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B. Les réalités internes aux Etats membres de
l'UEMOA : le cas du TogoLa nomenclature des routes au Togo permet de scinder le
réseau routier national en trois types. Il s'agit des routes nationales,
des voiries urbaines(VU) et des pistes rurales (PR). Au total, ce réseau
s'étend sur 11 272 km donnant des densités de 20,70 km/100
km2 et de 1,87 km pour 1000 habitants17. D'abord, le réseau des routes nationales comprend les
routes nationales revêtues (RNR) et les routes nationales non
revêtues (RNNR). La longueur totale des RNR répertoriées en
décembre 2007 est d'environ 1 718,8 km, soit 21,7% de l'ensemble du
réseau routier. Quant aux routes nationales non revêtues, elles
sont longues de 1 354,3 km et équivalent à 17,1% de l'ensemble du
réseau routier national. Ensuite, la longueur totale des pistes rurales en
décembre 2007 est de 6 802 km. Il s'agit des pistes rurales
classées (PRC) et des pistes rurales non classées (PRNC) longues
respectivement de 892 km et 5 910 km soit 8,7% et 57,3% du réseau
routier national dans le même ordre. Enfin, le dernier inventaire réalisé par
l'Agence de Développement Urbain et Municipal CITAFRIC en 2007 estime la
longueur de la voirie urbaine au Togo à 434 km. Sur cet ensemble, 60%
environ relèvent de la seule commune de Lomé. Comme on le voit,
les 15 Actes de la première édition du Salon
International des Transports en Afrique de l'Ouest (SITRAO) tenu à
Bamako le 12 mars 2009 sur le thème : les transports, facteur
majeur de développement et d'intégration. 16 Note conceptuelle de la Conférence des
Ministres Africains en charge du transport routier, Durban (Afrique du sud), 15
- 19 octobre 2007, page 2. 17 Ces données comme celles qui suivent sont
tirées de Rapport économique, financier et social 2008,
Loi de finances 2009 (Togo) page 72. Elles sont en nette progression par
rapport à celles des tableaux précédents qui datent de
décembre 2007. On peut noter une légère augmentation de la
longueur des routes nationales due au bitumage de la route Sokodé
-Tchamba-Frontière Bénin et de l'aménagement des VU. pistes rurales non classées sont au prorata de 57,
3% de l'ensemble du réseau. A l'évidence, la
qualité du réseau dans son ensemble se détériore surtout en saison
des pluies, limitant du coup les possibilités de
mobilité des personnes et des biens. Sur la base des travaux de la
Direction Générale des Travaux Publics (DGTP)
datés de 2007 et du Rapport économique, financier et , page
70 social 2008, Annexe 2, Loi de finances 2009 (Togo) , il
est possible de dresser le 4 tableau global de l'état du réseau routier
au Togo à travers la figure n° . Figure n° 4 : Etat du réseau routier
togolais par Région et par type 
 POURCENTAGES 40 20 70 60 50 30 10 0 
|   | RoutesNationales
 Revêtues
 | RoutesNationales Non
 Revêtues
 | Pistes RuralesClassées
 | Voies Urbaines |  
| Etat du réseau: Bon | 33 | 13 | 4,8 | 2,4 |  
| Etat du réseau: Moyen | 50 | 67,6 | 37,4 | 42,8 |  
| Etat du réseau: Mauvais | 17 | 19,4 | 57,8 | 54,8 | 
A l'évidence est que le réseau routier
togolais n'est pas de bonne qualité. En effet, 13 % seulement de ce réseau sont bons
contre 49% de qualité moyenne. Quant aux 37%, ils
alité. Mais sont simplement de mauvaise qu , au regard de la figure
n°4, dans ces réalités le type globales se cachent des disparités selon du
réseau. Ainsi, les voies urbaines sont celles qui présentent la plus mauvaise qualité
avec un pourcentage de 54,8%. Elles sont suivies des PRC (5 7,8%), des RNNR (19,4%) et des RNR (17%). Par ailleurs,
on note que les RNR en bon état représentent 3
3% contre respectivement 13% ; 4, 8% et 2,4% pour les RNNR, les PRC et les VU. Le reste
du réseau routier est de qualité moyenne. Un tel visage du
réseau routier a nécessairement une
incidence négative sur les transports
routiers. De plus, les tracasseries qui usagers des routes dans l'Union doivent surmonter un
certain nombre de . s'identifient aux barrières non
tarifaires |