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L'audit interne dans les collectivités territoriales, cas de la commune urbaine de Ribat el Kheir

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par Sarra EL IDRISSI Nadir MOUFAKKIR Nadir &
Université Sidi Mohammed ben Abdellah Maroc - Licence fondamentale en économie et gestion 2011
  

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2-les structures de l'administration territoriale :

Avant d'énoncer les principes de l'administration territoriale, il serait judicieux de la définir, comme étant l'organisation

Institutionnelle et administrative d'une zone géographique, d'un pays ou d'une confédération de pays.

Nous allons tout d'abord nous pencher sur les organisations qui permettent d'administrer le territoire, en l'occurrence leurs principes, ceci afin de mieux cerner

Quels sont les différents types de structures qui existent, et aussi quels sont leurs attributions, leurs fonctionnements et leurs enjeux.

Nous nous pencherons donc tout d'abord sur les collectivités territoriales, puis sur les structures de coopération Intercommunale - et enfin nous nous intéresserons aux défis auxquels doit faire face l'administration territoriale dans son ensemble.

Cette première partie devrait donc permettre d'éclaircir les notions de « collectivité territoriale » et de « structure intercommunale », ce qui facilitera par la suite la compréhension des problématiques et des enjeux liés à la mise en place de structures d'audit Interne au sein de ces dernières.

Avant tout, il est nécessaire de définir ce que l'on entend par la notion d'« administration territoriale » et de situer cette dernière par rapport aux collectivités locales.

D'un point de vue général, on voit que les collectivités territoriales, de même que les Structures intercommunales, font partie de l'administration territoriale, notion plus vaste Collectivités territoriales et administration

L'administration territoriale est l'organisation administrative et institutionnelle du territoire : il s'agit du découpage du territoire et des pouvoirs.

Jusqu'en 2011, Au Maroc, Le découpage administratif comportait : 16 régions divisées en 17 wilayas qui sont subdivisées à leur tour en 71 provinces et préfectures couvrant 1547 communes urbaines et rurales.

Les régions administratives sont très hétérogènes sur le plan géographique, économique, social et culturel. On distingue les régions suivantes :

1. Gharb-Chrarda-Béni Hssen

2. Casablanca

3. Chaouia-Ourdigha

4. Doukkala-Abda

5. Fès-Boulmane

6. Guelmim (Es Smara)

7. Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra

8. Marrakech Tensift El Haouz

9. Meknès-Tafilalt

10. Oriental: Nador, Berkan, Oujda, Zayou...

11. Oued Eddahab-Lagouira

12. Rabat-Salé-Zemmour-Zaër

13. Souss-Massa-Daraâ

14. Tadla-Azilal

15. Tanger-Tétouan

16. Taza-Al Hoceima-Taounate.

A. PRINCIPES ET CARECTERISTIQUES DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE :

1. Principes :

Une collectivité territoriale est généralement définie comme une administration, distincte de l'Etat qui exerce certaines compétences sur un territoire donné.

La collectivité territoriale est donc une structure qui diffère de l'Etat : ce n'est pas une administration publique au sens propre du terme. En effet, la collectivité territoriale a en charge un territoire administratif précis ainsi que les personnes qui y sont rattachées.

2. Caractéristiques de l'administration territoriale :

Les collectivités territoriales ont trois grands éléments qui les définissent et les distinguent des autres structures administratives :

La personnalité morale :

Cela permet notamment d'agir en justice et de conclure des contrats avec d'autres structures juridiques. Ainsi, on peut dire que les collectivités sont autonomes : elles disposent de leur propre budget, personnel... Cela n'est pas le cas des autres administrations publiques (ministères, services déconcentrés de l'Etat...) qui représentent directement l'Etat et n'ont pas de personnalité morale.

Les compétences :

Les collectivités ont des compétences propres qui leur sont attribuées par le Parlement. En théorie, ces structures peuvent agir dans tous les domaines de l'action publique, du moment que l'intérêt public local est en jeu.

Cela rejoint le principe de subsidiarité qui existe à l'échelon européen.

La loi du 5 avril 1884 précise que les communes ont une clause générale de compétence : « Les communes règlent par leur délibérations les affaires de la commune ». Ainsi, les communes ont par défaut les compétences pour régler les affaires qui les concernent. Cependant, et afin de limiter la liberté des collectivités, ces dernières voient leurs compétences encadrées par l'organe exécutif : les collectivités n'ont pas le droit de décider seules de leurs attributions ni de créer des organes nouveaux. La loi édicte donc les compétences qui sont attribuées aux différents niveaux des collectivités territoriales (communes, départements, régions...)

La Constitution de 1962 et celles de 1970 et 1972 ont fortifié davantage le processus de décentralisation. Ces textes ont défini les Communes urbaines et rurales, les préfectures et les provinces comme étant des collectivités territoriales de droit public, dotées de la personnalité morale et de l'autonomie financière.

Le principe de subsidiarité

Ce principe est une maxime selon laquelle, lorsqu'une action publique est nécessaire, elle doit être allouée à l'entité la plus petite capable de résoudre le problème elle-même.

Plus généralement, ce principe répond à la question de la recherche du niveau d'action politique le plus pertinent : si une action est menée plus efficacement à un niveau inférieur, c'est cette structure qui doit la diriger, et non un échelon supérieur.

Le principe de subsidiarité est ancien, mais il a été remis à l'honneur par l'Union Européenne : il s'agit en effet d'un droit communautaire (article 5 du Traité de Maastricht).

Exemple de l'union européenne :

L'objectif est que les décisions prises au niveau supérieur (l'UE) ne doivent l'être seulement si l'intervention des niveaux inférieurs (les pays membres) est moins efficace.

Ainsi, pour que l'échelon supérieur intervienne, il faut que son efficacité soit

incontestablement plus efficace que l'action des autres niveaux.

A noter, cependant, que ce principe ne concerne pas les attributions déjà fixées de l'Union Européenne (Politique Agricole Commune...).

Ainsi, on voit que le principe de compétence des collectivités est proche du principe de subsidiarité appliqué au niveau de l'Union Européenne.

La libre administration :

La collectivité dispose d'un pouvoir de décision, exercé par un conseil de représentants élus. Les décisions prises sont ensuite appliquées par les pouvoirs exécutifs locaux. En France,

Depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, les collectivités disposent d'un pouvoir réglementaire, c'est-à-dire qu'elles ont « le pouvoir de prendre unilatéralement (sans l'accord de leurs destinataires) des actes exécutoires comportant des dispositions générales et impersonnelles ».

Toujours en France, La liberté d'administration est donc réelle vis-à-vis de l'Etat mais aussi des autres collectivités territoriales : l'article 72 de la Constitution précise qu'aucune collectivité ne peut exercer de pouvoir sur une autre, même si elle est située à un niveau supérieur.

Ces principes généraux étant posés, il apparait nécessaire d'étudier les collectivités territoriales dans une perspective historique et politique - afin de mieux comprendre plus globalement l'évolution et les enjeux liés à ces structures.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand