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L'audit interne dans les collectivités territoriales, cas de la commune urbaine de Ribat el Kheir

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par Sarra EL IDRISSI Nadir MOUFAKKIR Nadir &
Université Sidi Mohammed ben Abdellah Maroc - Licence fondamentale en économie et gestion 2011
  

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INTRODUCTION :

Les collectivités locales au Maroc sont, selon l'article 135 de la constitution de 2011 : «sont les régions, les préfectures, les provinces et les communes. Elles constituent des personnes morales de droit public et gèrent démocratiquement leurs affaires. Les Conseils des régions et des communes sont élus au suffrage universel direct. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant, en substitution d'une ou plusieurs collectivités mentionnées à l'alinéa premier. "

Ces collectivités territoriales sont dotées de la personnalité morale et de l'autonomie financière.

Les collectivités territoriales au Maroc sont nombreuses. Elles ne suivent pas toutes les mêmes règles de fonctionnement et n'ont pas le méme statut.

La position des collectivités locales dans le cadre de l'organisation territoriale des Etats est en relation étroite avec les conceptions politiques dominantes à chaque période. Preuve en est le fait que le régime des institutions locales est un résumé parfait des grandes tensions et des grands équilibres qui ont présidé à la construction de nos Etats contemporains.

La configuration des collectivités locales a donc été intimement liée aux luttes politiques des deux derniers siècles; aux confrontations marquées par la tension entre unité et pluralité des administrations publiques, entre concentration et déconcentration de leurs fonctions et entre centralisation et décentralisation territoriale du pouvoir. En somme, l'histoire de l'administration locale répond à une dialectique permanente qui oscille entre la soumission au pouvoir central de l'Etat et la gestion autonome de ses propres intérêts.

La crise du modèle d'Etat centralisé est un fait universellement constaté à la fin du siècle présent. Elle est accompagnée d'une vigoureuse renaissance des collectivités territoriales de niveau inférieur et d'une reconnaissance généralisée du respect de leur autonomie. Cependant, les réformes décentralisatrices entreprises dans les différents Etats européens durant les dernières décennies (cas de l'Allemagne, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de la Suède, ou, à une moindre échelle, du Royaume-Uni) n'ont pas eu la même envergure, ni la même nature.

La reconnaissance généralisée du principe d'autonomie n'est, de surcroît, pas exempte de problèmes. Le premier d'entre eux dérive, précisément, de l'ambiguïté conceptuelle du terme. La difficulté de préciser le concept d' «autonomie", considéré aujourd'hui comme la «pierre angulaire du système local", s'accentue étant donné la complexité et l'hétérogénéité de ses racines doctrinales.

De nos jours, l'autonomie locale, dans son sens large, suppose la remise de la gestion des affaires locales aux organes représentatifs des collectivités directement concernées, gestion qui se déroule sous leur propre responsabilité, et, donc, généralement libre de directives et d'ordres de service des collectivités territoriales supérieures.

Trois idées centrales semblent donc constituer la base du principe d'autonomie locale: organisation propre, existence de compétences «propres" aux collectivités locales, et, finalement, libre gestion de leurs intérêts, ce qui exclut la subordination à d'autres instances et l'application de techniques liées au principe de hiérarchie.

Les textes constitutionnels reconnaissent habituellement l'importance de l'autonomie locale pour la gestion de ses propres intérêts, sans spécifier quels sont ces intérêts, ni comment ils se matérialisent.

Sa détermination est habituellement confiée au législateur ordinaire qui, de toute façon, doit respecter le droit des collectivités locales à intervenir dans les affaires qui touchent directement leurs intérêts.

Ce sera le législateur qui déterminera librement, dans le cadre de la Constitution, les intérêts locaux et précisera leur portée en attribuant à la collectivité les compétences requises pour leur gestion.

En définitive, la reconnaissance constitutionnelle et/ou légale de l'autonomie locale doit servir de fondement pour une configuration des relations inter-administratives où on accorde aux collectivités locales le rôle d'instances administratives privilégiées pour l'accomplissement de certaines tâches publiques.

C'est dans cette optique qu'il convient d'aborder la question du contrôle des collectivités locales dans l'exercice de leur autonomie. La notion d'autonomie fait référence à un pouvoir limité et non absolu. Les systèmes de contrôle sont là pour éviter que les limites soient dépassées et pour garantir que soit respecté l'équilibre établi par le législateur constitutionnel et par le législateur ordinaire entre l'intérêt général, l'intérêt de la collectivité et les droits individuels.

Cette fonction justifie l'existence des contrôles, mais en même temps constitue le paramètre pour en déterminer les bornes, car tout contrôle non nécessaire pour remplir cette fonction devrait être éliminé et toute modalité de contrôle exorbitante par rapport au but visé devrait être revue.

«Le contrôle administratif des collectivités locales doit être exercé dans le respect d'une proportionnalité entre l'ampleur de l'intervention de l'autorité de contrôle et l'importance des intérêts qu'elle entend préserver.»

Dans notre mémoire nous allons traiter en premier lieu du cadre conceptuel de l'audit, suivie d'une analyse approfondie des collectivités locales en tant qu'administration territoriale au Maroc.

En l'occurrence, nous allons dans la troisième partie présenter une synthèse de l'audit dans les collectivités territoriales et enfin, après une enquête sur terrain, divers interviews avec le président du conseil communal de la commune urbaine de HARMOUMOU, Nous avons effectué une mission d'audit au sein de cette commune

Mémoire: L'audit interne dans les collectivités territoriales.

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