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De l'information à  sa représentation: vers un diagnostic territorial, cas de la nouvelle province de la Tshopo - RDC

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par Antoine LAVIS
Université catholique de Louvain - Bio-ingénieur en aménagement du territoire 2009
  

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3.2.2. Les Territoires

L'UCL possède les limites territoriales les plus en accord avec la réalité. En effet, ces données basées sur les rivières-frontières possèdent une précision de loin supérieure à celle du RGC. La concentration de l'énergie accordée aux rivières-frontières est justifiée dans un pays où ces éléments naturels sont des points de repères univoques pour les délimitations d'espaces territoriaux.

Bien que, dans l'ensemble, elles soient très proches des réalités hydrographiques, certaines limites ont été modifiées (déplacement d'une frontière, « légèrement décalée », sur une rivière) ou juste améliorées (ajustement d'une frontière trop rectiligne par rapport à la sinuosité d'une rivière). Dans ces deux cas, peu de rivières ont fait l'objet de changement ce qui laisserait sous-entendre que la surface territoriale ainsi modifiée est minime. Au contraire, ces « maigres » changements apparents pour l'ensemble de la Tshopo sont de

480 km2 de superficie attribués à la nouvelle Province au détriment de ses Provinces limitrophes.

Cette étendue équivaut à 3 fois celle de la Région Bruxelles-Capitale. Cet exemple explicite la « disproportion territoriale » de la RDC mais, explicite également la quantité de travail à effectuer sur les limites territoriales et en particulier sur les rivières-frontières.

3.2.3. Les Collectivités

Les Collectivités, 5ème niveau administratif après le Territoire, proviennent du RGC et leur agrégation à l'échelle supérieure ne correspond pas aux Territoires UCL. La première modification des Collectivités a permis le calage de ces dernières sur l'échelle administrative supérieure.

La seconde modification, sur base des « rivières-frontières » et des « localités-références » (couplage des localités UCL correctement géoréférencées et de la BD CEI qui localise chaque localité dans sa Collectivité) permet de finaliser l'ajustement des limites des Collectivités RGC.

Ces importantes modifications sont détaillées en annexe D via les superficies de chaque Collectivité avant et après la mise à jour. En moyenne, la superficie de chaque Collectivité a été modifiée de 113 km2. En outre, les modifications peuvent être très conséquentes (jusqu'à 1000 km2) d'où un écart-type important de 408 km2.

3.2.4. Infrastructures routières

La mise en cohérence des BD UCL et RGC effectuée sur base d'un critère morphométrique de chacun des réseaux a permis d'unir les 8 000 km du réseau UCL correctement géoréférencés avec près de 2 500 km du réseau routier RGC. Encore une fois, le RGC est plus exhaustif que l'UCL mais soufre d'une grande imprécision (à la lumière des Landsat toujours)

Ni les interviews d'enquêteurs ni leur rapports n'ont permis une amélioration significative de la BD. Le RGC reprend la toponymie officielle qui ne reflète aucunement la réalité. En effet, l'appellation de routes « nationales » n'est pas en accord avec les réalités de terrain.

Par exemple, les axes Kisangani-Bafwasende et Kisangani-Opala, respectivement la RN4 et RN7, sont tous les deux des routes nationales, la première est plane, large et de bonne qualité (réhabilitée par l'UNOPS) ce qui permet un flux important de biens et de personnes entre Kisangani et l'Est (Isiro, lac Albert, l'Ouganda,..). La seconde, quant à elle, est très accidentée, très ensablée et sans bac en activité pour traverser l'importante rivière Lobaie, une petite centaine de kilomètres après le départ de Kisangani, à moins d'un tiers de la distance qui la relie à Opala.

A travers cet exemple, il parait évident que placer ces deux routes sur un même pied d'égalité sous la dénomination « Route Nationale » reviendrait à aplanir les réalités du réseau de communication de la Tshopo. A cet égard, la typologie des tronçons routiers UCL basé sur la fréquence de la liaison (habituelle, peu fréquentée ou fréquentée exceptionnellement) reflète mieux les dynamiques de communication induites par l'état, l'accessibilité du réseau routier.

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