens de s'en rendre compte que d'étudier l'histoire de l'économie. »

C'est à cette tache que nous voudrions nous mobiliser : comprendre la pensée de chaque auteur, sa conception de la monnaie et ses liens avec l'activité productive, les variables déterminants du niveau de l'emploi, l'impact des politiques monétaires, le rôle du taux d'intérêt, les notions de prix, de marché, d'Etat...et les mettre en relation. Toutefois, une mention spéciale sera réservée à leurs divergences et convergences de vue sur la théorie des cycles.

Pour cela, nous traiterons ce sujet en trois parties :

-La première se consacrera à exposer la vie, l'oeuvre16(*) et les points clefs des pensées philosophiques des deux protagonistes ainsi que la place de la rationalité dans ce débat.

- La deuxième cherchera à établir l'arrière plan de la controverse qui nous intéresse. Elle portera donc sur leurs conceptions du capital, de l'intérêt, de la relation épargne investissement tandis que la troisième se focalisera sur l'objet de ce travail, à savoir mettre à nu les divergences et convergences de vue en ce qui concerne le cycle économique.

Sommaire

Chapitre I

Biographie et bibliographie

Philosophies économiques

La place de la rationalité

Epistémologie

. Méthodologie

. Science sociale ou science naturelle

Normatif Positif

Les statistiques

Chapitre II

Epargne, et investissement

Taux d'intérêt 

Théorie autrichienne du capital

Le mécanisme des prix

Théorie des cycles

Aspects généraux

Causes des cycles 

Mécanismes des cycles

Critique de la théorie de Hayek

Intérêt des cycles chez Keynes

Conclusion.

* 1 Une controverse n'est pas forcément négative. Elle devrait nous pousser à continuer la réflexion

* 2 Toutefois, nous ne faisons pas d'illusions. L'accueil que reçoit une théorie surtout dans le domaine des sciences sociales dépend moins des arguments véridiques qu'elle contient que du ton affectif à travers lequel elle est présentée. En effet les éléments efficaces de persuasion ne sont ni les faits ni la raison, mais l'émotion.

* 3 E.B Tylor, Primitive culture, Tome 1, 1903

* 4 La thèse lamarckienne selon laquelle les caractères acquis seraient génétiquement transmissibles est un exemple d'idéal pris pour la réalité.

* 5 Délire chronique où dominent les perceptions sans objet (hallucinations)

* 6 Les universitaires s'abstiennent généralement d'évoquer leurs différences d'opinions subtiles ou différentielles

* 7 Rendre géométrique la représentation, c'est-à-dire dessiner les phénomènes et ordonner en série les événements décisifs d'une expérience, voilà la tâche première où s'affirme l'esprit scientifique. Bachelard

* 8 Lorsqu'on se trouve face à des choses simples dont l'acquisition ne nécessite pas ou presque pas énormément d'apprentissage, nous pouvons dire que nous sommes sur une ligne droite. On n'aurait vraiment pas besoin d'indications et on peut se laisser aller au gré du vent : aurait on besoin d'une théorie d'absorption de l'eau pour une personne adulte autonome ?

Cependant, la réalité peut devenir complexe et s'assimiler à une forêt ténébreuse dans laquelle pour s'orienter vers l'essentiel, il faudrait un guide. Cette complexité atteint son paroxysme lorsqu'elle s'apparente à un labyrinthe : la caractéristique essentielle et différentielle de cette situation est que l'on peut s'y perdre sans s'en rendre compte. Dés lors, le fil d'Ariane s'avère être une nécessité dans ces réalités multidimensionnelles et dynamiques. Probablement, la théorie économique remplit la même fonction en économie. Donc, une théorie est une tentative de compte rendu sur l'essentiel de phénomènes ou faits ayant eu cours ou étant en cours. Son objet est de servir de guide, de fil d'Ariane afin d'explorer convenablement le dédale que constitue chaque situation complexe.

* 9 Marx disait : les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde différemment alors qu'il importe de le transformer...

* 10«  Ce que je dis toujours est que l'histoire  de la pensée économique n'est rien d'autre qu'une façon de présenter  l'économie politique qui est une science sociale : l'exposé neutre n'y  existe pas ; on a toujours ses préférences, qu'on le dise ou qu'on ne  le dise pas. » Professeur Makhtar Diouf, Université Cheikh Anta Diop Dakar

* 11 Assez proche d'un certain fatalisme quand même

* 12 Concept hayekien totalement absent du paradigme keynésien.

* 13 Mise en relation de deux ou de plusieurs concepts, considérés avec discernement.

* 14 Etudier l'histoire, c'est montrer le lien qui unit hier a aujourd'hui.

* 15 Histoire de la Pensée Economique

* 16 Il faut comprendre l'homme avant de comprendre l'oeuvre et comprendre la vie pour situer l'oeuvre.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille