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La grande zone arabe de libre échange "GAFTA"

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par Laà¯la MKIMER
Université Sud Toulon Var - Master 1 Economie 2008
  

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III. Évaluation des intégrations régionales économiques arabes III.1.Raisons d'échec de ces expériences

Les tentatives d'intégration économique entre les pays arabes n'ont eu que des effets limités voire échoués en raison des difficultés économiques, politiques, structurelles ou institutionnelles. On cite comme exemple :

· L'absence de coordination des investissements et d'homogénéité des structures du commerce extérieur ;

· Lourdeur des démarches au niveau administratif ;

· La petite taille des économies spécialisées dans quelques petits produits ;

· Faibles gains en termes d'économie d'échelle en raison d'un marché très étroit ;

· Faible revenu et absence du pays leader prenant en charge les coûts de transaction ;

· Baisse des recettes fiscales.

Ainsi, les timides mesures prises en compte en matière d'intégration ont été sans effet face à des économies retardataires, concurrentielles et désarticulées, d'où des coûts de production trop élevés, dans ce contexte, l'abolition des barrières de douane n'a engendré que des résultats modestes.

De ce fait, on peut résumer l'échec des projets d'intégration par deux raisons cruciales :

i. La domination coloniale financière, économique et culturelle des pays arabes paralyse leurs
initiatives, ils sont toujours dépendants des pays occidentaux ce qui veut bien dire que les décisions sont quasiment prises en dehors de la zone arabe.

ii. Les pays arabes sont influencés par le courant échangiste, ils continuent à croire aux vertus de l'union douanière et de la concurrence.

En effet, une intégration régionale suggère l'application de certains règlements tels que l'existence des grands pôles exerçant des effets d'entrainement « le cas du Japon avec l'Asie du Sud », un taux d'ouverture élevé, l'obligation d'établir une relation entre l'intégration et la croissance et une interdépendance entre les effets de réseaux et les effets d'agglomération.

Ce sont des difficultés qui gênent la réalisation des projets de l'intégration et qui bloquent la coopération économique des pays arabes.

Une série de défis que les pays arabes doivent affronter, tout en commençant par les problèmes internes à savoir l'éducation, l'emploi, la santé, les mutations démographiques afin de pouvoir suivre l'évolution de l'économie internationale.

Ce qui permet de dire que les économies des pays arabes présentent de graves déséquilibres mais aussi de grandes potentialités qui peuvent être exploité.

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