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De l'applicabilité du chapitre VII de la charte de l'ONU dans les conflits identitaires en RDC: cas de l'Ituri et des deux Kivu

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par Vérité LEBABO KABISABO
Université officielle de Ruwenzori - Licence en relations internationnales 2010
  

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SECTION 4. HISTORIQUE DE L'INTERVENTION DE L'ONU EN RDC

Quelques jours seulement après son accession à l'indépendance, la RDC est en proie à des vagues de turbulences qui menacent gravement la survie du jeune Etat. Tout commence le 5 Juillet 1960 avec l'éclatement de la mutinerie dans la Force Publique.

S'adressa aux troupes ce jour là, le Général belge Jansens sortit cette phrase bien malheureuse : «  l'indépendance, c'est bon pour les civils. Pour les militaires, il n'y a que la discipline. Avant le 30 juin vous aviez des officiers blancs. Apres l'indépendance vous avez encore des officiers blancs ». Des soldats du camp Léopold II, actuel camp KOKOLO s'emparent de l'armurerie du camp. Ils exigent l'africanisation de l'armée et le départ de leur chef. A Thysville, actuel Mbanzangunzu, la garnison séquestre ses officiers et la mutinerie se repend rapidement dans plusieurs casernes. Le gouvernement est très vite débordé, les ressortissants européens, plus particulièrement les belges, quittent massivement le pays et certains seront victimes d'actes de violence.

Le 08 juillet, le gouvernement Belge, sans consulter le gouvernement congolais comme l'y oblige l'accord bilatéral de défense entre les deux pays, ordonne à son armée d'intervenir. Joseph Kasavubu et Patrice Emery Lumumba respectivement Président de la république et Premier ministre du Congo, interprètent cet acte comme une remise en cause de l'indépendance de leur pays.

Les choses se compliquent davantage avec la proclamation le 11juillet de la sécession du Katanga par Moise Tshombé. Soulignant le fait que l'action de Tshombé bénéficie du soutient mal caché des troupes belges présents dans la province, le Président et son Premier ministre envoient un télégramme commun au Secrétaire Général des Nations Unies pour solliciter une assistance militaire « de défendre le pays contre l'agression extérieure, qui est une menace à la paix internationale ». Cette demande adressée le 12 juillet sera renouvelée le lendemain avec insistance, provoquant la saisie urgente du Conseil de Sécurité par le Secrétaire Général de l'ONU.

A. Intervention des nations unies

Le Secrétaire Général de l'ONU, évoquant l'article 99 de la charte de l'organisation qui autorise d'attirer l'attention du Conseil de Sécurité sur toute affaire qui pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale, demande une réunion d'urgence du Conseil Sécurité . La réunion est convoquée le jour même de sa demande, c'est-à-dire le 13 Juillet. La résolution est discutée jusque tard dans la nuit avant d'être votée à l'unanimité, avec trois abstentions : la Grande Bretagne, la France et la Chine. Le texte demande au gouvernement belge de retirer ses troupes et autorise le Secrétaire Général d'apporter l'assistance militaire au gouvernement congolais. Ainsi, naît l'opération des Nations Unies au Congo, ONUC en sigle.

Dès l'adoption de la résolution 143 (1960), Mr Dag Hammarskjöld, alors Secrétaire Général de l'ONU nomme RALPH BUNCH comme son représentant spécial au Congo. Les troupes de l'ONU, seront commandées par un officier Suédois, CARL VON HORN.

Dans un délai assez court, soit en quelques jours seulement, quatre bataillons, soit 400 casques bleus sont déployés à Léopoldville, Stanley ville, Matadi, Thysville, et Coquilathville. Le déploiement à Elisabethville est retardé à cause de l'opposition farouche de MOISE TSHOMBE. Ces quatre bataillons sont fournis par la Tunisie, le Ghana, le Maroc, et la Guinée. Plus tard, d'autres Etats africains, asiatiques et européens vont aussi contribuer en troupes. En juillet 1961, la force de l'ONUC atteindra le « Peak » du nombre de troupes soit près de 20.000 hommes.

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