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L'enseignant comme modèle d'acquisition de connaissances et de performances pour l'étudiant: cas de la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Douala

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par Siméon Boris Nguéhan
Université de Douala - Maitrise de Psychologie sociale 2006
  

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Chapitre 6 : La population et l'échantillon d'étude

L'étude que nous avons menée a eu pour cadre la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Douala. L'Université de Douala connaît une répartition inégale en terme d'effectif dans les quatre facultés qui la constituent.

Partagée entre huit départements d'études et treize filières, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines est, de toutes les facultés, celle qui est la moins pourvue en effectif.

6.1. Les caractéristiques des étudiants de la FLSH

La Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Douala, à la rentrée académique 2005 - 2006, compte un effectif estimé à quelque 1.300 étudiants. Cette population est composée d'un nombre sensiblement égal de garçons et de filles avec une moyenne d'âge de 21 ans. Le taux de réussite moyen y est supérieur à 50 %.

6.2. Echantillon

Dans le cadre de cette recherche, nous avons mené une enquête transversale. Et la méthode d'échantillonnage utilisée a été celle par quotas. Nous nous sommes proposé de coopter au plus trois participants (les meilleurs étudiants) par niveau et par filière et de leur remettre le questionnaire. Nous avons ainsi distribué 112 (cent douze) questionnaires.

Procédant à une méthode de collecte par dépôt-retrait, seuls 70 (soixante dix) questionnaires nous ont été retournés.

6.3. Administration de l'instrument de mesure

De prime abord, nous voulons relever le fait que notre étude, pour être exhaustive, aurait suivi la démarche inverse de celle adoptée finalement et qui consistait à obtenir auprès des services compétents les résultats globaux des étudiants des différents niveaux et filières de la FLSH, puis constituer notre échantillon à partir d'une sélection préalable des participants. Compte tenu du temps qu'une démarche comme celle décrite demandait, associée à toutes les

tracasseries administratives que cela pourrait causer, nous avons opté pour la démarche qui nous faisait gagner en temps et en débauche d'énergie.

Nous avons donc, une semaine durant27, procédé au dépôt et au retrait des questionnaires auprès des étudiants. Quand cela était possible, nous avons, avec la permission des enseignants en cours, expliqué aux étudiants le but de la recherche et, avec eux, déterminé les potentiels participants, c'est-à-dire les meilleurs d'entre eux pour leur soumettre le questionnaire. Nous nous sommes rapprochés des délégués des différents niveaux afin qu'ils nous servent de relais pour la remise et la collecte des questionnaires. Enfin, nous avons rencontré les étudiants individuellement pour leur expliquer le but de notre recherche et le type de participants que nous recherchions.

Nous avons insisté sur le fait que, à partir de leur numéro matricule porté sur le questionnaire, nous pouvions vérifier de l'exactitude de l'information donnée auprès du service de la scolarité ou même de la cellule informatique de la FLSH, notamment en ce qui concerne leur performances. Question de nous assurer que, effectivement, les participants seront parmi les meilleurs de leur niveau respectif.

6.3.1. Le questionnaire

Comme outil d'enquête, il nous a permis de recueillir les informations recherchées au moyen de questions fermées et d'un test associé (Test d'évaluation du niveau de sentiment d'efficacité personnelle). Etant entendu que, au-delà du critère de la performance retenue, il fallait en outre que l'étudiant ait commencé ses études universitaires à la FLSH de l'Université de Douala

6.3.2. La performance des étudiants

La performance des étudiants était appréciée sur la seule référence au rang obtenu pour accéder en classe supérieure. Tout en recherchant, exclusivement, ceux qui étaient parmi les neuf premiers de leur classe. Ce critère, contrairement à tout autre, nous permettait d'interroger à la fois les étudiants des niveaux intermédiaires, mais surtout ceux du niveau I qui, au moment de notre enquête, n'avaient pas encore connu une évaluation permettant de les classer.

27 Du 23 au 27 janvier 2006

6.3.3. Le choix du modèle

Parmi les participants, quelques-uns (6) ont dit ne pas avoir de modèle parmi le corps enseignant de la FLSH. Le dépouillement s'est focalisé sur ceux des participants (64) qui ont dit avoir un modèle, afin de déterminer les composantes qui contribuent significativement au choix d'un modèle dans le corps enseignant. Six critères ont été mis en relief, représentant les thèmes du questionnaire. A chaque thème nous avons associé différentes variables permettant d'apprécier le degré de corrélation du thème d'avec les performances des étudiants.

Il s'est agi de questions fermées à deux modalités de réponse (Oui et Non) pour l'ensemble des thèmes à l'exception du thème 7 qui est un test d'évaluation du sentiment d'autoefficacité et dont les modalités sont basées sur une échelle de Lickert ; le thème relatif à l'identification comportant les variables suivantes : numéro matricule, département d'étude, niveau d'étude, sexe, l'âge et la possession ou non d'un modèle.

6.3.4. L'outil statistique

Le logiciel SPSS 10.0

Le progiciel SPSS 10.0 pour Windows nous a permis de donner une lecture statistique et le traitement des données recueillies sur le terrain.

Le tri plat ou analyse univariée

Le tri plat nous a permis de donner une analyse descriptive de chacune des variables.

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson

Nous avons utilisé, comme test statistique, le coefficient de corrélation28 qui nous a permis à la fois de mesurer l'association linéaire entre deux variables et, par conséquent, de vérifier ou non les hypothèses émises.

Tout en sachant que le coefficient de corrélation linéaire de Bravais-Pearson de deux variables X et Y se définit de la manière suivante :

 

avec

28 Les valeurs du coefficient de corrélation varient entre -1 et 1. Le signe du coefficient indique la direction de la relation, et sa valeur absolue indique la force, de grandes valeurs absolues indiquent de fortes relations.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote