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L'informatisation des bibliothèques universitaires algériennes : état des lieux et perspectives d'avenir

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par Hakim BENOUMELGHAR
Université d'Alger - Magister en bibliothéconomie et sciences documentaires 2002
  

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Figure 14 : Sources de financement de l'informatisation des BU

Deux bibliothèques n'ont pas donné de réponse à cette question : la BU Emir Abdelkader et la bibliothèque du CU-Djelfa.

Nous constatons que le volet financier des projets d'informatisation des bibliothèques universitaires répondantes dans leur majorité, 11 bibliothèques sur 13, est pris en charge par les établissements universitaires qui les chapeautent.

Les bibliothèques qui ont conduit leurs projets informatiques avec leurs propres moyens financiers se ramènent à trois : le CU de Oum-El-Bouaghi, l'E.N.Polytechnique et le CU de Laghouat.

Les deux autres catégories de réponse : MESRS et Un organisme étranger n'ont pas été mentionnés par notre population de recherche.

14- Quel est le montant du budget réservé à cette opération ?

Les rares sujets qui ont répondu à cette question ont fourni des réponses imprécises et non chiffrées :

§ la BU de Boumerdès déclare qu'un dixième (1/10) du budget de la bibliothèque est consacré aux besoins de l'informatisation,

§ le montant consacré à cette action pour la BU-Mentouri (Constantine) n'est pas encore déterminé.

§ enfin la BU d'Alger, outre les crédits consommés par l'informatisation ne sont pas déterminés, son responsable souligne que ceux-là sont inclus (dilués) dans le budget global de la bibliothèque.

Ces réponses nous amènent à déduire que les responsables des bibliothèques ne maîtrisent nullement le chapitre financier des opérations d'automatisation qu'ils engagent. Cette action implique, rappelons-le, des frais d'investissement, qui sont consentis sur le matériel et les programmes informatiques, l'installation et l'aménagement du site, mais aussi des frais récurrents.

Ces derniers s'étalent dans le temps et sont incompressibles à l'image de ceux requis pour la maintenance du système, le consommable informatique, l'achat des cédéroms bibliographiques ou les frais de communication pour une opération de déchargement en ligne de notices bibliographiques. Les coûts de ces opérations, paraît-il, échappent totalement aux responsables des bibliothèques.

II 2.2.4- L'informatisation locale (questions 15-21) :

15- Indiquez les éléments d'information suivants portant sur le logiciel que vous utilisez :

- nom du logiciel

- le fournisseur du logiciel,

- type du logiciel (intégré ou modulaire),

- fonctionnalités bibliothéconomiques assurées,

- architecture (monoposte et/ou multiposte),

- existence ou non d'une interface Internet.

La figure 15 (page suivante) présente les données portant sur les logiciels utilisés dans les bibliothèques universitaires informatisées et qui ont répondu à notre questionnaire au nombre de quinze.

Ce qui ressort de ce tableau, c'est que huit BU appartenant à huit importantes universités du pays ont adopté le logiciel de gestion des bibliothèques développé par le CERIST à savoir Syngeb.

La bibliothèque centrale de l'Université d'Alger, après qu'elle a eu à utiliser des SGBDR et des applications développées localement par le personnel ou des étudiants stagiaires au sein de la bibliothèque, a finalement opté à s'équiper du logiciel Syngeb et a décidé d'ailleurs de l'implanter dans plusieurs bibliothèques d'instituts de l'Université.

Les BU de Blida, Tizi-Ouzou et d'Annaba qui ont sollicité le CERIST en vue de la préparation du projet d'informatisation notamment la réalisation du plan directeur adapté à la situation de chacune d'elles ont choisi le logiciel diffusé par cet organisme.

L'intérêt qu'a suscité ce programme informatique (SYNGEB) auprès des bibliothèques de Blida, Tizi-Ouzou, Annaba, Alger qui l'ont adopté, très tôt pour certaines comme cette dernière ou la BU-Mentouri en 1998 semble avoir eu un effet d'entraînement sur d'autres bibliothèques telles les BU de Tlemcen, Boumerdès et Batna.

Les détails donnés par les responsables des bibliothèques concernant ce logiciel sont divergents à l'exemple du type qui a eu deux réponses différentes : intégré et modulaire.

Il faut dire que SYNGEB est un logiciel constitué de plusieurs modules, chacun est dédié à une fonction particulière, ce qui fait de lui un logiciel modulaire. Cependant l'intégration de ces différents modules en une seule application lui donne l'aspect d'un logiciel intégré. Les divers modules dont il est composé communiquent entre eux, c'est-à-dire, l'un peut utiliser les données que recèle un autre, comme le module de prêt qui exploite le fichier bibliographique géré par le module de gestion de bases de données bibliographiques SYNGEB.

Ce logiciel est commercialisé sous deux options : soit en entier, et dans ce cas toutes les fonctionnalités sont intégrées, soit par modules, il s'agit des fonctions dont les bibliothèques expriment un besoin pressant et sans pouvoir acquérir tout le logiciel. Ceci explique la variété des réponses données aux fonctionnalités assurées par SYNGEB.

Bibliothèques

Nom du logiciel

Fournisseur

Type

Fonctionnalités

Architecture

Interface Internet

Monoposte Multiposte

Université d'Alger

SYNGEB

CERIST

Intégré

-

-

Oui

Oui

Université de

Tizi-Ouzou

SYNGEB

CERIST

Modulaire

Sous Windows

-

Oui

Oui

Université de Blida

SYNGEB

CERIST

Modulaire

Acquisition, inventaire, gestion du prêt, recherche bibliographique

Oui

-

-

Université de Boumerdès

SYNGEB

CERIST

Modulaire

-

Oui

-

-

Université de Tlemcen

SYNGEB

CERIST

Intégré

-

-

Oui

Oui

Université d 'Annaba

SYNGEB

CERIST

Intégré

Acquis., inventaire, catalogage, prêt, rech. bibliog.

-

Oui

-

Université Mentouri (Constantine)

SYNGEB

CERIST

Intégré

Toutes les fonctions

-

Oui

Oui

Université Emir Abdelkader (Constantine)

ZENITH

Développé localement

Intégré

Catalogage, prêt, recherche bibliographique

-

Oui

-

Université de Batna

SYNGEB

CERIST

Modulaire

Acquis., catalogage, indexation, rech. bibliog.

-

Oui

-

Centre univ. de Djelfa

-

-

-

-

-

-

-

Centre univ. de Béchar

-

Développé localement

-

-

-

Oui

-

Centre univ. de Guelma

HAMISOFT SERVICE

Développé localement

Intégré

Catalogage, prêt, recherche bibliographique

Oui

-

-

Centre univ. de

Oum-El-Bouaghi

GPRET

Sté informa-tique locale

Intégré

Sous Dos / Clipper

-

Oui

-

Centre univ. de Laghouat

BIBLIOTHEQUE

Cre de calcul

Intégré

-

Oui

-

-

E.N.Polytechnique

TAURUS

Cre de calcul

Intégré

Catalogage, prêt, recherche bibliographique

-

Oui

Oui

Figure 15 : L'équipement logiciel des bibliothèques universitaires

Le responsable de la BU-Batna a évoqué la fonction indexation comme étant assurée par SYNGEB. Cette information s'est avérée erronée après vérification auprès du service chargé du développement de ce logiciel au niveau du CERIST. Le Syngeb, nous dit-on, est capable de gérer une liste d'autorité (ex. Rameau) mais ne peut exécuter une indexation automatique.

Le tableau précédent (figure 15) nous renseigne aussi sur l'architecture d'utilisation de SYNGEB dans les bibliothèques qui l'ont adopté. Nous constatons aussi que sa mise en oeuvre est faite en réseau dans les trois quarts des bibliothèques qui l'utilisent. Ceci veut dire que plusieurs opérateurs peuvent travailler sur la base de données bibliographiques simultanément notamment pour faire des modifications, la saisie de nouvelles notices ou la gestion des opérations de prêt.

Le recours au monoposte par les BU de Blida et de Boumerdès est-il dû à un éventuel manque de matériel informatique ou de personnel qui sait manier ce logiciel ?

Il y a lieu d'ajouter aussi qu'uniquement quatre BU ont Syngeb équipé d'une interface Internet permettant notamment la mise en ligne du catalogue de la bibliothèque.

Les autres logiciels cités par les bibliothèques répondantes sont soit développés localement, souvent en collaboration avec le centre de calcul de l'établissement universitaire de rattachement, c'est le cas des bibliothèques de l'Emir Abdelkader, CU de Guelma, CU de Laghouat et le CU de Béchar, soit obtenu auprès d'une société de services informatiques, c'est le cas du CU de Oum-El-Bouaghi.

TAURUS a été fourni à la bibliothèque de l'E.N.Polytechnique par le centre de calcul (CC) de cette dernière.

Le conservateur de cette bibliothèque nous a souligné sa désapprobation du choix fait par le CC. Outre le fait qu'il ne soit pas consulté lors de l'achat du logiciel, il souligne notamment l'inadéquation de ce logiciel aux activités d'une bibliothèque (ce logiciel, selon ses propos, est destiné à la gestion des services d'archives).

Il convient de noter qu'aucun des logiciels développés localement n'est équipé d'une interface Internet et ceux-ci comportent généralement quelques fonctionnalités, par exemple, le catalogage, le prêt ou la recherche. Hamisoft Service (le logiciel utilisé par la BCU de Guelma) fait exception puisqu' il assure même la fonction de bulletinage.

16- Est-ce que votre logiciel permet l'importation et l'exportation de notices bibliographiques ?

Il y a huit bibliothèques universitaires qui ont répondu par Oui à cette question. Elles sont toutes utilisatrices du logiciel SYNGEB développé et diffusé par le Cerist (voir la figure 16).

Le reste des bibliothèques informatisées au nombre de sept déclarent que leur logiciels ne permettent pas cette fonction de dérivation de notices bibliographiques de sources extérieures ou celle consistant à partager le réservoir bibliographique constitué sur place avec d'autres bibliothèques.

Elles utilisent sept logiciels différents. Six d'entre eux sont développés localement à savoir : ZENITH, BIBLIOTHEQUE, HAMISOFT SERVICE, GPRET, et un autre utilisé par la BCU-Béchar dont on nous a pas donné le nom. TAURUS utilisé par la bibliothèque de l'ENP est un logiciel acheté et fourni par le centre de calcul de l'Ecole.

Logiciel

Capacité

à l'importation et

à l'exportation

Bibliothèques utilisatrices

SYNGEB

Oui

U. d'Alger, U. De Tizi-Ouzou, U. de Blida, U. de Boumerdès, U. de Tlemcen, U. Mentouri (Constantine), U. de Batna, U. d'Annaba

ZENITH

BIBLIOTHEQUE

HAMISOFT SERVICE

GPRET

TAURUS

et deux (2) autres logiciels non identifiés

Non

U. Emir Abdelkader (Constantine)

CU de Laghouat

CU de Guelma

CU de Oum-El-Bouaghi

E.N.Polytechnique

CU de Bechar, CU de Djelfa

Figure 16 : Capacité des logiciels utilisés à l'import-export

de notices bibliographiques

Il ressort de ces données que les initiatives locales (au niveau des bibliothèques universitaires) ayant pour objectif la conception et la mise en place de programmes informatiques adaptés aux besoins de la bibliothèque ne prennent pas en compte l'aspect normatif qu'impliquent les opérations effectuées spécifiquement par une bibliothèque. L'échange de données bibliographiques et l'exploitation de celles d'origine externe (Cédéroms, réseaux,...), n'ont pas été intégrés dans les fonctionnalités et les potentialités prévues par les concepteurs de ces logiciels. Ceci nous amène à dire aussi que cet aspect de normes soit il échappe même aux responsables des bibliothèques, puisque c'est eux en théorie qui pilotent les projets d'informatisation, ce qui est regrettable, soit il a été sciemment ignoré vu l'urgence de disposer d'un outil logiciel à même d'alléger les tâches quotidiennes au niveau des bibliothèques. Ajouté à ceci l'insuffisance des ressources financières pouvant prendre en charge un projet de développement informatique tenant compte de toutes les facettes et faisant appel à des experts dans le domaine spécifique des bibliothèques.

17- Indiquez les fonctions bibliothéconomiques qui sont informatisées, en cours, à l'étude ou non informatisées ?

Les données représentées dans le tableau ci-dessous concernent quatorze (14) bibliothèques. La BU-Emir-Abdelkader n'a pas fourni de données sur l'état d'informatisation des différentes fonctions documentaires.

Fonctions

Informatisée

En cours

A l'étude

Non informatisée

Acquisitions

6

6

1

1

Catalogage

5

8

0

1

Prêt

4

8

1

1

Bulletinage

2

5

2

5

Recherche documentaire

6

6

1

1

Figure 17 : L'état de l'informatisation des tâches documentaires au niveau des bibliothèques universitaires

Il ressort de ce tableau que la plupart des fonctions sont automatisées ou en cours, exception faite de la fonction de bulletinage qui accuse un retard remarquable puisque la moitié des bibliothèques informatisées étudiées n'a pas réalisé son automatisation.

L'urgence, paraît-il, est ailleurs. La préoccupation des responsables des bibliothèques est portée sur les tâches fastidieuses effectuées quotidiennement et avec une fréquence remarquable telles le prêt, le catalogage et une autre fonction facilitant aux lecteurs le repérage et l'identification des ressources de leur bibliothèques : la recherche documentaire. Elle se manifeste par le nombre de bibliothèques qui ont soit finalisé l'automatisation de ces tâches, soit cette opération est en voie de réalisation qui s'élève à 12, soit le taux de 85,71 %.

Nous faisons remarquer qu'il n'y a qu'une seule bibliothèque (celle de l'Université d'Alger) qui déclare avoir automatisé l'ensemble des fonctions bibliothéconomiques (Acquisitions, catalogage, prêt, bulletinage et la recherche documentaire) et dans quatre bibliothèques (Boumerdès, Tlemcen, Mentouri, ENP), elles sont en voie de l'être.

A juillet 2001, l'informatisation locale se présentait ainsi dans les BU répondantes.

A propos des logiciels utilisés pour la prise en charge de ces fonctions, il s'agit de SYNGEB pour les acquisitions dans 8 bibliothèques, de TAURUS dans un seul cas et de trois autres logiciels développés localement ou par une société de services informatiques : HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE et un autre logiciel non identifié (voir la figure 18).

Figure 18 : Les fonctions informatisées et les logiciels utilisés.

Fonctions informatisées ou en cours

Nombre de bibliothèques

Logiciels utilisés

Acquisitions

12

SYNGEB (8 cas), TAURUS,

HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE,

1 logiciel non identifié

Catalogage

11

SYNGEB, TAURUS, HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE, GPRET,

1 logiciel non identifié

Prêt

12

SYNGEB (7 cas), BIBLIOTHEQUE,

TAURUS, GPRET, HAMISOFT SERVICE, 1 logiciel non identifié

Bulletinage

7

SYNGEB (5 cas), TAURUS, HAMISOFT SERVICE

Recherche documentaire

12

SYNGEB (8 cas), TAURUS, GPRET,

HAMISOFT SERVICE,

BIBLIOTHEQUE, 1 logiciel non identifié

Le catalogage est assuré par SYNGEB (dans six bibliothèques), TAURUS, HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE, GPRET et un autre dont le nom n'a pas été communiqué.

Le prêt est pris en charge par SYNGEB (dans 7 cas), TAURUS au niveau de la bibliothèque de l'ENP et par les quatre logiciels développés localement.

La recherche documentaire est automatisée dans 12 bibliothèques. Sept d'entre elles utilisent SYNGEB et dans le reste des bibliothèques ce module est assuré par TAURUS, GPRET, HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE et un autre dont le nom n'a pas été fourni.

Le bulletinage, qui consiste à suivre l'arrivée des numéros des périodiques auxquels est abonnée la bibliothèque, est évoqué comme étant informatisé dans 7 cas. HAMISOFT SERVICE utilisé par la BCU de Guelma et TAURUS (ENP) assurent cette fonction. Dans cinq cas, c'est le logiciel du CERIST qui est signalé.

Renseignement pris auprès des personnes qui ont oeuvré pour le développement de ce logiciel, on déclare que le SYNGEB ne permet pas actuellement la fonction de bulletinage, mais elle est en voie de réalisation. Cette information nous a fait penser à une confusion faite par les responsables des bibliothèques entre deux fonctions appliquées sur les publications en

série : le bulletinage et la gestion du catalogue des périodiques.

Ces données nous permettent de dire que les logiciels maison même s'ils ne permettent pas à présent l'échange bibliographique, assurent nonobstant les différentes fonctions bibliothéconomiques et certains intègrent la fonction de suivi des états de collections périodiques (HAMISOFT SERVICE), qui n'est pas prise en charge par SYNGEB.

18- Utilisez-vous une liste d'autorité automatisée pour l'indexation ?

Oui : aucune réponse

Non : 12

Cinq bibliothèques parmi celles informatisées (15) étudiées n'ont pas répondu à cette question. Nous constatons que l'indexation est toujours basée sur des outils imprimés est effectuée manuellement.

Le CERIST qui a développé le SYNGEB, et assure son implantation dans divers services documentaires universitaires, administratifs ou d'entreprises, suggère, lors des actions de promotion du logiciel développé, l'acquisition de la liste d'autorité RAMEAU, utilisée localement pour la tenue des bases de données (ALGERIANA, BIBNAT, ASA).

19- Quel format de catalogage utilisez-vous pour la saisie des notices bibliographiques ?

Les réponses données à cette question peuvent être classées en deux catégories :

- le format Unimarc est utilisé par sept bibliothèques. Il s'agit de celles qui travaillent avec le logiciel SYNGEB. Celui-ci gérant d'autres structures de format telles ISBD ou ISO 2709 est utilisé par une huitième bibliothèque qui opte pour la présentation ISBD des notices bibliographiques,

- des formats de catalogage ''propriétaires'' tels le format TAURUS lié au logiciel du même nom ou des formats libres. Ceux-ci sont signalés par cinq bibliothèques ayant développé elles-même le logiciel de gestion qu'elles utilisent ou acquis auprès d'une société de services informatiques.

Rappelons que la gestion du format Unimarc, comme mise en évidence plus haut, est indispensable pour permettre l'échange de notices bibliographiques entre les différents systèmes informatiques des bibliothèques.

Les données présentées dans le tableau ci-dessous recoupent celles données à la question n°16.

Format

Logiciel utilisé

Unimarc

SYNGEB (7cas)

ISBD

SYNGEB (1cas)

ZENITH (1 cas)

Format TAURUS

TAURUS (1 cas)

Libre

HAMISOFT SERVICE, BIBLIOTHEQUE, GPRET

2 logiciels non identifiés

Figure 19 : Formats de catalogage utilisés

Il y a lieu de faire remarquer que les logiciels développés localement ne permettent pas l'importation et l'exportation de notices bibliographiques.

Ceci dénote le manque de professionnalisme des équipes ayant mené les projets d'informatisation dans les bibliothèques : la conception de l'outil d'automatisation des activités de la bibliothèque n'a pas dépassé la dimension locale et l'étendue des retombées escomptées ne dépassent pas les limites intra muros.

L'interaction avec les autres bibliothèques, notamment le partage des ressources bibliographiques mises sur machine et l'accès distant au catalogue n'ont pas été envisagés.

Cette situation ne peut avoir pour conséquence qu'un isolement des expériences d'informatisation et hypothèque l'interopérabilité préconisée par les spécialistes dans ce domaine des systèmes informatiques en vue de réaliser des économies d'échelle substantielles mises en évidence dans la partie théorique de ce travail.

20- Quel est l'état d'avancement de l'informatisation de votre catalogue ? (Donnez un pourcentage par type et langue des documents)

Cette question a été posée en vue de savoir où en est l'opération de conversion rétrospective des catalogues d'ouvrages, de périodiques et de thèses dans les bibliothèques universitaires algériennes ?

Concernant les ouvrages en langue arabe, les taux de conversion vont de 0 à 100 %. L'ENP et l'Université de Béchar qui viennent d'implanter leurs systèmes informatiques (courant de l'année 2001), n'ont pas commencé cette opération.

Bibliothèques

Ouvrages

Périodiques

Thèses

Arabe

Alphabet latin

Arabe

Alphabet latin

Arabe

Alphabet latin

Univ. d'Alger

60

60

100

100

20

20

Univ. de Blida

75

60

80

80

90

50

Univ. de Boumerdès

5

10

0

0

0

0

Univ. de Tlemcen

-

-

-

-

-

-

Univ. d'Annaba

90

90

-

-

90

90

Univ. Mentouri (Constantine)

40

40

15

15

95

95

Univ. de Batna

0

80

0

10

0

100

Univ. Emir Abdel-

kader (Constantine

-

-

-

-

-

-

Univ. de Tizi-Ouzou

20

100

0

30

0

60

C.U. de Guelma

-

-

-

-

-

-

C.U. de Oum-El-Bouaghi

80

80

-

-

-

-

C.U. de Laghouat

100

100

-

-

-

-

C.U. de Béchar

95

95

100

100

100

100

C.U. de Djelfa

-

-

-

-

-

-

E.N.Polytechnique

0

10

0

10

0

10

Figure 20 : Avancement de l'opération de rétroconversion des différents catalogues des bibliothèques universitaires (pourcentages)

Certaines bibliothèques informatisées depuis plusieurs années (le cas de la BU d'Alger, 1990 ; la BCU de Oum-El-Bouaghi, 1995) accusent un retard considérable si on compare leur situation, 60 % et 80 % respectivement, à d'autres bibliothèques où le fonctionnement informatisé des services remonte à une date assez récente telle la BU-Annaba (1999) qui a atteint la totalité du catalogue, 100 %, ou celle de Blida (2000) où la conversion rétrospective du catalogue ouvrages en langue arabe atteint les 75 %.

Pour les ouvrages en langues à alphabet latin, la BU-Tizi-Ouzou réalise le taux de 100 % de son catalogue avec la BCU-Laghouat. Dans neuf bibliothèques le taux est égal ou supérieur à 60 %. Il est de l'ordre de 100 % (voir tableau ci-dessus), dans la bibliothèque de l'ENP et celle de l'Université de Boumerdès.

La forte abstention qu'a enregistrée cette question ne nous permet, malheureusement, pas de rendre compte de la situation d'une façon définitive.

La conversion des catalogues des périodiques est finalisée ou presque dans certaines bibliothèques que ce soit en langue arabe ou en langues ''occidentales''. Les taux de conversion sont de l'ordre de 100 % à la BU d'Alger et la BCU de Béchar et de 80 % à la BU de Blida.

Cette opération, eu égard aux données communiquées, vient d'être entamée dans quatre bibliothèques (BU-Mentouri, BU-Batna, BU-Tizi-Ouzou et la Bibliothèque de l'ENP). Ces taux ne dépassent pas les 30 %.

S'agissant du troisième type de documents (les thèses), nous avons demandé aux responsables des bibliothèques d'indiquer l'état d'avancement de l'informatisation des catalogues. Les chiffres donnés nous permettent de constater que l'opération accuse des proportions comparables à celles des monographies.

La BU d'Alger qui possède le premier fonds thèses parmi les bibliothèques répondantes n'a converti en données lisibles par machine que 20 % de ses catalogues (arabe et français).

La BU d'Annaba et la BCU-Béchar, encore une fois, présente une situation remarquable puisque 90 % du catalogue thèses pour la première est disponible sur support informatique et 100 % pour la seconde.

Ajouté à ceci la BU-Mentouri se trouve très avancée dans la conversion du catalogue thèses (95 %) alors qu'elle vient de commencer celle des publications en série (15 %) et d'atteindre presque la moitié du catalogue des ouvrages (40 %).

21- Pour ce faire (la conversion rétrospective du catalogue), faites-vous appel aux sources bibliographiques suivantes ?

- Catalogues collectifs nationaux : 0

- Catalogues collectifs étrangers : 1 (BU-Alger)

- Cédéroms : 4 bibliothèques

Nous constatons d'après ces données que les catalogues collectifs nationaux à savoir ceux développés par l'organisme chargé d'entreprendre des projets de recherche-développement en IST (Cerist), le CAP (Catalogue algérien des périodiques) et le CAT (Catalogue algérien des thèses) ne sont pas exploités par les bibliothèques universitaires algériennes pour les besoins de l'informatisation de leurs catalogues.

Ces deux catalogues, à titre de rappel, qui regorgent de plusieurs centaines de notices bibliographiques de thèses algériennes et de périodiques détenus par de dizaines de bibliothèques de différents statuts, ne sont pas signalés par notre population de recherche.

La BU d'Alger déclare qu'il utilise par contre les réservoirs bibliographiques étrangers à savoir les catalogues collectifs français (Pancatalogue, CCN-PS...).

Les autres sources bibliographiques utilisées signalées par les bibliothèques enquêtées sont les bases de données (BdD) sur Cédéroms. En outre, les responsables de ces bibliothèques nous signalent l'utilisation de différents titres de BdD élaborées par de grandes bibliothèques nationales tels la BNB (British National Bibliography) ou la BNF (Bibliographie nationale de France) et Téléthèses (le catalogue des thèses soutenues en France), utilisées par la bibliothèque universitaire d'Alger, ou des BdD conçues et commercialisées par des éditeurs spécialisés tels Le Cercle de la Librairie qui diffuse la base Electre (Catalogue des ouvrages de langue française) utilisée par les bibliothèques de Boumerdès, Blida et celle de l'ENP.

Ces bases de données permettent d'avoir une partie des catalogues des bibliothèques universitaires utilisatrices sous forme de fichiers informatiques prêts à être intégrés dans les bases de données bibliographiques locales (au niveau des BU et BCU). Il s'agit des ouvrages, périodiques et thèses en provenance des pays européens, notamment la France.

Des questions méritent néanmoins d'être posées :

Ø pourquoi les tenants des opérations de rétroconversion des catalogues au niveau des bibliothèques universitaires ''boudent''-ils les sources bibliographiques nationales ?

Ø est-ce en raison d'un déficit de communication et d'information de la part du promoteur de ces catalogues, le CERIST ? Ou y a-t-il des difficultés techniques de déchargement de notices bibliographiques et leur intégration dans les bases locales ?

II 2.2.5- L'existence d'un OPAC-Web (quest. 22) et analyse des serveurs Internet des établissements universitaires :

22- Est-ce que votre catalogue est accessible sur Internet ?

- Oui : 1 bibliothèque

- Non : 13 bibliothèques

Abstention : 1

Nous constatons que les bibliothèques universitaires algériennes sont à la traîne de leurs homologues étrangères (des pays industrialisés notamment), en matière de présence sur Internet et l'exploitation de ce réseau au profit des usagers et surtout la mise en ligne de leurs catalogues informatisés.

Ceci peut s'expliquer, en partie par le retard enregistré dans l'introduction de l'outil informatique dans leur fonctionnement et la conversion rétrospective des catalogues au niveau de ces structures documentaires. La question précédente en a fait la lumière. Rares sont les bibliothèques qui ont la totalité de leurs fichiers sous support informatique. Ceci ne constitue pas évidemment une condition pour permettre l'interrogation distante, via le réseau Internet, du catalogue de la bibliothèque.

La BU d'Alger se distingue du reste des bibliothèques par sa dotation d'un accès direct à travers la page d'accueil du Web de l'Université d'Alger. La rubrique ''Biblio-On-Line'' donne en effet un lien vers le catalogue de la bibliothèque constitué de notices d'ouvrages, de périodiques et de thèses en langue arabe et en langues à alphabet latin interrogeable par plusieurs paramètres de recherche (auteur, titre, mots matières). L'accès à ce catalogue et l'interrogation devient parfois impossible et ce pour plusieurs semaines.

Nous avons constaté ceci durant les mois d'août et septembre 2001.

En envoyant des requêtes bibliographiques au serveur, les résultats se faisaient attendre désespérément. L'interrogation du catalogue posait de sérieux problèmes.

La page d'accueil du Web de cette université comporte une rubrique dénommée ''Services communs''. La BU qui est une structure commune à tous les établissements rattachés à l'université est accédée à travers cette rubrique. Une définition et un historique de l'institution en question sont mis en évidence. Sur cette page des données sur le fonds documentaire de la bibliothèque sont fournies par catégories de documents, par disciplines, Droit, Sciences, Médecine et Sciences sociales, correspondantes aux quatre classes du système de classification appliqué par la bibliothèque.

Pour les périodiques, l'état des abonnements en cours est présent sur la page.

Comme souligné dans la partie méthodologique de cette étude, nous avons visité les sites Web des établissements universitaires concernés par cette étude durant les mois d'août et septembre 2001. Les adresses Web des établissements sont signalées par deux serveurs : celui du MESRS ( www.mesrs.edu.dz), et celui du CERIST ( www.cerist.dz) qui offrent des liens vers les pages Web de certains établissements.

Les sites des établissements universitaires se sont avérés ensuite un moyen de repérage efficace des adresses Internet d'autres établissements non indiquées par les deux sources précitées. Des rubriques ''autres liens'', ''liens utiles'' ou encore ''établissements universitaires'' ont été exploitées.

En étudiant les serveurs Web des universités, nous nous sommes intéressés particulièrement aux rubriques consacrées à la bibliothèque centrale de divers établissements.

Notre objectif fut le suivant :

Obtenir des informations complémentaires à celles déjà récoltées par le biais du questionnaire, notamment en ce qui concerne l'informatisation et les services en ligne des bibliothèques étudiées.

Sur les 33 établissements touchés par cette étude, 20 d'entre eux disposent d'un site Web, soit un taux de 60,60 %. Les sites Web des universités et des centres universitaires se présentent différemment. On trouve généralement une présentation de l'établissement, du corps des enseignants, des effectifs d'étudiants, les départements pédagogiques et les autres infrastructures de l'université.

L'étude des serveurs Web de ces établissements s'est penchée sur les éléments suivants :

- présence d'une page pour la bibliothèque centrale ;

- mode d'accès à cette page : accès direct à partir de la première page du serveur de l'établissement universitaire d'appartenance ou accès indirect par un ou plusieurs liens,

- informations pratiques : sur la bibliothèque, le fonds documentaire, et surtout la possibilité d'une interrogation du catalogue informatisé à travers le réseau,

- les autres informations ou services de bibliothèque électronique.

Les résultats de l'étude :

Les 20 établissements ayant un site Web se répartissent sur les catégories suivantes :

- 14 universités (sur un total de 17) ;

- 5 centres universitaires (sur un total de 15) ;

- 1 école supérieure (ENP).

Etablissement

universitaire

Adresse Web

Présence d'une page Bibliothèque

Catalogue en ligne

Univ. d'Alger

www.univ-alger.dz

Oui

Oui

Univ. de Boumerdès

www.univ-boumerdes-dz.net

Oui

Non

Ecole nationale polytechnique

www.enp.edu.dz

Oui

Non

CU de Ouargla

www.ouargla-univ.dz

Oui

Non

CU de Mascara

www.cuniv-mascara.edu.dz

Oui

Non

Univ. Es-Sania

www.univ-oran.dz

Oui

Non

Univ. de Béjaïa

www.univbej.dz

Oui

Non

Univ.de Batna

www.univ-batna.dz

Oui (en cours de construction)

Non

CU de Laghouat

www.lagh-univ.dz

Oui (en cours de construction

Non

USTHB

www.usthb.dz

Oui (page non chargée)

 

Univ. Mentouri

(Constantine)

www.univ-constantine.dz

Oui (page non chargée)

Non

Univ. de Sidi-Bel-Abbès

www.univ-sba.dz

Non

Non

Univ. de Blida

www.univ-blida.edu.dz

Non

Non

Univ. de Tlemcen

www.univ-tlemcen.dz

Non

Non

Univ. d'Annaba

www.univ-annaba.net

Non

Non

Univ. Emir Abdel-kader (Constantine)

www.univ-emir.dz

Site inaccessible

-

USTO

www.univ-usto.dz

Site inaccessible

-

Univ. de Mostaganem

www.univ-mosta.dz

Site inaccessible

-

C.U. de Chlef

www.univ-chlef.dz

Oui

Oui

CU de Bechar

www.univ.bechar.org

Site inaccessible

-

Figure 21 : Etat des connexions à Internet des bibliothèques universitaires algériennes

Les éléments pris en compte pour l'analyse des sites Web des établissements universitaires ont révélé le niveau de pénétration de la technologie des services électroniques de l'Internet au sein des BU algériennes.

Quatre serveurs d'universités sur les 20 existants étaient inaccessibles. Sur plusieurs semaines, l'accès aux pages Web des universités Emir Abdelkader, USTO et Mostaganem et du CU-Béchar s'est avéré impossible.

Nous constatons que le nombre de serveurs Web ayant une page, rubrique ou plusieurs pages consacrées à la bibliothèque centrale s'élève à 12.

Cependant, lors de notre visite des sites Web, nous avons constaté qu'uniquement 8 bibliothèques ont des pages chargées et consultables. Sur ces huit serveurs, 5 se caractérisent par l'accès direct à ces pages, autrement dit, des liens cliquables présents sur la page d'accueil du serveur de l'établissement supérieur.

L'intitulé du lien présentant les services de la bibliothèque est changeant d'un serveur à un autre. Il s'intitule généralement Bibliothèque universitaire, Bibliothèque universitaire centrale ou Documentation (BU de Boumerdès).

Des bibliothèques proposent parfois un accès indirect à leurs pages. Nous avons relevé les rubriques suivantes à travers lesquelles on accède à la bibliothèque :

- Services communs,

- Facultés,

- Facultés-Services communs,

- Historique,

- Organisation de l'Université,

- Présentation et historique,

- Enseignements,

- Fiche d'identification

- Infrastructures pédagogiques.

Les rubriques consacrées à la bibliothèque universitaire présentent les informations et les services suivants :

ü historique, missions et modalités d'accès à la bibliothèque et d'autres informations pratiques,

ü description du fonds documentaire par type et disciplines traitées par les documents,

ü accès au catalogue : Ce service est offert seulement par deux bibliothèques : la BU d'Alger à travers le lien ''Biblio-On-Line'' qui permet l'interrogation des trois catalogues (ouvrages, publications en série et thèses) et la bibliothèque du Centre universitaire de Chlef qui offre la possibilité de recherche documentaire par, outre les paramètres habituels (titre, auteur,...), par domaine scientifique (voir figure 22).

Figure 22 : Opac-WEB de la bibliothèque du CU de Chlef

ü autres rubriques ou informations : nous avons noté les actions qu'envisage de réaliser une BU (celle de Boumerdès), dont la mise en place de réseaux locaux, le développement du PIB (Prêt inter bibliothèques) et la numérisation du fonds documentaire.

Ainsi cette bibliothèque après son équipement avec le logiciel Syngeb normalisé ambitionne de tirer profit des potentialités qu'offre les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour sa modernisation.

Figure 23 : Opac-WEB de la bibliothèque universitaire d'Alger

(l'interrogation peut se faire également par type et langue des documents)

A propos du développement des initiatives de numérisation des collections, à l'état opérationnel, au sein des bibliothèques universitaires étudiées, le conservateur en chef de la BU d'Alger, lors d'un entretien (réalisé en juin 2001), nous a déclaré que son établissement accueille une équipe spécialisée, d'origine émiratie, ayant pour mission de produire sous format numérique divers types de documents (des incunables qui datent de plusieurs siècles, des manuscrits arabes, et des thèses également en langue arabe). Les copies numériques ainsi acquises seront conservées aussi bien par la délégation hôte que la BU d'Alger.

Sur un autre plan, méthodologique cette fois, cet entretien nous a permis de constater l'absence d'une vision stratégique, réfléchie et touchant les diverses étapes que suppose tout projet de développement de bibliothèques numériques dans l'esprit des responsables de bibliothèques universitaires.

Ceux-ci, constate-t-on, n'embrassent pas tous le savoir-faire et la technologie de gestion des projets de numérisation (DTD, mises en style des documents, formats de production, de conservation ou de diffusion).

Retour aux sites Web universitaires. Nous avons relevé que ceux qui n'ont pas réservé des pages à leurs bibliothèques au nombre de 4, deux d'entre eux proposent des services de bibliothèque électronique :

Il s'agit des universités de Blida et de Tlemcen. Le serveur Web du premier établissement comprend une rubrique intitulée ''Cours en ligne''. Elle consiste en une sélection de cours dans trois spécialités enseignées au sein de l'Université.

Figure 24 : Page d'accueil du serveur de l'Université de Tlemcen

Celui de l'Université de Tlemcen donne un lien ''Boite à outils'' (voir figure 24, coté gauche de la page d'accueil). Cette boite comprend un catalogue de revues académiques avec des hyperliens à leur emplacement sur Internet (voir figure 25). Il comprend également un ensemble de cours électroniques rassemblés de divers sites d'universités étrangères. Ce service est accompagné d'un module de recherche par mots-clés et par disciplines scientifiques.

Figure 25 : Revues académiques électroniques correspondantes aux programmes d'enseignement de l'Université de Tlemcen

II 2.2.6- La portée stratégique de l'action d'informatisation de la bibliothèque (questions 23-26) :

23- L'informatisation de votre bibliothèque a-t-elle amélioré les services rendus aux usagers ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

Les répondants à cette question sont au nombre de 10 sur les 15 bibliothèques concernées. Huit conservateurs de bibliothèques ont répondu par l'affirmative. Ils signalent notamment :

- l'amélioration de la recherche documentaire des usagers, par le gain de temps que permette l'automatisation de l'opération et la multiplication subséquente des critères de recherche de documents (titre, auteur, mots-clés, éditeur, etc.) sur les OPAC.

- les opérations de prêt sont rendues faciles, soit « plus de files d'attentes devant les guichets ».

Les répondants ont évoqué, sur un autre plan, l'apport de l'outil informatique dans la gestion de la bibliothèque : maîtrise de divers types de données (liées aux acquisitions, les utilisateurs et la circulation des documents).

Deux responsables ont déclaré qu'ils ne peuvent donner une appréciation sur l'apport de l'informatique dans leur établissement du fait que cette opération vient juste d'être lancée et l'outil informatique n'est pas encore mis à la disposition des usagers pour le prêt et la recherche bibliographique.

24- Avez-vous rencontré des difficultés lors du passage à l'automatisation de votre bibliothèque ?

Oui : 12

Non : 1 (Guelma)

Il semble que l'opération d'introduction de l'informatique dans les bibliothèques universitaires algériennes ne s'est pas effectuée sans problèmes puisque douze bibliothèques sur les quinze ont répondu par Oui à cette question. La nature des entraves qui se sont dressées devant elles est précisée par la question n°25.

25- Indiquez la nature de ces difficultés (Vous pouvez cocher plus d'une case)

Absence d'aide technique

Organisationnelles

Financières

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo