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De l'information à  sa représentation: vers un diagnostic territorial, cas de la nouvelle province de la Tshopo - RDC

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par Antoine LAVIS
Université catholique de Louvain - Bio-ingénieur en aménagement du territoire 2009
  

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3. Outils de l'aménagement du territoire

Le développement harmonieux des évolutions d'un espace nécessite la synergie d'acteurs et de moyens différents. Parmi ceux-ci, les systèmes d'information géographique, alimentés par leur base de données, permettent une foule de manipulation de l'IG, dont la production cartographique. Celle-ci est un support de choix dans l'élaboration de diagnostics territoriaux, prémisse obligatoire à toute conception de projet, d'aménagement du territoire.

3.1. Le système d'information géographique

L'expression système d'information géographique (SIG) est maintenant utilisée de manière générique pour qualifier n'importe quelle capacité informatique de manipulation de données géographiques (BERNHARDSEN., 2002). Un SIG comprend non seulement des outils informatiques (hardware et software), mais aussi un schéma conceptuel utilisé pour alimenter des cartes et créer des produits cartographiques.

Plus spécifiquement, les fonctions hardware et software d'un SIG appartiennent à trois dimensions (figure 5) : geodatabase avec l'acquisition et la vérification, la compilation, le stockage, la mise à jour et le changement, la gestion et l'échange ; la dimension géovisualisation avec la manipulation, l'extraction et la représentation ; et le géotraitement avec l'analyse et la combinaison. Toutes ces opérations sont effectuées par le SIG sur les données géographiques qui composent la base de données (BERNHARDSEN., 2002).

Figure 5 : Les trois dimensions d'un SIG
(Source : PERRIER BRUSLE., 2009)

Les données géographiques vectorielles, en opposition au format « raster »8, sont des données représentées soit par des points, des segments ou des polygones et qui possèdent toujours une double caractéristique.

D'une part la donnée est géoréférencée, c'est-à-dire liée à une position spécifique sur la surface terrestre à travers un système de coordonnées comme par exemple le système longitude latitude, (exprimé en degrés, minutes et secondes) et qui se base sur la latitude 0 de l'équateur et le méridien 0 de Greenwich, situé en Angleterre. Les attributs sont la seconde caractéristique d'une donnée géographique, ce sont des informations descriptives ou sémantiques qui qualifient la donnée.

3.2. La base de données

Une base de données (BD) est une collection de données reliées, les données étant des faits enregistrables ayant une signification commune. Comme mentionné supra, elle est indissociable de la définition d'un SIG et, de même que ce dernier, une BD représente des aspects du monde réel appelés microcosmes dont sont abstraites les données par

8 Mode de représentation et de stockage des données spatiales par une matrice régulière de cellules ou pixels couvrant un espace déterminé (CONDOM, 2006)

l'entremise d'un modèle de données, un ensemble de concepts décrivant la structure de la BD (ELMASRI et al., 2004).

L'élaboration en 4 étapes d'un modèle de données de BD descriptif de la réalité est présentée ci-dessous (figure 6). Tout d'abord, un premier modèle conceptuel analyse la réalité géographique de la région d'étude, ensuite, le modèle logique ou relationnel dans notre cas, propose d'apporter une solution plus formelle au modèle conceptuel avant finalement, sa mise en application au travers du modèle physique qui contient les données proprement dites. Celles-ci peuvent alors être gérées de multiples façons via un logiciel particulier, un système de gestion de base de données (PERRIER BRUSLE., 2009).

Figure 6 : Etapes d'élaboration d'un modèle de BD
(Source : PERRIER BRUSLE., 2009)

La base de données relationnelles (BDR) tient une place prépondérante depuis sa mise sur le marché en 1970 et est à l'heure actuelle la méthode la plus courante pour organiser et accéder à des ensembles de données (AUDIBERT., 2009).

Son succès tient de sa simplicité qui organise l'information en blocs cohérents liés par des relations claires et par sa flexibilité de manipulation (PERRIER BRUSLE., 2009). Cette dernière est permise par un système de gestion de bases de données (SGBD) qui est un programme permettant à l'utilisateur d'interagir avec la BD.

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