WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Utilisation du Bersim coupé à  deux stades différents pour la production laitère en zone irriguée

( Télécharger le fichier original )
par Ahmed EZZAHIRI
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat Maroc - Thèse pour le doctorat Vétérinaire 1977
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.4- Production des matières azotées du lait

Au cours de la période expérimentale, nous n'avons pas enregistré de différence significative (au niveau de 5%) entre les taux des matières azotées du lait des deux lots. Cependant l'élimination des deux dernières semaines de cette phase du lot E, fait apparaitre une différence significative au niveau 5% ; ceci est à mettre en relation avec les consommations plus fortes de M.A.D et d'énergie du lot E par rapport au lot T. Ce résultat est conforme aux travaux de nombreux auteurs (ROOK 1961) ; ARMSTRONG et PRESCOTT 1971..). Ainsi DONKER et MOHRENWEISER (1968) trouvent que la teneur du lait en protéines de la coupe précoce de la luzerne est significativement différente (P<0,05) de celle de la coupe tardive.

Ces résultats sont analogues à ceux trouvés par CHAAIBI (1975) ; MAHESJWARI et TALAPTRA (1975) ; cependant, ils sont inférieurs à ceux enregistrés par SARAN et Jackson (1967), et GUPTA et JACKSON (1968). Tous ces auteurs ont travaillé sur le bersim.

II- BILAN ENERGITIQUE ET AZOTE : 1. Bilan énergétique :

Le bilan est fait avec l'énergie nette. Nous constatons chez les deux lots un excédent énergétique au cours des 3 phases de l'assai, avec en particulier un excédent énergétique plus élevé chez, le lot E que chez le lot T pendant la période expérimentale.

Par ailleurs le poids des animaux des deux lots reste pratiquement constant.

A priori, cet excédent parait fort surprenant, surtout que la production laitière potentielle des vaches n'est pas atteinte. Cependant quelques considérations peuvent expliquer en partie ce gaspillage apparent d'énergie. En effet, la prolongation de la position débout accroit l'extrachaleur ; c'est ainsi dans une étude rapportée par DELAGE (1975) la dépense énergétique supplémentaire due à la position debout pendant 15h est de 600Kcal/24h ; alors que normalement la position couchée dure environ 16h.

Par ailleurs, la ration des deux lots est excédentaire en azote, il est possible que l'efficacité de l'énergie métabolisable diminue en raison du coût de la désamination, de la synthèse de l'urée et par suite de l'excrétion urinaire plus abondante de ces composés organiques.

Egalement, il faut signaler, l'altération de la production laitière en raison des mammites et qui diminue l'efficacité alimentaire du bersim. D'un autre côté, l'influence des facteurs liés aux conditions climatiques pour ne citer que la boue, est loin d'être négligeable. En effet, les vaches ingèrent des quantités élevées de boue collées aux feuilles et aux tiges, surtout du bersim jeune et que nous ne pouvons pas contrôler. En revanche, les échantillons des fourrages utilisés pour la détermination de la matière sèche sont relativement propres. De ce fait, nous risquons de surestimer les quantités de fourrage et par le même d'énergie ingérée par les vaches.

Par ailleurs, CHAAIBI (1975) a utilisé la même méthode, et confirme la valeur nutritive du bersim (0,69 UF/kg M.S).

A travers cet essai, il parait que la valeur du bersim jeune pour la production laitière est de 13 kg du lait à 4% de M.S contre 12 kg pour le bersim normal (en sus de l'entretien).

Cependant ces valeurs sont inférieures à celles trouvées par CHAAIBI (1975), ceci réside dans plusieurs raisons.

- Les conditions climatiques qui ont régné cette année lors du déroulement de notre essai, sont plus mauvaises que celles de l'essai de 1975.

- La nature de la litière qui impose une autre mode de vie inhabituelle. Ce problème ne se posait pas à l'essai de 1975.

- Le développement spectaculaire des mammites n'a pas épargné les deux lots, quoiqu'il a affecté surtout le lot E et a réduit la production laitière.

Il ressort de cette étude que l'effet environnement est loin d'être négligeable.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon