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Banques et croissance économique

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par Odilon Modeste ALAVO
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Master recherche en sciences économiques 2009
  

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CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE

ET ENJEUX

Ce dernier chapitre nous livre dans sa première section les principaux résultats émanant de la méthodologie proposée. Dans la section suivante, deux instruments d'analyse supplémentaires sont utilisés pour juger de la justesse des résultats du MVCE. Ensuite, cette section se termine avec la rubrique des suggestions.

Section 1 : Etude de la Cointégration et estimation du MVCE

Cette section se subdivise en deux paragraphes qui retracent simplement la méthodologie préconisée antérieurement.

PARAGRAPHE 1 : Etude de la Cointégration

L'étude de la Cointégration impose un certain nombre de critères relatifs aux données et dans le cas du VAR au nombre de retard.

A. Vérification des conditions préalables à l'analyse de la Cointégration

La méthode de Cointégration à la Johansen exige que les variables soient toutes intégrées d'ordre 1 [I (1)]. Cela signifie qu'elles ne sont pas stationnaires en niveau alors que leurs différences premières le sont.

La stationnarité de la variable est jugée à partir de la comparaison entre les statistiques DF( Dickey Fuller) ou ADF(Augmented Dickey Fuller) et les valeurs critiques tabulées par Mackinnon (Mackinnon critical value = CV). L'alternative d'hypothèses qui se présente à l'issue du test est la suivante :

H0 : présence de racine unitaire ou non stationnarité

H1 : non présence de racine unitaire ou stationnarité

Dans la mesure où les valeurs critiques sont négatives, la règle de décision est la suivante :

Si DF ou ADF < CV, on rejette l'hypothèse nulle de non stationnarité.

Si DF ou ADF > CV, on ne saurait rejeter l'hypothèse nulle de non stationnarité.

Les tests sont appliqués en niveau puis en différence première au cas où il y aurait présence de racine unitaire à ce premier stade.

1. Tests de stationnarité en niveau

Par souci de synthèse, le tableau ci-dessous résume les résultats des tests de racine unitaire appliqués en niveau à l'ensemble des variables. L'étude considère le seuil de 5% pour la validation des différentes hypothèses.

Tableau 2 : Résultats des tests de stationnarité en niveau

Variables en niveau

Résultats des tests

Conclusion

ADF (1)

CV à 5%

LY1

-1,333

-3,551

LY1 n'est pas I (0)

LL1

-0,368

-3,551

LL1 n'est pas I (0)

LC1

-1,385

-3,551

LC1 n'est pas I (0)

LD1

-1,205

-3,551

LD1 n'est pas I (0)

LI1

-1,675

-3,551

LI1 n'est pas I (0)

LV1

-1,473

-3,551

LV1 n'est pas I (0)

LH1

0,232

-3,551

LH1 n'est pas I (0)

Source : Estimation sous E.views

I (0) : intégré d'ordre 0

ADF (1) = DF

L'ensemble des variables s'est révélé non stationnaire en niveau au retard d'ordre 1.

Conclusion : les variables sont non stationnaires en niveau.

2. Tests de stationnarité en différence première

L'examen de la stationnarité se poursuit en différence première et les résultats sont fournis par le tableau suivant :

Tableau 3 : Résultats des tests de stationnarité en différence première

Variables en différence première

Résultats des tests

Conclusion

ADF (1)

CV à 5%

DLY1

-3,855

-3,556

LY1 est I (1)

DLL1

-3,589

-3,556

LL1 est I (1)

DLC1

-4,388

-3,556

LC1 est I (1)

DLD1

-4,195

-3,556

LD1 est I (1)

DLI1

-4,853

-3,556

LI1 est I (1)

DLV1

-3,911

-3,556

LV1 est I (1)

DLH1

-3,855

-3,556

LH1 est I (1)

Source : Estimation sous E.views

Où D (xt) = xt - xt-1 avec D = Opérateur différence

Les résultats du test de racine unitaire en différence première montrent la stationnarité pour toutes les variables. Les variables sont toutes intégrées d'ordre1.

Conclusion : Il y a présomption de cointégration entre les variables.

Nous estimons alors la tendance de LT précédemment citée, par les MCO : LY1t = a1 + a 2LL1t + a3 LC1t+ a4 LD1t + a5 LI1t + a6 LV1t + a7 LH1t +Ct Ainsi on peut recueillir la série des résidus, nous étudions ensuite la

stationnarité des résidus recueillis. Le tableau suivant rend compte des résultats

du test de racine unitaire appliqué sur le résidu.

Tableau 4 : Résultats du test ADF sur le résidu de la relation de LT

Variable

ADF

Valeur critique à 5%

Valeur critique à 10%

Résultat

Résultat

-2,787

-1,951

-1,621

Stationnarité du Résidu

Source : Estimation sous E.views

Le test ADF appliqué sur le résidu de la relation de long terme révèle une stationnarité en niveau au seuil de 5%.

Conclusion : Il y a confirmation de la possibilité de cointégration des variables.

Comme dans notre étude, il s'agit d'un modèle multivarié, il pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Se faisant, il faut faire référence à la représentation vectorielle à correction d'erreur. Nous utilisons alors l'approche cointégrée du VAR à la Johansen.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery