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Banques et croissance économique

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par Odilon Modeste ALAVO
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Master recherche en sciences économiques 2009
  

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PARAGRAPHE 2 : Méthode d'analyse

Pour apprécier les relations qui existent entre les différentes variables de notre modèle, nous allons estimer le modèle vectoriel à correction d'erreur pour les trois échantillons- après avoir dans un premier temps fait les tests de diagnostic sur les données (stationnarité et cointégration) - par le Logiciel E.Views. Pour finir, nous allons vérifier la justesse des résultats du MVCE par l'analyse des fonctions de réponses impulsionnelles (à la Monte Carlo) et la décomposition de la variance.

A. Tests de diagnostic sur les données

Notre analyse débute par l'étude de la stationnarité des variables. Pour ce faire, on procède aux tests de racine unitaire développés par Dickey et Fuller (1979,1981). Cette analyse nous permet de déterminer l'ordre d'intégration des différentes variables retenues. On dit qu'une série est intégrée d'ordre (d) si sa différence d ième est stationnaire ; c'est-à-dire intégrée d'ordre 0. Après la

détermination de l'ordre d'intégration, si les variables en scène sont intégrées d'ordre 1 [I (1)], il y a présomption de cointégration entre les variables. Cette présomption de cointégration ne serait confirmée qu'après étude de la stationnarité du résidu obtenu à l'issue de l'estimation par les MCO de la relation de (Lt) suivante :

LY1t = á1 + á 2LL1t + á3 LC1t+ á4 LD1t + á5 LI1t + á6 LV1t + á7 LH1t +åt Où åt est le terme à correction d'erreur.

NB: Les estimations pour vérifier la relation Banque-Croissance, sont fondées prioritairement sur l'échantillon 1, qui représente l'ensemble de l'échantillon ; les échantillons 2,3 respectivement pour les pays développés et en développement sont utilisés pour établir les nuances, ou éventuelles similitudes entre groupes ou clubs de pays.

( Résidu e

, ) = - -

LY a a

à à LL - a à LC - a à LD - a à LI a à LV

- - a à LH

1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 1 7 1

Le test ADF permet de juger de la stationnarité du résidu. A la suite de la confirmation de la stationnarité du résidu, on peut conclure que les variables sont cointégrées. Du fait qu'il s'agit d'un modèle multivarié on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Ce qui fait appel à la représentation vectorielle du modèle à correction d'erreur qui n'est rien d'autre que l'approche cointégrée du VAR.

B. Estimation du MVCE

Les grandes étapes relatives à l'estimation d'un MVCE sont les suivantes :

Etape1 : détermination du nombre de retards q du modèle. Plusieurs critères servent à discriminer entre les retards (Akaike, Hannan-Quinn, Schwarz).Nous retenons le critère de Schwarz qui est parcimonieux. Le nombre de retard obtenu est celui qui minimise la fonction de Schwarz :

SC (q) = Ln (SCRq / n) + q Ln n /n

SCRq = somme des carrés des résidus pour le modèle à q retards n = nombre d'observations

Ln = logarithme népérien

Etape 2 : test de Johansen permettant de connaître le nombre de relations de cointégration. Johansen a proposé deux statistiques pour déterminer le nombre de vecteurs de cointégration : le test de la Trace et celui de la valeur propre maximale. Nous retenons le test de la Trace, beaucoup plus usité.

L'Hypothèse nulle testée est : r=q, c'est-à-dire qu'il existe au plus r relations de cointégration. On rejette l'hypothèse nulle de r relations de cointégration lorsque la statistique de la Trace est supérieure à sa valeur critique. Plusieurs cas pourraient se présenter : r = 0 ; 0< r <K ; r = K, avec K= nombre de variables du modèle.

Lorsque r = 0, cela signifie qu'on ne peut pas retenir une spécification à correction d'erreur.

Lorsque 0< r <K, cela signifie que les variables sont cointégrées de rang r et qu'il existe au plus r relations de cointégration. Un modèle à correction d'erreur peut alors être estimé.

Lorsque r = K, cela implique alors que les variables sont toutes I (0) et le problème de cointégration ne se pose pas (l'estimation du modèle VAR en niveau est identique à l'estimation du modèle VAR en différence).

Par ailleurs pour effectuer le test de la Trace, la spécification à retenir dépend de :

- L'absence ou la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur,

- l'absence ou la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration.

Etape 3 : Identification des relations de cointégration, c'est-à-dire des relations de long terme entre les variables. A cette étape on choisit les relations de long terme adéquates qui nous donnent les écarts types relativement faibles.

Etape 4 : Estimation par la méthode du Maximum de Vraisemblance du Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur et validation avec les tests usuels : significativité des coefficients et vérification du signe et de la significativité des termes à correction d'erreur. A cette étape on peut voir clairement les différentes équations de court terme.

Après l'estimation du MVCE, nous nous intéressons à l'analyse dynamique via les fonctions de réponses impulsionnelles à la Monte Carlo et à l'analyse par la décomposition de la variance, de manière à voir si ces deux outils d'analyse supplémentaires confirment les résultats du MVCE.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille