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Les forces armées camerounaises face aux nouvelles formes de menaces à  la sécurité : d'une armée de garde vers une armée d'avant garde 1960-2010

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par Ernest Claude MESSINGA
Université de Yaoundé II-SOA - Doctorat/Ph.D en science politique 2011
  

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1- LE ROLE CENTRALE DU COPAX

Prenant en compte l'insécurité grandissante dans les eaux côtières du Golfe de Guinée, et les éventuelles conséquences pour les économies et la stabilité des zones côtières des Etats concernés, la deuxième réunion du Conseil des Ministres du COPAX (Conseil de Paix et de Sécurité en Afrique Centrale) tenue le 26 Février 2008 à Libreville instruit le Secrétariat Général de la CEEAC à diligenter une étude visant à proposer une « stratégie de sécurisation des intérêts vitaux en mer des Etats de la CEEAC du Golfe de Guinée, articulée autour du COPAX et favorisant une synergie avec la Commission du Golfe de Guinée et la CEDEAO ». Les termes de référence de la dite étude seront validés lors de la huitième réunion de la Commission de Défense et de Sécurité (CDS) du COPAX tenue le 02 Mai 2008 à Yaoundé, et la stratégie qui en ressort positivement

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censurée le 05 Décembre 2008 à Kinshasa à l'occasion de la neuvième réunion de la Commission de Défense et de Sécurité.

C'est donc en toute logique que la troisième réunion du Conseil des Ministres du COPAX tenue à Brazzaville le 27 Février 2009 valide la stratégie communautaire proposée et adopte le projet de protocole d'accord y relatif (Atonfack Guemo 2010 : 140).

2- LE CRESMAC ET LA MISE OEUVRE DU PROJET COMMUNAUTAIRE

La stratégie de sécurisation des intérêts en mer des Etats riverains du Golfe de Guinée et membre de la CEEAC est prévue pour être mise en oeuvre par un organisme dédié tout spécialement à la tâche : le CRESMAC (Centre de Coordination Régionale pour la Sécurité Maritime de l'Afrique Centrale). Rattaché au secrétariat de la CEEAC, cet organisme aura la particularité de mettre en commun les compétences civiles et militaires. Les axes de cette stratégie sont les suivants :

- Gestion communautaire de l'information par la mise en place des mécanismes de recherche et d'échange des informations entre les Etats ;

- Surveillance communautaire par la mise en place de procédures opérationnelles conjointes et des moyens interopérables de surveillance et d'intervention ;

- Harmonisation de l'action des Etats en mer au plan juridique et institutionnel ;

- Institution d'une taxe communautaire sur la base des mécanismes existants ;

- Acquisition et entretien des équipements majeurs dédiés à la stratégie pour garantir une capacité opérationnelle minimale à chaque Etat concerné ;

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- Institutionnalisation d'une conférence Maritime au niveau de la CDS afin de maintenir la mobilisation de tous les opérateurs du milieu marin.

La 14ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement de la CEEAC (Kinshasa, le 24 Octobre 2009) a diligenté l'implantation du Centre Régional de Sécurisation Maritime de l'Afrique Centrale (CRESMAC), à Pointe Noire en République de Congo et la mise en place du mécanisme de financement de la stratégie globale de sécurisation, ainsi que l'organisation d'une Conférence Maritime Internationale dès le début de l'année 2010 (Atonfack Guemo 2010 : 141).

c) LA MISE EN COMMUN DES MOYENS DES ÉTATS : LE

REGROUPEMENT EN ZONES A, B ET D

Une fois la stratégie adoptée et prenant en compte l'immensité de la zone maritime à protéger, les stratèges de la CEEAC vont diversifier l'espace maritime en 4 zones géographiques (3 zones actuellement : A, B, et D) allant de la frontière angolaise au Sud aux limites nord de la zone avec le Nigeria. La réalité qui sort de ce découpage est que la zone « D » relative aux Etats du Gabon, du Cameroun, de la Guinée Equatoriale, de Sao Tome et Principe est la plus en proie à l'insécurité maritime.

Compte tenu de l'urgence d'une réaction imposée par la situation de cette zone, le Conseil des Ministres du COPAX du 27 Février 2009 à Brazzaville recommandera aux ministres des Etats CEEAC de la zone D de se retrouver à Yaoundé pour signer un accord technique et lancer les premières opérations du plan de surveillance de ladite zone sous l'égide du Secrétariat Général de la CEEAC. La suite des actes posés auront obéit au chronogramme suivant :


· Signature de l'accord technique relatif à la surveillance maritime de la Zone D : 06 Mai 2009 à Yaoundé ;

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· Démarrage symbolique des patrouilles conjointes le 07 Mai 2009 à Douala ;

· Signature du premier plan de surveillance dénommé SECMAR1 par les Chefs d'Etat Majors généraux de la Zone D : le 11 Août 2009 à Malabo ;

· Regroupement des patrouilleurs du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Equatoriale, pour une mise en oeuvre opérationnelle du Plan SECMAR 1 : le 16 Septembre 2009 à Malabo ;

· Signature du Protocole d'Accord relatif à la sécurisation des intérêts vitaux des Etats de la CEEAC en mer : 24 Octobre 2009 à Kinshasa ;

· Le Protocole d'Accord global est en fait l'instrument général qui se devait d'être mis en oeuvre par un accord technique relatif aux aspects pratiques de la sécurisation des intérêts vitaux des Etats de la CEEAC en mer. Contrairement à l'Accord technique « Zone D » qui a été signé et mis en oeuvre suivant des procédés d'urgence, le protocole d'Accord concerne tous les Etats de la CEEAC, de l'Angola le plus au sud du Cameroun, limitrophe du Nigeria dans le Nord du Golfe de Guinée.

Après la signature du Protocole d'Accord le 24 Octobre 2009 à Kinshasa, les Etats ont tenu à souligner que la mise en oeuvre de la stratégie de sécurisation des intérêts vitaux en mer des Etats de la CEEAC, du Golfe de Guinée devait rester impérativement une prérogative régalienne des Etats et de la communauté (Atonfack Guemo 2010 : 142-143).

d) L'EXERCICE OBANGAME EXPRESS 2011

L'exercice « OBANGAMA EXPRESS 2O11 » qui s'est déroulé à la base navale de Douala du 21 au 23 avril 2011 est une application de la volonté des Etats de l'Afrique de l'Afrique Centrale d'unir leurs efforts pour combattre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, partant d'un

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accord technique sur la sécurité maritime de cette zone d'influence géostratégique signé à Yaoundé le 6 mai 2009 par les pays qui le partagent. « OBANGAME » l'équivalent de « tous pour un, un pour tous » en langue Fang, parlée au Cameroun, au Gabon et en Guinée Equatoriale est un exercice de surveillance maritime visant au renforcement des capacités procédurales et opérationnelles des Etats de la zone D du Golfe de Guinée. Il avait pour but d'après le communiqué de presse du Ministre Délégué à la Présidence chargée de la Défense, Edgard Alain MEBE NGO'O de « contribuer au renforcement du dispositif de sécurité au sein du Golfe de Guinée ». Le Ministre de la Défense a rappelé à cette occasion la nécessité d'une mutualisation continue des moyens des Etats concernés par la sécurité maritime dans la sous-région.

La simulation était conduite par une dizaine de pays dont ceux de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) constituant la zone D en partenariat avec le Commandement des Forces Navales américaines pour l'Afrique (Africom) et des pays de l'Union Européenne (UE). Elle s'est déroulée en deux phases :

- La première, entièrement théorique, était consacrée à l'élaboration d'une procédure de travail commune aux parties prenantes. Les parties se sont par exemple accordé sur l'impérative interopérabilité des matériels de communication, et l'anglais aurait été retenu comme langue de communication. Il était aussi question d'harmoniser les chronogrammes d'activités du Centre multinational de coordination, avec des Etats riverains de la zone maritime D.

- Les opérations pratiques quant à elles, ont enregistré la participation des navires du Cameroun, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Nigeria, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Espagne, de la France et de la Belgique. Les deux groupes de manoeuvre constitués à cet effet ont simulé les diverses techniques d'un contrôle de zone.

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Au menu de cette phase, le repérage, l'identification, l'interprétation et la fouille de navires ou d'embarcations suspects51.

Figure N°21 : opérations pratiques de l'exercice OBANGAME EXPRESS 2O11 à la base navale de Douala.

Source : Magazine des Forces de Défense Honneur et Fidélité, Numéro spécial du 20 mai 2011, Page 28.

51 Magazine des Forces de Défense Honneur et Fidélité, Numéro spécial du 20 mai 2011, Page 27-28.

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2) LE SOUTIEN INTERNATIONAL

Il repose sur la Convention de SUA de 1988 et les protocoles de 2005, le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (CODE ISPS).

a) LES CONVENTIONS DE SUA DE 1988 ET LES PROTOCOLES DE 2005 : DES MESURES ESSENTIELLEMENT

REPRESSIVES.

La Convention pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime de 1988, dite Convention SUA (Suppression of Unlawful Acts), et son protocole pour la répression d'actes illicites contre la sécurité des plates-formes fixes situées sur le plateau continental a le double mérite de requalifier les différentes atteintes à la sécurité et la sûreté maritime, en y incluant des actes qui jusque-là échappaient au contrôle juridique des Etats, du fait de leur exclusion automatique du champ de compétence de la Convention de Montego Bay. La Convention de SUA est cependant loin d'être satisfaisante, car comportant des lacunes non négligeables. D'où l'urgence de protocoles adoptés à Londres en 2005.

S'agissant de la requalification des actes illicites contre la sécurité de la navigation, l'article 3 de la Convention de SUA énumère les infractions qui rentrent dans le champ de compétence de cette Convention. Selon cet article, commet une infraction pénale toute personne qui :

· s'empare d'un navire où en exerce le contrôle par violence ou menace de violence ;

· accomplit un acte de violence à l'encontre d'une personne se trouvant à bord d'un navire si cet acte est de nature à compromettre la sécurité de la navigation du navire ;

· détruit un navire ou cause à un navire ou à sa cargaison des dommages qui sont de nature à compromettre la sécurité de la navigation du navire ;

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· place sur un navire un dispositif propre à détruire le navire ou à causer au navire des dommages qui compromettent la sécurité de la navigation du navire (Atonfack Guemo 2010 : 125).

L'article 3 de la Convention SUA interdit aussi de détruire ou d'endommager gravement des installations ou services de navigation maritime, de communiquer intentionnellement de fausses informations susceptibles de compromettre la sécurité de la navigation du navire, de blesser ou tuer toute personne lorsque ces faits présentent un lien de connexité avec l'une des infractions susmentionnées.

La Convention de Rome pour la répression des actes illicites contre la navigation maritime oblige les Etats contractants à prendre des mesures pour garantir que les terroristes soient appréhendés et jugés dans n'importe quelle région du monde où ils tenteraient de se cacher. Elle permet donc à tout Etat de réprimer par des peines appropriées les actes illicites (article 5), et d'assurer la détention de leurs auteurs.

Mais, la Convention de SUA et son protocole ne donne pas le droit aux Etats parties d'arrêter et d'inspecter un navire, même s'ils le soupçonnent d'être impliqué dans des activités terroristes ou pirates commises dans les eaux territoriales. De plus, elle ne procure pas une vraie compétence universelle sur les infractions car les Etats parties doivent avoir un lien direct avec celles-ci afin de pouvoir établir leur compétence. Dans les faits, elle n'autorise notamment pas les navires de guerre à intervenir en haute mer sur un navire ne battant pas le même pavillon et qui aurait à son bord des terroristes. Il s'agit du maintien des privilèges de l'Etat du pavillon. Ce qui dans ce cas ne laisse aux Etats, que les possibilités d'arraisonnement couvertes soit par l'article 110 de la Convention de Montego Bay s'agissant des navires à la nationalité douteuse, soit par extension de l'application de certaines Résolutions de l'ONU, telles les résolutions 1267, 1368 et 1390 du Conseil de Sécurité. La résolution 1390 ouvre la possibilité d'intervention sur des navires suspectés d'entretenir un

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lien avec des « personnes, groupes, entreprises ou entités associées à Oussama Ben Laden, Al-Qaida ou Talibans », bien que l'accord de l'Etat du pavillon reste à obtenir (Atonfack Guemo 2010 : 126-127).

b) LE CODE INTERNATIONAL POUR LA SURETÉ DES NAVIRES ET DES INSTALLATIONS PORTUAIRES (CODE ISPS) : DES MESURES SURTOUT PRÉVENTIVES

Le code International pour la Sûreté des navires et des Installations Portuaires (Code ISPS) a pour objectif de fournir un cadre cohérent et normalisé pour l'évaluation des risques, permettant aux gouvernements de compenser l'aggravation des menaces en rendant moins vulnérables les navires et les installations portuaires. A la base, il part de l'idée que garantir la sûreté des navires et des installations portuaires est essentiellement une activité de gestion des risques et que pour déterminer les mesures de sûreté appropriées, il convient d'évaluer les risques dans chaque cas particulier.

Le code ISPS ne s'applique qu'à un certain type de navires effectuant des voyages internationaux et aux compagnies maritimes propriétaires ou exploitation de ces navires. Sont ainsi concernés les navires à passagers, y compris les engins à grande vitesse à passagers, les navires de charge, y compris les engins à grande vitesse à cargaison, d'une jauge brute égale ou supérieure à 500 tonneaux, les unités de forage mobiles au large, et les installations portuaires fournissant des services à de tels navires qui effectuent des voyages internationaux.

La mise en oeuvre du code comporte ainsi un certain nombre de mesures spéciales et d'obligations pour les Etats contractants s'agissant de la définition des niveaux de sûreté ; la vérification des navires et la délivrance des certificats de sûreté et désignation des organismes de sûreté reconnus. Elle comporte aussi des obligations pour les armateurs et affréteurs exigeant de disposer à bord de chaque navire d'un plan de sûreté du navire. Enfin, il incombe aux gestionnaires d'installations portuaires de désigner un agent de sûreté de l'installation portuaire, d'élaborer un plan de

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sûreté de l'installation portuaire, et de prévoir un protocole de mise en application échelonnée des mesures de sûreté, en cas de nécessité (Atonfack Guemo 2010 : 129-130).

Pour José Yumba, Directeur de l'Autorité Portuaire du Cameroun, le Code ISPS permet d'identifier à temps toute menace terroriste et de prévenir les autorités52. Le Cameroun face à sa position géographique doit jouer un rôle important pour la sécurité sous-régionale indépendamment de quelques pratiques régionales en l'occurrence l'Opération ATALANTA53, la TASK FORCE 15054, l'Africa Partnership55 Station et la mission CORYMBE56. Ces actions multiformes fondent l'architecture sécuritaire nationale contre la menace maritime. Leur efficacité avérée est appelée à se renforcer avec le déploiement progressif de ses différents segments, afin que la mer reste et demeure cette aire essentielle au développement et à la

52 Déclaration au cours d'un entretien à nous accordé.

53 La mission EUNAVFOR Atalanta est une mission militaire et diplomatique mise en oeuvre par l'Union Européenne, dans le but de lutter contre l'insécurité dans le Golfe d'Aden et l'Océan indien, une zone maritime mise à sac par des pirates qui lancent leurs attaques depuis les côtes somaliennes. La mission s'est déployée à partir du 8 décembre 2008. Elle a à sa disposition, selon les moments, entre quatre à treize bâtiments appuyés par des avions de patrouilles maritime et commandos embarqués à bord des navires du Programme Alimentaire Mondial ravitaillant la Somalie ou navires de commerce traversant la zone.

54 La Combined Task Force 150 est une force opérationnelle navale basée sur une coalition multinationale opérationnelle depuis Novembre 2002. Elle est basée à Djibouti. Elle est coordonnée par l'opération Enduring Freedom et intègre une partie des navires de la cinquième flotte américaine. Cette force opérationnelle a été créée afin de surveiller, d'inspecter et d'arrêter les entités suspectées de terrorisme. Elle réalise des opérations dans le nord de la mer d'Arabie et dans l'océan indien dans le cadre de la guerre informelle contre le terrorisme.

55 Mise en place par la Marine des Etats-Unis en partenariat avec plusieurs nations européennes et les pays du Golfe de Guinée, l'APS est un instrument dédié à la lutte contre l'insécurité maritime en Afrique Centrale et de l'Ouest. Il se traduit en mer, par la présence dans la Golfe de Guinée d'un Bâtiment américain servant d'Etat-Major multinational et de base d'entrainement flottante pour les personnels des marines riveraines.

56CORYMBE est une mission française de présence maritime dans le Golfe de Guinée. Au cours de celle-ci, des exercices conjoints et un entraînement des équipages sont conduits en vue de renforcer les capacités des marines de cette région.

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paix sociale. Pour toute détresse en mer, ce centre répond aux numéros suivants :

Canal VHF 16 Marine

- 33-01-25-77

- 33-43-82-35 (Njonou Akoutou 2009 : 29).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote