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Banques et croissance économique

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par Odilon Modeste ALAVO
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Master recherche en sciences économiques 2009
  

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PARAGRAPHE 2 : Interprétations, Limites et Suggestions

A. Interprétations des résultats

Les principaux résultats de cette étude révèlent qu'à long terme, la liquidité bancaire agit positivement sur la croissance, c'est-à-dire que le ratio crédit/dépôt agit négativement sur la variable LY1. Ce qui signifie que le signe attendu est obtenu et l'hypothèse 1 est vérifiée. Le ratio crédit/dépôt capte un comportement prudentiel quand il agit négativement sur LY1.Un tel comportement est favorable à la croissance. Pour ce qui est du rapport entre crédit-croissance et dépôt-croissance, nous obtenons également les signes attendus à Long terme.

Nous pouvons retenir que l'activité de crédit des Banques génère la croissance (hypothèse 2 vérifiée), de même que l'activité de mobilisation de l'épargne qui en garantissant la liquidité, conditionne les investissements et par là même la croissance. Ces enseignements sont importants et montrent que le crédit bancaire est favorable à la croissance. Toutefois, s'il n'est pas maîtrisé, c'est-à-dire que le (ratio crédit/dépôt est non maîtrisé), la croissance est affectée négativement. D'où l'importance de l'adoption des ratios prudentiels en tant que mesure prudentielle.

Cette étude rejoint les conclusions de Marc Hay (2000) sur le contrôle du crédit, mais ne contredit pas l'existence indéniable d'une relation positive entre le crédit et la croissance.

Par ailleurs, nos résultats attestent à long terme que l'inflation influence négativement la croissance, ce qui conforte l'idée selon laquelle la libéralisation financière a eu des effets favorables sur la croissance (notre hypothèse 3, se vérifie alors).En effet, un environnement où l'inflation est maîtrisé attire les investissements ce qui favorise la croissance. Un tel environnement est celui des pays ayant opté pour la libéralisation financière.

En ce qui concerne la relation entre les activités Hors Bilan et la Croissance, il ressort qu'elle est négative. Ce qui correspond à nos attentes. En effet, plus les risques encourus par les institutions bancaires augmentent, plus la croissance en pâtit. Toutefois, même si notre travail montre l'influence indéniable de l'investissement sur la croissance, il ressort que cette relation est à notre grande surprise négative. Une tentative de réponse peut provenir du fait que la mesure retenue de l'investissement n'est pas la meilleure. En effet, les investissements en capital humain par exemple n'ont pas été associés à cette mesure.

Pour finir, il importe de dire en ce qui concerne la relation Croissance- Banque, que l'analyse du MVCE n'a pas pu confirmer que la croissance influence positivement le développement bancaire, puisque les résultats sont ambigus même en considérant uniquement la variable LL1. Toutefois, l'analyse par la décomposition de la variance révèle qu'il existe bel et bien une relation entre croissance et banque. Partant, l'hypothèse 4 de l'étude, n'a pas pu être vérifiée par le modèle.

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