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Les forces armées camerounaises face aux nouvelles formes de menaces à  la sécurité : d'une armée de garde vers une armée d'avant garde 1960-2010

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par Ernest Claude MESSINGA
Université de Yaoundé II-SOA - Doctorat/Ph.D en science politique 2011
  

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1- L'ARSENAL JURIDIQUE

Les Etats membres de l'IGAD (Autorité Intergouvernementale pour le Gouvernement) ont depuis longtemps préconisé la nécessité de lutter contre le terrorisme tant individuellement que collectivement. Sur l'initiative du gouvernement du Soudan, cette question a été examinée par

Les F.A.C. face aux nouvelles formes de menaces à la sécurité : d'une Armée « de garde » vers une Armée « d'avant-garde » 1960-2010

le 9ème sommet de l'IGAD qui s'est tenu à Khartoum en janvier 2002. A l'issue de cet examen, le sommet a décidé que cette question devrait être approfondie. A l'échelle continentale, Il s'agit précisément des normes de portée juridique telles que la convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme adoptée en juillet 1999 et son protocole de juillet 2004 dont l'objectif principal est de renforcer la mise en oeuvre de la convention et de donner effet à l'article 3(d) du protocole relatif à la création du conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine, sur la nécessité de coordonner et d'harmoniser les efforts du continent dans la prévention et la lutte contre le terrorisme dans tout ses aspects ainsi que sur la mise en oeuvre des autres instruments internationaux pertinents. Il s'agit également de la déclaration de Dakar contre le terrorisme d'octobre 2001, du plan d'action pour la prévention et la lutte contre le terrorisme de septembre 2002, mais également des organes d'action comme le Centre Africain d'Etudes et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT), et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine dont le mandat concerne tout aussi bien des aspects liés à la lutte contre le terrorisme.

En Afrique centrale, le Groupe d'Action contre le Blanchiment en Afrique Centrale (GABAC) s'est chargé d'élaborer les politiques sous- régionales de lutte contre le blanchiment des capitaux. Ce GABAC est le résultat de la combinaison de deux principaux facteurs : la Déclaration de politique et le Plan d'action contre le blanchiment des capitaux, adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU, en Juin 1998 et la publication des quarante Recommandations du Groupe d'Action Financière sur le Blanchiment des Capitaux (GAFI) du 31 Octobre 2001. Outre ces facteurs, la mise sur pied de la GABAC répondait à un besoin d'harmonisation des législations nationales en matière de lutte contre le blanchiment en Afrique Centrale adopté à Yaoundé lors du Conseil des Ministres de la CEMAC tenu le 14 Avril 2002 (Fogué Tédom 2007).

Les F.A.C. face aux nouvelles formes de menaces à la sécurité : d'une Armée « de garde » vers une Armée « d'avant-garde » 1960-2010

Toutefois, parce que le risque zéro n'existe pas, il est nécessaire de réprimer avec la plus grande fermeté les actes terroristes perpétrés, en identifiant non seulement les auteurs mais aussi les commanditaires. C'est ce qui est demandé aux Etats parties à la convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme dans son article 1er, section 3.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo