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Niveau, formation et évolution de la liquidité interne en RDC de 1980 a 2007

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par Jerome MONGA KISUBA
Université de Goma - Licence 2010
  

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I.2.5. DE LA BALANCE DES PAIEMENTS A L'OFFRE DE MONNAIE44(*)

Un excédent de la balance des paiements est un moyen par lequel on accroît son stock de monnaie, et un déficit est un moyen de réduire son stock de monnaie.

Cette généralisation est dans l'ensemble correcte, encore que les implications d'un déficit sur l'offre nationale de monnaie dépendent de la manière dont l'excédent ou le déficit est mesuré et de l'agencement des institutions monétaires nationales.

Pour les fins poursuivies par cette section, nous définirons un excédent de la balance des paiements comme la différence entre l'accroissement net des actifs monétaires extérieurs que détient la nation (ces actifs se composent de dépôts bancaire, de monnaie, etc.).

Quand la monnaie et les réserves sont la même chose, une simple identité relie l'excédent de la balance des paiements à l'offre nationale de monnaie

Quand les réserves et la monnaie sont la même, on a :

B= (1) et le taux de croissance de la masse monétaire dépend seulement de la balance des paiements :

(2) où B représente l'excédent de la balance des paiements (l'afflux net de monnaie en provenance de l'étranger), est la variation des réserves et est la variation de la masse monétaire.

L'excédent de la balance des paiements représentait donc à la fois la mesure dans laquelle le reste du monde perdrait de la monnaie.

Pour simplifier cet ensemble plus complexe d'institutions monétaires sans modifier les résultats essentiels, nous considérons les autorités monétaires et les banques privées qu'elles contrôlent comme un secteur bancaire consolidé.

Nous supposerons également que toutes les devises étrangères sont détenues par ce secteur bancaire, que c'est lui qui supporte toutes les dettes monétaires envers l'extérieur, et que la monnaie nationale se compose seulement des dépôts à vue dans les banques, la monnaie fiduciaire en circulation était ignorée.

Dans le cadre de ces hypothèses, la masse monétaire nationale (M) se compose des réserves détenues par le système bancaire ® et des actifs intérieurs du système bancaire (D) qui correspondent au restant des engagements liés aux dépôts à vue.

Quand les réserves et la monnaie ne sont pas la même chose :

M=R+D (3) et puis que B=,

=B+ (4)

Si bien que le taux de croissance de la masse monétaire dépend de la balance des paiements, mais aussi du crédit intérieur.

(5)

Tant que le système bancaire ne modifie pas se actifs intérieurs (de telles sorte que) la balance des paiements affecte la masse monétaire aussi directement que lorsqu'il n'y avait aucune distinction entre les réserves et la monnaie.

* 44 Ch. KINDLEBERGER et P. LINDERT, «  Economie Internationale », éd. ECONOMICA, Paris, 1981, Pp383-385

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