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Influence de la canopée et du régime de défrichage sur la croissance des jeunes cacaoyers (theobroma cacao. l) dans la réserve forestière de Mbalmayo

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par Charles Noël KONGA MOPOUM
Université de Yaoundé I - DESS en Agroforesterie 2005
  

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III.2.2.2 Canopée et distribution des mauvaises herbes

La distribution des différents types de mauvaises herbes dans les classes de la canopée n'a pas été la même, les types dominant qu'étaient Chromoleana odorata et les autres dicotylédones ont été prédominants dans les classes 0-15 % et 15-30 % pour le premier puis dans les classes 30-45 % et 45-64 % pour le second, et confirme le fait que C. odorata soit une espèce de lumière capable de coloniser assez rapidement le sol dès lors que celui-ci est mis à nu. Un gradient de distribution des adventices a également été observé, la biomasse moyenne sèche des mauvaises herbes au terme des échantillonnages successifs révélant un développement plus important de ceux-ci dans les classes recevant un fort pourcentage de lumière (Tableau VII). Les zones d'ombre peuvent donc de ce fait être utilisées comme outils de protection contre la prolifération des mauvaises herbes, la lumière étant par ailleurs un des éléments essentiel à la levée de dormance des graines présentent dans le sol (Ray, 1987).

III.2.3 Régime de défrichage, performance des cacaoyers et distribution des mauvaises herbes

III.2.3.1 Régime de défrichage et performance des jeunes cacaoyers

Le défrichage à intervalle de 6 semaines n'a pas conduit à une amélioration conséquente de la croissance des plants installés par semis direct alors que chez les plants installés à racines nues les variations de la hauteur et du diamètre ont été plus importantes à 12 semaines (Fig. 13 et 16). Le régime de défrichage tout comme le fauchage des mauvaises herbes à 5-10 cm environ de la surface du sol peuvent en être les principaux responsables. Wood et Lass (1987) rapportent des résultats similaires, la biomasse moyenne sèche par jeunes cacaoyers 22 semaines après plantation ayant presque doublé lorsque les opérations d'entretiens étaient organisées à intervalle de 2 semaines avec extension à 4 semaines par rapport au défrichage à intervalle de 7 semaines ; cette biomasse étant par ailleurs 5 fois moins importante en l'absence de défrichage (Tableau IV). Osei-Bonsu et al. (1991) ont également observé l'importance de la stratégie de répression des mauvaises herbes sur la croissance des jeunes cacaoyers en constatant que 4 défrichages à 10-15 cm du sol par an était moins efficace pour stimuler la croissance des jeunes cacaoyers par réduction de la concurrence des mauvaises herbes que 2 à 4 sarclages par an ou alors l'application de 2 l.ha-1 de paraquat (herbicide) 4 fois par an.

Il a également été constaté une forte représentativité de C. odorata au terme des évaluations successives, leur contribution à la biomasse moyenne totale dans les 2 fréquences de défrichages avoisinant les 30 %. La capacité de dissémination des graines de cette mauvaise herbe qui peut atteindre des densités de l'ordre de 4000 tiges.m-² (Ivens, 1974. cit. Oppong et al., 1993) justifie une tel résultat. La faible performance des cacaoyers peut également être la conséquence du fait que C. odorata possède une base ligneuse qui lui permet de rejeter de souche lorsqu'il est âgé. Dans de telles conditions, les défrichages rapprochés et à mi-hauteur des herbes permettent de réduire la concurrence pour la lumière alors que cette concurrence au niveau racinaire reste intact, si elle n'est pas accrue par une demande plus importante en éléments nutritifs pour assurer le bon développement des pousses nouvellement émises C. odorata.

Le comportement des plants installés par semis direct dans les deux fréquences de défrichages permet dire que cette approche de mise en place est mieux indiquée que la plantation à racines nues pour faire face à la concurrence des adventices. Aucun effet du défrichage sur la croissance des plants installés par semis direct n'a été observé probablement parce que pour eux il ne s'est pas posé un problème d'acclimatation et qu'ils n'ont pas eu à subir un traumatisme de mise en place comme cela a été le cas pour les plants installés à racines nues.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault