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La rentabilité et l'autofinance au sein d'une entreprise, cas de l'Onatra 2007-2009

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par Keyston TUDIUNDILE
Institut supérieur de commerce RDC - Graduat  2011
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

« I.S.C »

Section : Sciences Commerciales et Financières

Option : Comptabilité

B.P.16.569

KINSHASA/GOMBE

LA RENTABILITE ET L'AUTOFINANCEMENT AU SEIN D'UNE ENTREPRISE

« CAS DE L'ONATRA 2007 - 2009 »

TUDIUNDILE KEYSTON Peter

Travail de Fin de Cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Graduat en Sciences Commerciales et Financières.

Option : Comptabilité

Directeur: Abraham MUBENGA TSHILOBO SHA KET

Expert Comptable Assermenté

ANNEE ACADEMIQUE 2010 - 2011

EPIGRAPHE

« Garde ton coeur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie »

Proverbe 4 :23

TUDIUNDILE KEYSTON Peter

DEDICACE

A vous mes parents Josué KABONGO TUDIUNDILE et Chantal KAPINGA TSHIENDA, pour leur ferme détermination de faire de moi un homme instruit, discipliné, intègre, sage, digne de foi et responsable.

A vous mes frères et soeurs Mbombo MUTUNGILAYI, John BALUME, Sandra MBUYI, Félix KALONJI, Chris MUTOMBO, Grâce MBELU, Gloire KAPINGA, Dieumerci MPANIA, Béni MUSESE, Kevine NGOMBA,

A Vous mes cousins et cousines,Germain TUDIUNDILE, Mutombo NYEKESHA, Benjamin NGALAMULUME, Glody KAYEMBE, Blandine MUTUNGILAYI, Mbelu MUTUNGILAYI, Nathalie NGALULA, Blondine TSHIYOYO, Vanessa BARAKADILA, Clarisse TSHITUKA, Marie MUFUTA, Kapinga MUFUTA, Angomba MUFUTA, Virginie MUJINGA, Nathacha SHIKO, Baby ZABIBWE, Nahomie MBUYI, KAKU KAPUYA, et KATOUSKA Régine, Chris OKOLI, Esther OKOLI, Gemima OKOLI, David OKOLI, Jerry SAIDI, Eddy SAIDI, Esther SAIDI, Dorcas SAIDI, Sam SAIDI, Didier SAIDI, Andrien SAIDI, et Peter SAIDI. Pour tout ce que vous avez fait de moi, espérant sur la volonté du très haut. Vous êtes pour moi une source de joie et d'endurance. Que ce travail soit un stimulant pour nos enfants.

A vous mes neufs Winner KABONGO, Jérémie SAIDI et Merdi BALUME TUDIUNDILE.

A toi mon ex- trésor KAPINGA MUBIKAYI BI-JOSE Joycekeys pour tant d'encouragements et d'affection à mon égard qui restent inoubliables.

A vous tous, je dédie ce travail.

IN MEMORIAM

A ma mère DIYAYA, ma tante TSHIYOYO et ma grand-mère MBELU NGALULA, que la terre de nos ancêtres a arrachés sitôt, vos souvenirs innombrables marquants ne nous ont pas laissé indifférent ; de là vous êtes, sachez que votre semence a porté des fruits. Nous ne saurons vous oublier, paix à vos âmes.

.

AVANT - PROPOS

Je tiens tout d'abord à remercier le Seigneur Jésus - Christ pour la persévérance, le courage, la santé, la détermination, l'ouverture d'esprit et l'inspiration dont il m'a gratifié nécessairement pour finaliser ce travail de recherche qui compte tant pour mon avenir intellectuel et professionnel.

En second lieu, je remercie toutes les autorités académiques et professeurs qui ont posé en nous les piliers de la gestion financière pendant la période de notre formation, en vue de l'obtention d'un titre académique.

C'est ainsi que ce présent travail n'aurait pas vu le jour sans la compréhension et le dévouement de ses mots d'encouragement, ses remarques tant méthodologiques qu'orthographiques, ses explications m'ont été d'une très grande aide à la réalisation de ce travail de fin de cycle, spécialement à Monsieur Abraham MUBENGA TSHILOBO SHAKET, malgré ses multiples occupations.

Merci également à Madame Gisèle LUMBU pour ses multiples aides et conseils.

Nous témoignons ici notre profonde gratitude en vers un certain nombre de personnes qui, par leur présence et leurs conseils, m'ont apporté leur soutien. Je les en remercie et m'excuse de ne pouvoir toutes les citer.

Je présente mes remerciements aux amis qui ont toujours partagé avec moi les moments de joie ou de frustrations au cours de ce travail qui paraissait fastidieux à certains moments. Il s'agit particulièrement de Coco MPUTU, Alli MUANZA, Alli NSANA, Josué KASONGO, Chall KITUTALA, Rock MATOMBI , Steve UHALA, Freddy KAYENGE, Gérard ILUNGA, Pitshou NKIE, Fr John IMPELA, Fr Didier, Daddy, Jean-Louis MAVUNGU, Roddys NDAYE, Narcisse, Gladdys BETI, Daniella NGALULA, Fideline, Marlene, Magalie TABULA, Raïssa MBUYU, Sandra MBELA, Patricia MUKANYA, Espoir, Vanessa RAMAZANI, Huguette MASSAMBA, Marlene MBEBA.

TUDIUNDILE KEYSTON Peter

O. INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE

Une entreprise est le pivot central de toute économie. Elle a pour but principal de maximiser sa valeur. La maximisation de la valeur implique simultanément la recherche de son équilibre financier, de sa performance financière, de la rentabilité de ses flux et la gestion de ses risques. Pour ce faire, elle doit précisément définir ses objectifs et les mettre en oeuvre par les moyens de sa politique.

Lorsqu'on parle des moyens de sa politique dans une entreprise, on obtient compte : les emprunts, les apports des associés et l'autofinancement.

Cependant, l'entreprise a plusieurs objectifs parmi lesquels nous pouvons signaler :

Ø La gestion d'identifier le modèle fondé sur l'efficacité économique de la rentabilité financière en vue de dégager des bénéfices qui permettent au budget de l'Etat d'encaisser des dividendes et des impôts;

Ø L'accroissement de la productivité intérieure en vue d'augmenter l'offre ou la demande des biens et services;

Ø Soutenir la balance de paiements par la réduction des charges d'exploitation et l'interdiction des dépenses sans rapport avec l'activité de l'entreprise;

Ø La contribution au bien-être social de la population et de leurs travailleurs ;

Ø Assurer l'évaluation de l'autofinancement de maintien, de soutien et global pour la continuité des activités de l'entreprise.

Ces objectifs ne peuvent être atteints que dans la mesure où l'entreprise dégage une rentabilité suffisante, c'est-à-dire sa capacité à produire le bénéfice. Ce bénéfice dégagé lui permettra d'accroître ses moyens d'autofinancement et de préserver ainsi son indépendance financière.

La rentabilité de l'ONATRA intéresse les pouvoirs publics non seulement en raison des résultats d'exploitation imposable pour la part qui est prélevée au profit du budget de l'Etat, mais aussi en raison de la garantie de son développement économique qu'elle représente.

L'ONATRA étant une entreprise du Portefeuille de l'Etat Congolais n'intéresse pas nécessairement à l'Etat mais aussi aux plusieurs partenaires ci-après : les fournisseurs, les banquiers, les prêteurs, car les conditions de crédit qu'ils accordent à l'entreprise sont les fonctions de la confiance qu'ils lui assignent.

Pour mieux mener notre sujet quelques questions méritent d'être posées de la manière suivante :

Ø L'ONATRA est-elle rentable ?

Ø La rentabilité qu'elle dégage inspire- t- elle confiance à ses partenaires extérieurs?

Ø Quel est le niveau des indicateurs d'appréciation de la rentabilité de l'ONATRA?

Ø Comment évolue l'autofinancement de maintien, de soutien et global de l'ONATRA ?

Ø L'autofinancement contribue-t-elle à épanouir de l'indépendance financière de l'ONATRA?

Ø A travers le niveau de sa valeur ajoutée, l'ONATRA contribue-t-elle au développement économique du Pays ?

Les réponses à toutes ces questions constitueront les éléments de base du développement de notre sujet.

0.2. HYPOTHESE DE L'ETUDE

L'hypothèse peut être définie comme une réponse anticipative à la problématique posée ou à démontrer. Elle est l'objectif même d'une recherche scientifique.

Dans ce travail, le bénéfice dégagé dans l'entreprise entraîne un double rôle, référant à l'accroissement des capitaux propres, c'est-à-dire qu'ils représentent des capitaux en quête de réemploi permettant d'assumer la croissance; au passif, ils viennent grossir la masse des réserves et renforcent les capitaux propres, ce qui améliore l'indépendance financière de l'entreprise.

Lorsqu'il n'en est pas ainsi l'entreprise demeure à la merci de ses créanciers à court ou à long terme.

L'absence de rentabilité entraîne immédiatement l'absence de l'autofinancement. Ce dernier joue directement sur la survie de l'entreprise, c'est ce que nous pensons pour l'ONATRA telle est notre hypothèse de base.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Vu l'importance du rôle joué par l'ONATRA dans notre pays, nous avions pensé apporter notre modeste contribution au redressement de cette importante entreprise du Portefeuille de l'Etat Congolais, compte tenu de l'importance de la rentabilité et l'autofinancement au sein de l'ONATRA. L'intérêt de ce sujet nous aide donc à anticiper à la fois théorique et pratique.

Ø Sur le plan théorique, il nous paraît de maîtriser, mobiliser les éléments qui peuvent influencer à un analyste financier de comprendre l'apport de la rentabilité et de l'autofinancement au sein de l'entreprise ;

Ø Sur le plan pratique, il constitue un élément de diagnostic financier que nous mettons â la disposition des dirigeants de l'entreprise ONATRA dans le souci de l'exploitation, afin de prendre des décisions quant à l'avenir et le devenir de l'entreprise.

Le choix du thème serait inutile s'il n'y avait pas de problèmes. Car toute recherche naît de l'existence d'un problème qu'il faut élucider ou contribuer à sa résolution par des approches de solutions.

0.4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Nous avons délimité notre champ d'investigations dans le temps et dans l'espace :

· La délimitation dans le temps consiste à démontrer l'étude de la rentabilité et de l'autofinancement au sein de l'ONATRA, la période pendant laquelle nous voulons mener nos recherches, pour notre cas, nous avons opté notre recherche allant de la période 2007 à 2009.

· La délimitation dans l'espace revient à localiser l'ONATRA. Nous avons jugé bon de mener nos recherches, dont son siège social est situé dans la Commune de Gombe/Kinshasa.

0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La méthode est une procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre stade de recherche ou de l'exploitation, logique sous-jacente à un ensemble de démarches3( *).

Pour bien mener nos recherches nous nous sommes servis des méthodes ci-après :

· La méthode scientifique

Elle nous aide de collectionner et d'interpréter les données quantitatives contenues dans les états financiers, publiés par l'entreprise et mis à notre disposition ;

· la méthode analytique

Elle consiste en examen minutieux de notre travail en évaluant point par point les mécanismes nécessaires pour une découverte embûcieuse.

· La technique documentaire

Pour réaliser ce travail, nous avons consulté les livres, revues économiques, des travaux de fin de cycle, des monographies de la bibliothèque de Cedesurk et archives, mais aussi nous avons consulté des noies de cours de nos professeurs et différents sites Internet.

· La technique d'interview

Dans le souci d'approfondir notre recherche, et celui d'apporter des réponses dignes de confiance à notre questionnement, nous avons eu des rencontres non seulement avec les personnes qui maîtrisent le terrain mais aussi et surtout celles qui sont impliquées dans la gestion, qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes : l'enquêté et l'enquêteur ; de faciliter à l'enquêteur de recueillir certaines informations de l'enquêté concernant un objet précis.

O6. CANEVAS

Hormis l'introduction et conclusion, notre étude intitulé : « LA RENTABILITE ET L'AUTOFINANCEMENT AU SEIN D'UNE ENTREPRISE », comprend deux parties et quatre chapitres, dont :

La première partie traite l'approche théorique et est subdivisée en deux chapitres ci-après :

§ Notions sur la rentabilité au premier chapitre et ;

§ Notions sur l'autofinancement au deuxième chapitre

La seconde partie est consacrée à l'approche pratique et fait une description à son tour deux chapitres ci-après :

§ Présentation de l'entreprise au troisième chapitre;

§ L'étude de la rentabilité et de l'autofinancement au sein de l'ONATRA au quatrième chapitre. Et sera conclut par une conclusion et quelques suggestions.

07. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous avons rencontré quelques difficultés dues principalement au retard dans le traitement et dans la mise à jour de certains documents financiers le cadre de notre recherche

I ère Partie: APPROCHE THEORIQUE

CHAPITRE I: NOTIONS SUR LA RENTABILITE

Le premier chapitre de notre travail essentiellement théorique est consacré au développement des concepts clés qui nous permettent de mieux appréhender notre sujet. Nous l'avons subdivisé en deux sections qui traitent respectivement des généralités sur la rentabilité et des calculs de la rentabilité.

SECTION 1: GENERALITES SUR LA RENTABTLITE

La notion de rentabilité est intimement liée à celle de bénéfice et s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement de la manière générale, La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir (1(*)).

La finalité de toute entreprise est d'être rentable. A priori, la mesure de la rentabilité apparaît simple : un rapport entre le résultat net et l'ensemble des moyens mis en oeuvre (2(*)).

Par contre, dès qu'il s'agira de quantifier, des divergences apparaissent et frisent le paradoxe des rentabilités : faciles à définir et à comprendre ; mais difficiles à mesurer et à interpréter (3(*)).

Pour l'actionnaire, le résultat c'est d'abord le dividende qui lui est versé ; pour le financier, c'est le bénéfice net après impôt ; pour l'Etat, c'est le bénéfice avant impôt et enfin du point de vue de la performance économique, c'est la valeur ajoutée par l'entreprise.

Quant aux facteurs à prendre en compte, il peut s'agir des capitaux propres, des capitaux permanents, ou aussi de l'actif économique. Bref, chaque indicateur a sa logique et correspond à une conception de l'efficacité de la firme. On peut la définir :

Ø Par les taux ;

Ø Par les ratios.

On peut ainsi calculer un taux de rentabilité qui s'exprime par le rapport : Résultats / Moyens ; ce qui amène à dire que la mesure de la rentabilité se fait à l'aide des ratios.

· Soit par rapport au chiffre d'affaire

· Soit par rapport aux capitaux mis en oeuvre.

1.1. Définition du concept rentabilité

Dans le linguistique financier de l'entreprise, le mot rentabilité est employé dans plusieurs sens (4(*)) :

Ø Il est souvent exploité comme synonyme de profit en valeur absolue, « l'entreprise n'a pas eu de rentabilité à cet exercice » signifie presque l'entreprise n'a pas réalisé de profit à cet exercice. li s'agit d'un concept tout à fait erroné. La rentabilité n'est pas un élément qui s'exprime en valeur absolue. C'est une notion relative, le quotient d'un rapport ;

Ø Au sens strict, la rentabilité comporte deux caractéristiques spécifiques : c'est une capacité, un potentiel de rendement (5(*)). C'est donc la mesure de la rémunération des apporteurs des capitaux, propriétaires de l'entreprise. Cette rémunération correspondant à ce qui reste : à savoir quand son dû fut payé ou enregistré, ou qui correspondait à une pensée de substance : notamment amortissement et provision ;

Ø Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes sortes des capitaux à apporter de l'argent. Il existe plusieurs sortes de rentabilité parmi lesquelles nous évoquons :

· La rentabilité économique qui se définit comme le rapport entre le profit et le capital mis en oeuvre pour l'obtenir.

· La rentabilité commerciale qui est le rapport entre le bénéfice ou perte et le chiffre d'affaires (6(*)).

D'une façon générale, le terme rentabilité est cette propriété qu'ont les capitaux ou de dégager un solde appelé, suivant les circonstances, profit, bénéfice, surplus ou «fruits» quel que soit le système économique, cette notion de rentabilité apparaît comme le critère de l'efficacité économique.

Selon MAPAPA MBANGALA (2009), évaluer le concept de rentabilité comporte de multiples facettes dont chacune est relative à un objectif bien déterminé dans la contribution de la valeur créée. Cette dernière se définit par le degré de réalisation des objectifs de l'entreprise. L'analyste financier mène son diagnostic à l'une de ces objectifs. C'est pourquoi, mesurer la rentabilité d'une entreprise revient à déterminer sa performance par rapport à un objectif bien précis et aux moyens mis en oeuvre. D'une manière générale l'objectif principal d'une entreprise est la rentabilité financière (7(*)).

1.2. Les partenaires de l'entreprise intéressés par l'étude de la rentabilité

La rentabilité d'une entreprise est sa capacité à maintenir et à rémunérer les fonds mis à sa disposition. Toute action économique met en oeuvre des moyens en vue d'obtenir des résultats en intéressant plusieurs partenaires notamment : les salariés, les actionnaires, les fournisseurs, les prêteurs, les pouvoirs publics et les banquiers (8(*)).

1.2.1. Les salariés

, de l'établissement de lignes de carrière, des réseaux de communication et d'information, est porteuse d'une rentabilité apparemment voilée mais combien déterminante.

1 .2.2. Les Actionnaires

Il est souvent de bon ton de parler des actionnaires, car ils sont les propriétaires d'un titre, l'action, lui donnant trois droits relativement à une entreprise ayant un statut de société commerciale: le droit de vote en assemblée générale, le droit aux dividendes, et le droit au reliquat en cas de liquidation (9(*)).

Le statut de l'actionnaire vis-à-vis de l'entreprise s'apparente donc davantage à celui d'un investisseur qu'à celui d'un propriétaire. À ce titre, il détient des actions de cette société dont chacune représente une part de son capital. Il est donc copropriétaire - avec d'autres actionnaires - de la totalité de ce capital.

Tandis que dans les entreprises publiques dont l'Etat est majoritaire d'une part, les actionnaires sont comme des-interlocuteurs que l'on subit, à qui l'on concède une part de la richesse créée par l'entreprise à la condition qu'elle soit petite. Cette attitude néglige la nécessité d'apporter des capitaux à l'entreprise. La rentabilité permet leur rémunération, elle s'avère la contre partie d'un risque, celui de perdre sa mise.

1.2.3. Les Fournisseurs

Un fournisseur est une personne ou une entreprise qui soit fabrique, transforme, emballe, ou installe des produits contrôlés, soit exerce des activités d'importation ou de vente de ces produits.

La rentabilité de l'entreprise assure son développement, est pour ses fournisseurs source de richesse ; elle entraîne pour eux des ventes de quantités plus élevées.

Pour ce faire, la rentabilité est en voie de disparition, la masse des créanciers peut être amenée à prendre différentes mesures par voie amiable ou judiciaire pour percevoir, présenter ses droits.

A la limite, rien ne les attache à la survie d'une entreprise à tout prix, s'il en résulte pour eux une diminution des chances d'obtenir le remboursement de leurs fonds.

1 .2.4. Les Prêteurs

Les prêteurs veuillent sur la rentabilité de l'entreprise avant de lui octroyer un crédit. Un emprunt obligataire sera placé d'autant plus facilement que l'entreprise jouit d'une bonne réputation. Les conditions d'émission seront pour une bonne part dépendante de la cote de l'entreprise. Si celle- ci est élevée, il peut en résulter une réduction du taux d'intérêt nominal assorti d'une faible prime de remboursement.

Mieux vaut prêter de l'argent à une entreprise qui réalise des profits plutôt qu'à celle qui n'en réalise pas, même si cette dernière offre des garanties réelles, toujours longues et difficiles à réaliser en cas de besoin. La rentabilité a également une incidence sur le coût des prêts ou des crédits. Comme pour les emprunts obligatoires, la bonne rentabilité est un solide élément de discussion.

Au cas contraire, une côte médiocre entraîne l'entreprise dans un cercle vicieux: puisque la rentabilité n'est pas bonne, les organismes prêteurs à supposer qu'ils acceptent de prêter des fonds seront d'autant lus exigeant sur le plan des conditions des crédits qu'il y a risque. Des charges financières plus lourdes pèseront à leur tour sur les résultats et réduiront d'autant la rentabilité. Si parfois l'entreprise n'a pas préalablement des mesures drastiques dans le cadre d'une stratégie de redressement, l'entreprise subira de plus en plus des difficultés, d'abord d'obtenir des fonds, ensuite se les procurer à coût raisonnable.

1.2.5. Les clients

Un client, au sens économique, désigne la personne ou l'entité qui prend la décision d'acheter un bien ou service, de façon occasionnelle ou habituelle.

Le client est donc à distinguer :

Ø Du consommateur : le consommateur n'est pas forcément l'acheteur, et l'acheteur d'un équipement, service ou bien professionnel ne fait pas un acte direct de consommation ;

Ø Des termes utilisateurs ou usagers (terme utilisés plutôt dans les services publics, où les utilisateurs n'ont pas le choix du fournisseur) ;

Ø Du chaland, un terme qui a vieilli et est de moins en moins utilisé mais qui reste présent dans des vocables comme zone de chalandise ou achalandage.

Sur ce, les relations entre entreprise clients et entreprise fournisseurs sont dans la vie des affaires. Celles qui ont un caractère durable et dont on voit la détérioration avec regret la perte d'un client, est toujours ressentie très fortement par l'entreprise.

1.2.6. Les pouvoirs publics

L'expression pouvoir public peut avoir deux significations à savoir :

§ Au sens fonctionnel, il s'agit d'une activité destinée à satisfaire un besoin d'intérêt général, présentant un lien spécial avec une personne publique. Ce lien peut tenir à la création de l'activité, à son fonctionnement ou à son contrôle, qui sont influencés de façon déterminante par une personne publique ;

§ Au sens organique, il s'agit de la personne juridique qui est chargée de la gestion de cette activité.

La rentabilité des entreprises intéresse les pouvoirs publics non seulement en raison des résultats d'exploitation imposables, mais pour la part qui est prélevée au profit du budget de l'Etat, mais aussi en raison de la garantie du bon développement économique qu'elle représente.

Par ailleurs les entreprises les plus rentables sont souvent exportatrices de biens ou des capitaux donc génératrices des ressources à court terme ou à long terme, facteurs d'équilibre de la balance des paiements.

1.2.7. Les banquiers

Banquiers et institutions financières apportent leur concours à l'entreprise sous des formes variées (prêts, crédits, cautions) qu'autant que leurs créances détenues ou à détenir sont sûres et seront sans problème de remboursement. L'entreprise estiment-ils, honorera plus facilement ses engagements, si elle réalise un profit qui est une source de l'autofinancement.

SECTION 2 : CALCUL DE LA RENTABILITE

2.1 Les critères de la rentabilité et leurs modes de calculs (10(*)).

A l'heure actuelle, où le monde est sous l'harnache de la mondialisation, il faut soutenir l'évolution poussée ces 25 dernières années des critères de rentabilité.

2.1.1 Le critère résultat

Le bénéfice net constitue le premier élément à retenir pour caractériser la rentabilité. Ce bénéfice net impôt déduit, peut donner lieu au calcul des ratios.

1° Par rapport au chiffre d'affaires net (hors taxe)

Ce ratio est parfois appelé ratio de marge réelle.

Nous pouvons faire remarquer que: les calculs des divers taux de marge évoqués lors de l'analyse du résultat permettent de compléter l'étude de ce ratio.

2° Par rapport aux capitaux engagés

a) Ratio de Rentabilité économique

Appelée aussi « rentabilité nette de l'investissement », elle correspond à ce que les Américains et Britanniques appellent « Return On Investment » R.O.I en sigle. Elle exprime la rentabilité des actifs investis dans l'entreprise.

Il est nécessaire d'étudier la rentabilité de l'ensemble des capitaux stables sans tenir compte de leur origine, dans le but :

- De comparer des entreprises indépendamment de leur mode de financement;

- De voir si l'utilisation des capitaux empruntés est intéressante pour l'entreprise.

Pour faire ce calcul, il s'agit de réintégrer les intérêts des emprunts au bénéfice (on obtient ainsi ce que serait le bénéfice si l'ensemble des capitaux stables était constitué des capitaux propres).

Ce ratio permettait de comparer les entreprises entre elles, il est préférable de le calculer en considérant le bénéfice avant impôt pour que les comparaisons puissent être faites indépendamment du régime d'impression.

b) Ratio de Rentabilité des capitaux propres

Ce ratio permet de faire apparaître le rapport entre le bénéfice et les capitaux propres engagés dans l'entreprise et s'exprime:

Ce ratio est parfois analysé de la manière suivante:

R = taux de marge x (rotation des capitaux propres)

Réelle

Toute variation de l'un des facteurs de ce produit entraîne une variation de même sens du taux de rentabilité.

2.1.2. Le critère valeur ajoutée

Si l'on compare ce qu'une entreprise produit (en terme monétaire) à ce qu'elle a consommé pour produire, on pose la notion de la valeur ajoutée.

La valeur ajoutée résulte de la confrontation des biens et services de l'entreprise aux exigences du marché. C'est en définitive le consommateur qui réalise la valeur ajoutée de l'entreprise, en achetant le produit aux prix auquel il lui est proposé (11(*)).

La valeur ajoutée se propose de traduire le surplus de richesse créé par l'entreprise.

La valeur ajoutée évoquée précédemment à propos de soldes intermédiaires de gestion et de leur signification, permet également de fournir des informations sur la rentabilité de l'entreprise et sur son évolution.

· Calcul de la valeur ajoutée par la différence:

Production - consommation intermédiaire

· Calcul de la valeur ajoutée par sommation de ses composantes tirées du compte résultat.

Précisions sur ce que l'on entend pour une entreprise industrielle par :

· Consommation : Biens et Services acquis par l'entreprise pour son activité (achats variations des stocks + services extérieurs).

· Production: Production vendue (au prix de vente hors taxes) + production stockée + production immobilisée.

· Composante de la valeur ajoutée: impôts et taxes (subventions d'exploitation) charges de Personnel, dotations et autres charges d'exploitations (reprises et autres produits d'exploitations) + résultat d'exploitation.

Il faut faire remarquer que:

1° Pour une activité de vente des marchandises, la différence entre « vente des marchandises » et « coût d'achat des marchandises vendues» où marge commerciale est intégrée pour calculer la valeur ajoutée par la méthode de la différence.

2° La « valeur ajoutée » définie ci-dessus et qui correspond à celle du plan comptable général est un peu différente:

Ø De la valeur ajoutée qui intervient dans les calculs concernant la participation des salariés;

Ø De celle qui est utilisée pour le calcul de la taxe professionnelle;

Ø De celle mise en jeu dans le calcul de la taxe sur la valeur ajoutée, où l'on procède opération par opération.

2.1.3. Le critère capacité d'autofinancement

La capacité d'autofinancement est une ressource interne, dégagée par l'activité de l'entreprise, au cours d'une période de référence, restant à disposition de l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées. Les anglo-saxons utilisent le terme de cash-flow pour désigner le solde de ces flux d'argent.

Pour obtenir la capacité d'autofinancement d'une entreprise, on réintègre au résultat net toutes les opérations qui ne sont pas associées à des mouvements de trésorerie, telles que les reprises et les dotations aux amortissements et provisions, les plus ou moins values sur cessions d'actifs.

Après déduction de la rémunération des actionnaires, on détermine l'autofinancement qui sert essentiellement à réaliser les nouveaux investissements. Il permet en outre de rembourser les emprunts et de renforcer le fonds de roulement.

a) Calcul

Rappelons que deux modes de calcul sont possibles :

1° Excédent brut d'exploitation + autres produits encaissés - autres charges décaissées; elle mesure la capacité bénéficiaire de l'entreprise, c'est-à-dire l'ensemble des ressources internes dont elle peut disposer pour financer le développement de son activité.

2° Résultat net + Amortissements et Provisions nettes de reprise #177; valeur de cession - Quote-part des subventions virées au résultat.

b) Ratios

La capacité d'autofinancement conduit au calcul de ratios:

1° Par rapport au chiffre d'affaires net

Ou ratio de capacité d'autofinancement.

Ce ratio complète le ratio de marge réelle en tenant compte, en plus des résultats, des dotations qui demeurent dans l'entreprise.

2° Par rapport aux capitaux engagés

Ou ratio de rentabilité financière brute

Ces ratios qui caractérisent la capacité d'autofinancement global de l'entreprise peuvent être complétés par des ratios d'autofinancement mettant en rapport l'autofinancement brut (capacité d'autofinancement - distribution des bénéfices au cours de l'exercice) avec le chiffre d'affaires ou avec les capitaux propres.

2.2. La nécessité financière de la rentabilité

La rentabilité joue un rôle important dans la vie de l'entreprise:

· Elle assure la survie de l'entreprise;

· Elle permet à l'entreprise de préserver son indépendance financière.

2.2.1. La rentabilité pour assurer la survie de l'entreprise

La survie ou le développement de l'entreprise requiert la permanence des moyens (l'investissement en immobilisation et fonds de roulement. Pour le financement, le moyen le plus facilement utilisable, parce que directement disponible, est l'autofinancement, on le sait, est de constituer principalement des amortissements et des bénéfices conservés.

L'essentiel des amortissements est de reconstituer le potentiel de l'entreprise qui se déprécie avec le temps ou pour des raisons d'obsolescence. La vocation des bénéfices conservés est de permettre la croissance de l'entreprise en concourant au financement des nouvelles immobilisations.

Toute l'histoire du développement industriel souligne le caractère vital de l'autofinancement comme source de l'expansion. Les pays à haute rentabilité de leurs entreprises sont ceux-là mêmes qui ont eu les taux d'autofinancement les plus élevés (12(*)).

2.2.2. La rentabilité pour préserver l'indépendance financière de l'entreprise

Lorsqu'il n'en est pas ainsi, l'entreprise demeure à la merci de ses créanciers à court terme ou à long terme. L'absence de la rentabilité joue principalement sur la survie de l'entreprise. Des expédients pourront être employés pendant un temps, peut être même certaines facilités seront-elles considérées à l'entreprise Eu égard à sa taille ou à l'impact qu'elle exerce sur le marché de l'emploi dans son secteur ou dans sa région (13(*)).

Les bénéfices conservés dans l'entreprise jouent un double rôle référant à un accroissement de «Capitaux propres ». Ils reflètent des capitaux en quête de l'emploi permettant d'assurer la croissance; au passif, ils viennent grossir la masse des réserves et renforcent les capitaux propres, ce qui améliore l'indépendance financière de l'entreprise (6)

2.3. Rentabilité et notion d'effet de levier

2.3.1 Principes

Il me semble intéressant de prendre pour point de départ une phrase de P. VERNIMMEN tirée de son ouvrage de référence Finance d'entreprise (Bernard Cordier a cité récemment l'excellent site rattaché à cet ouvrage repris par Pascal QUIRY et Franck CEDDAHA suite au décès de l'auteur depuis sa 4ème édition) : "L'effet de levier explique comment il est possible de réaliser une rentabilité des capitaux propres (la rentabilité financière) qui est supérieure à la rentabilité de l'ensemble des fonds investis, la rentabilité économique"... lorsque l'effet est positif."

Pour comprendre cette phrase, il est nécessaire de traduire certains termes :

- Rentabilité financière (Rcp) :

- Résultat net = ce qui revient théoriquement aux propriétaires de l'entreprise ;

- Capitaux propres = les capitaux investis par les propriétaires de l'entreprise ;

- Rentabilité économique (Re):

- Résultat d'exploitation = résultat net + frais liés à un éventuel emprunt (intérêts de la dette)

- Actif économique = ce qui permet de réaliser l'exploitation (les investissements réalisés en relation avec l'activité économique de l'entreprise)

- Actif économique = Capitaux propres + Capitaux empruntés (dettes)

- Coût de la dette (i) = Intérêt de la dette / Capitaux empruntés

Le concept d'effet de levier résulte de la possibilité de repartir le financement des emplois de l'entreprise entre:

· L'endettement rémunère le risque supplémentaire pris par l'entreprise du fait du financement d'une partie de son actif économique par des capitaux d'emprunt ne courant pas le même risque et bénéficiant d'une rémunération fixe (8)

L'effet de levier traduit le fait que la rentabilité des capitaux propres n'est pas égale à la rentabilité économique de l'entreprise en raison de l'endettement contracté par celle-ci (9)

Il dépend donc du dosage qui est fait entre : d'une part des capitaux d'emprunt et d'autre part des capitaux propres. Ce dosage appelé « levier financier » est exprimé par le rapport :

Endettement

Fonds Propres

2.3.2. Formule de levier Financier

Soit la structure suivante de capitaux permanents d'une entreprise:

Fonds propres = C

Emprunts = E

Capitaux permanents = C+E

F= Rémunération de 1 F de fonds propres

(Dite rentabilité financière);

I = Rémunérations de 1F emprunté (à charges financières)

T= Rentabilité économique des investissements c'est-à-dire de l'ensemble des capitaux sans distinction d'origine (T se rapporte à 1F)

On déduit de ces données:

· Rémunération des fonds propres= F x C (1)

· Rémunération des emprunts= I x E = IE (2)

· Rémunération de l'ensemble de capitaux= T(C + E) (3)

D'où, T(C+E) = FC+IC (4)

Tirons de l'égalité 4 la rentabilité financière c'est-à-dire rémunération de 1F investis.

Il vient de:

FC= TC+TE-IE

= TC+E(T-I)

D'où, F= TC+E(T-l)

F= T+E/C(T-I)

F» T+E/C(T-I)

Cette formule montre que la Rentabilité des fonds propres est égale:

1° Au taux de Rentabilité économique de l'entreprise (l'ensemble des capitaux)

2° Plus quelque chose

Or, le signe + n'est réel qu'à condition que la partie entre parenthèse soit positive, soit T>1.

2.3.3. Observations

Il faut dire que le loyer soit inférieur au taux de rentabilité de l'entreprise.

Première remarque

Plus l'écart (T-I), est grand, plus grande est la rentabilité des fonds propres, cet écart intéresse à la fois l'actionnaire et le bailleur de fonds. Pour celui-ci, en effet, l'existence d'un T suffisant lui garantit la possibilité:

§ De percevoir les produits financiers;

§ Et surtout d'être remboursé.

Deuxième remarque

La valeur de la partie encadrée en pointillée dépend également du coefficient : (appelé levier financier); c'est-à-dire la structure de fonds investis autrement dit du dosage entre fonds empruntés et fonds propres :

1° E étant au numérateur, on a, en principe, intérêt à le maximiser;

2° C étant au dénominateur, on a, en principe dans ces conditions, intérêt à le minimiser;

Le rapport E/C est le plus élevé possible dans ces conditions.

A la limite, le fondateur de l'entreprise a intérêt à ne travailler qu'avec des fonds empruntés à condition qu'il trouve des bailleurs des fonds disposés à accepter une telle politique. Ces derniers, bien entendu doivent protéger leurs capitaux et éviter de courir des risques inconsidérés, ils exigeront de l'entrepreneur d'apporter des fonds propres.

Troisième remarque

Le point mort financier est, par définition, la situation dans laquelle I = F l'étude ci-dessus tend à mettre en relief la notion de modèle.

On rappelle qu'un modèle est la simulation d'une structure économique réelle mais, simplifiée, permettant la réalisation d'expériences, qui donnent des renseignements sur les conséquences de décision à prendre.

Dans la pratique, pour fixer le rapport E/C, il faudra effectuer des simulations successives prenant en considération des données ci-après :

§ La conjoncture économique et financière;

§ Les besoins de l'entreprise;

§ La disposition d'esprit des bailleurs de fonds et ;

§ La capacité de remboursement (risques financiers).

Ces deux dernières données peuvent influencer une importance considérable, les habitudes pouvant créer telles considérations (profit, financement de l'économie, etc.). En d'autres termes, l'entreprise sera limitée dans son désir d'utiliser au maximum l'effet de levier par une certaine inertie de la part des bailleurs de fonds, inertie due tout simplement aux « usages ».

Quatrième remarque

Si d'aventure, on avait: T<I il y aurait intérêt à minimiser le levier E/C, autrement dit, à diminuer les emprunts au profit des fonds propres. Sans cela, il ne s'agirait pas d'un levier; mais d'une « masse ». Donc, faut-il emprunter ou utiliser des fonds propres? Tout cela dépend de la conjoncture et surtout de la comparaison de T et I.

2.4. La Rentabilité et le facteur temps

2.4.1. Rentabilité du passé

Etant donné, si l'on raisonne sur une période passée, la rentabilité doit être appréhendée selon les principes comptables, c'est à dire par le rapport et la variation de la richesse au cours de la période, à la richesse (valeur) initiale du bien de l'entreprise. Au niveau de l'entreprise, la rentabilité est alors calculée par le rapport.

Résultat de l'exercice

Actif Net initial

Il y a lieu de noter que l'on peut parler de rentabilité que dans la mesure où l'on rapporte un résultat à des fonds immobilisés, un taux de rentabilité se calcule donc par rapport à des capitaux investis.

2.4.2. Rentabilité du futur

Etant donné, si l'on raisonne sur la durée de vie totale d'un investissement ou d'une entreprise, la rentabilité peut être appréhendée par la simple comparaison des entrées et des sorties d'argent. L'investissement de l'entreprise est rentable dès que le solde entrées-sorties est positif compte tenu du coût attribué au temps par l'investisseur, et de l'ensemble des charges financières supportées par l'entreprise (14(*)).

2.4.3. Rentabilité et temps

Ainsi, l'étude de la rentabilité, telle que nous l'avons développée dans les paragraphes précédents, est faite à un moment prévis à la fin de l'exercice et analyse donc la situation atteinte par l'entreprise à ce moment (15(*)).

Si, d'une manière générale est considérée comme rentable l'entreprise qui réalise un bénéfice, il est important de considérer comment ce bénéfice est apparu au cours de l'exercice.

L'étude de seuil de rentabilité permet notamment de dire à partir de quel niveau de chiffre d'affaires et à partir de quelle date l'entreprise a été bénéficiaire. Cette étude peut être complétée par le calcul de la marge de rentabilité égale au chiffre d'affaires moins seuil de rentabilité (et de l'indice de rentabilité correspondant : marge de rentabilité/chiffre d'affaires).

Cette marge indique de combien le chiffre d'affaires aurait pu diminuer sans que l'entreprise devienne déficitaire. Plus cette marge est importante plus la sécurité de l'entreprise est assurée face à des variations de chiffre d'affaires. Cette marge est d'autant plus importante que le seuil de rentabilité est atteint plutôt. Notons à ce propos que des charges fixes importantes retardent la date à la quelle est atteint le seuil de rentabilité, une entreprise très mécanisée ayant beaucoup d'actifs immobilisés est donc plus vulnérable lorsque le chiffre d'affaires diminue.

C'est sur cette note que nous mettons fin à ce premier chapitre des généralités sur la rentabilité et passons au concept clé qui est consacré des notions sur l'autofinancement au deuxième chapitre.

CHAPITRE II. NOTIONS SUR L'AUTOFINANCEMENT

Ce chapitre traite des notions sur l'autofinancement et comprend deux sections ci-après :

Ø La première section articule des généralités sur l'autofinancement et ;

Ø La deuxième développe des notions sur le cash-flow.

SECTION 1. GENERALITES SUR L'AUTOFINANCEMENT

1.1. Introduction

Il est vrai qu'à l'heure actuelle, comme son nom l'indique, est un financement que l'entreprise se crée elle-même par son activité propre. Il est le pivot fondamental qui supporte le financement de l'entreprise. Dans une petite et moyenne entreprise, il s'étend même aux avantages que les dirigeants laissent à l'organisation (16(*)).

Celui-ci constitue en effet, une véritable offre de monnaie interne puisque les entreprises disposent des fonds sans recourir à des tiers pour obtenir des prêts. C'est ainsi que Pierre CONSO renchérit en disant que l'intérêt de l'autofinancement s'explique par son importance fondamentale pour la survie et la croissance des entreprises. Une entreprise procède très rarement à la distribution ou reprise intégrale des bénéfices réalisés.

1. 2. Définition du concept Autofinancement

Il y a plusieurs différentes définitions, que l'on retenu en matière d'autofinancement dont le principal résume cette conception de la manière suivante (17(*)) :

§ L'autofinancement : C'est un financement que l'agent économique obtient au cours de son activité ;

§ L'autofinancement : est le surplus bénéficiaire ou monétaire conserver par l'entreprise après de contribution des dividendes ;

§ L'autofinancement : Est un financement crée par l' activité d'une entreprise à partir de ses propres ressources (réserve, résultat, amortissement, provisions) indépendamment de tout concours de ses associés ou capitaux d'emprunts ;

§ L'autofinancement : est un procède de gestion financière grâce au quelle l'entreprise assure tout ou une partie de ses besoins en capitaux par une rétention totale ou partial, temporelle ou définitive, des bénéfices réalisés, apparent, occultés (caché) ou non réalisé par l'exploitation.

1.3. Sortes d'autofinancement

On distingue deux sortes d'autofinancement dont nous pouvons énumérer, l'autofinancement de maintien et l'autofinancement de croissance ou d'expansion.

1.3.1. Autofinancement de maintien

C'est la partie de l'autofinancement nécessaire pour maintenir ou conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau de biens déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution du bénéfice qui en résulte réduit d'autant les possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent être considérées comme autofinancement de maintien, il s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de l'entreprise et de son existence même.

L'autofinancement de maintien constitue annuellement par des dotations aux amortissements et dotations aux provisions, soit le compte 68 du plan comptable général congolais.

AM = Dot aux amortissements + Dot aux provisions

Pour l'autofinancement de maintien totalement généré par l'entreprise, il se trouve dans le cumul enregistré ou logé dans le compte 28 du plan comptable général congolais.

Les dotations aux provisions

Pour la dépréciation d'éléments de l'actif, certaines dotations aux provisions pour risque et charges constituées pour faire face à des charges prévisibles mais d'un montant et à une échéance indéterminée et sans qu'elles affectent un élément déterminé de l'actif (garanties données aux clients, litiges...).

Ce sont en fait des dettes potentielles qui, si elles n'étaient pas compensées par la dotation aux provisions entraîneraient une diminution de l'actif lors du paiement.

1.3.2. Autofinancement de croissance ou d'enrichissement

AC = Réserve + report à nouveau + résultat conservé +

Plus value de réévaluation (éventuellement)

C'est la partie de l'autofinancement qui augmente le patrimoine de l'entreprise, il constitue de réserve qui report à nouveaux, du résultat à conserver, ainsi que de tout autres éléments du bénéfice, ou plus value apparent ou non laisse à la disposition de l'entreprise, c'est ainsi que certains auteurs reprennent dans l'autofinancement de croissance l'élément régulateur ou de repositionnement des valeurs immobilisées corporelles en l'occurrence la plus value de réévaluation.

1.4. Appréciation de l'autofinancement

L'autofinancement d'une entreprise montre des avantages, mais néanmoins, lorsqu'il est réalisé au moyen des prélèvements trop importants sur les bénéfices, il procède aussi des inconvénients.

1.4.1. Les avantages de l'autofinancement

La méthode qui consiste pour une entreprise à trouver en elle-même les moyens qui lui soit nécessaires pour la réalisation des investissements, dont elle attend un nouveau développement de son activité, présente incontestablement des grands avantages :

Ø Il est considéré comme une source de financement facile à la portée de l'entreprise ;

Ø Il renforce la structure financière existante ;

Ø C'est un moyen de financement accessible, et très flexible (dégagé progressivement tout au long des exercices).

Ø Il préserve l'indépendance financière et la gestion de l'entreprise (dans la mesure où elle n'a pas à solliciter des ressources externes) ;

Ø Il favorise la croissance à long terme ;

Ø Il permet d'éviter les charges d'intérêts ;

Ø En Tunisie l'autofinancement par incorporation des bénéfices aux réserves confère à l'entreprise des avantages fiscaux.

Ø Il allège les charges financières et accroît la rentabilité des actionnaires.

1.4.2. Inconvénients de l'autofinancement

L'autofinancement peut présenter les inconvénients d'ordre privé et public:

1. Les inconvénients d'ordre privé

L'autofinancement exagéré peut nuire aux actionnaires, à l'entreprise, aux salariés et aux clients.

a) Les inconvénients pour l'actionnaire

L'autofinancement, lorsqu'il aboutit à la constitution de réserves exagérées, est contraire à la nature même du contrat de société. Celui-ci n'oubliera pas, est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes se conviennent de mettre quelque chose en commun, en vue de réaliser des bénéfices et de les partager.

En augmentant le capital social ou dépend du patrimoine des associés, on remplace l'encaissement d'un dividende par l'espérance d'un bénéfice, peut être plus important mais à coup sûr moins certain et en tout cas amortissable immédiatement par l'actionnaire, personne physique qui a besoin de son revenu pour vivre.

Certes, on peut dire que la volonté de ce dernier est respectée puisque, nous l'avons vu, c'est l'assemblée générale qui décide de la constitution de réserves; mais ces décisions sont souvent prises dans des conditions de quorum et la majorité qui peut avoir pour conséquence de soumettre l'ensemble des associés à la volonté de quelque gros actionnaires.

b) Les inconvénients pour l'entreprise

Même si l'on s'en tient aux seuls intérêts de l'entreprise, une politique financière qui fait à l'autofinancement une place exagérée et de nature à nuire à la bonne gestion de l'affaire.

Au cours de son existence une entreprise peut avoir à faire face à des programmes d'investissements qu'il importe à ne pas retarder pour ne pas se laisser distancer par la concurrence, qu'il s'agisse de progrès techniques, souffrir de ne pouvoir réaliser qu'en plusieurs années, par ses seules ressources, ce qu'elle aurait pu faire en un court délai au moyen d'une opération financière à long ou en moyen terme (18(*)).

e) Pour les salariés

L'autofinancement peut porter préjudice aux salariés dans la mesure où l'entreprise se préoccupe de maximiser son profit, peut ralentir certains avantages accordés aux salariés d'une manière ou d'une autre.

d) Pour les clients

Pour rendre plus grand son résultat, l'entreprise peut majorer le prix de vente. Ce dernier permettra à l'entreprise d'augmenter son chiffre d'affaires, mais elle hasarde de perdre sa clientèle, car elle sera lésée par la hausse de prix.

2) L'inconvénient d'ordre public

L'autofinancement présente également des inconvénients pour la collectivité, ils sont d'ordre économique, financier et politique.

· L'autofinancement a pour effet d'acheminer principalement vers des investissements ou biens de production, des capitaux qui, s'ils avaient été remis aux actionnaires, auraient pu, soit s'échanger contre des biens de consommation, soit d'investir aux biens de production d'une autre catégorie que ceux utiliser par l'entreprise qui emploie cette méthode de financement et dont l'activité peut ne pas être la plus utile à la collectivité.

· En second lieu, l'autofinancement généralisé (et systématiquement utilisé, de préférence, aux autres moyens de financement), est un facteur de hausse de prix. Les entreprises s'efforcent en effet de vendre leurs produits dans des conditions qui leur permettent de réaliser des bénéfices élevés afin de pouvoir, non seulement assurer une dividende convenable a leurs actionnaires et constituer des réserves raisonnables, mais encore faire face à toutes les dépenses d'investissement effectuées au cours de l'exercice.

· Enfin, utilisation des capitaux qui s'investissent demeurant dans l'entreprise, sans changer de patrimoine, sans faire l'objet de distribution des dividendes suivies d'autres opérations, telles qu'augmentation de capital ou emprunts obligatoires, supprime un certain nombre de faits générateurs d'impôts et conduit naturellement le législateur à frapper ses sortes de biens de main morte par une taxe appropriée.

On conçoit sans peine à quels abus une telle méthode de financement peut conduire lorsqu'il s'agit d'une entreprise bénéficiaire d'un monopole de droit ou d'un monopole de fait, mais même en l'absence de monopole, de prix élevés incluant une part exagérée des dépenses d'investissements, peuvent être imposés aux consommateurs lorsqu'on est en présence d'un «marché de vendeurs» comme cela s'est produit dans les années qui ont suivi la libération du territoire, et lorsque la plupart des entreprises d'un secteur donné recourent systématiquement à ce mode de financement (19(*)).

1.5. Notion sur la capacité d'autofinancement ou la marge brute d'autofinancement (MBA)

Une entreprise, au cours d'un exercice voit sa trésorerie affectée par des mouvements entrants et sortants correspondant au différents flux occasionnés par son activité : d'une part, elle doit financer des charges qui se traduisent par des décaissements (achat de matières premières, paiement des salaires...), alors que dans le même temps, elle encaisse entre autre le produit de ses ventes. La différence entre ces décaissements et ces encaissements fait apparaître un solde que l'on appelle Capacité d'autofinancement.

La marge brute d'autofinancement n'est autre que l'argent qui, en fin d'exercice, est susceptible de rester dans l'entreprise, une fois déduites les charges, toutes les dépenses d'exploitation, y compris les provisions exigibles et non exigibles à caractère de réserves (20(*)).

Il est intéressant de mesurer la capacité d'une entreprise à produire de la marge brute d'autofinancement, en d'autres termes, de mesurer sa rentabilité. Pour ce faire, il s'agit de faire le rapport entre le montant de la M.B.A et chiffre d'affaires hors taxes.

M.B.A en % du C.A ou rentabilité donnée par la formule suivante:

Marge Brute d'Autofinancement

Chiffre d'affaires hors taxes

La marge brute d'autofinancement est une grandeur importante pour la structure et le développement d'une entreprise. Elle permet:

v La distribution des dividendes dans la limite des bénéfices disponibles;

v Le renforcement de la structure financière en faisant avancer le fonds de roulement ;

v Le financement des investissements de remplacement.

En tout état de cause, pour un prêteur à moyen ou à long terme, c'est la M.B.A qui indique les possibilités de remboursement de l'entreprise et permet de déterminer la capacité d'emprunt, c'est pourquoi les analystes calculent le ratio :

Marge Brute d'Autofinancement

Dette à terme

L'analyste examine avec attention comment a évolué et comment peut évoluer la M.B.A compte tenu notamment des projets d'investissement en cours d'étude.

§ L`évolution de la marge brute d'exploitation

Diverses causes peuvent faire évoluer la M.B.A dans le sens :

1° D'une diminution

- Augmentation des charges sans développement de l'activité ou supérieur à l'accroissement d'activité;

- Fléchissement d'activité sans réduction des charges qui d'ailleurs ne peut être produit en même temps ;

- concurrence accrue et pression sur les prix de vente.

2° D'une augmentation

- Perfectionnement de la productivité;

- Croissance de l'activité sans accroissement proportionnel des frais généraux.

Si la M.B.A évolue défavorablement, il est utile de pousser plus loin l'analyse de manière à définir les causes de cette faillite.

§ MBA et Autofinancement

La notion de marge brute d'autofinancement ne doit pas être confondue avec celle d'autofinancement, elles diffèrent principalement sur deux points:

- La M.B.A prend en compte les résultats avant distribution c'est-à-dire les sommes susceptibles de rester à la disposition de l'entreprise, l'autofinancement ne tient compte que des sommes restant effectivement dans l'entreprise.

- Si la M.B.A mesure l'argent sécrété par la seule exploitation, l'autofinancement prend en considération toutes les ressources que l'entreprise trouve en elle-même, qu'elles proviennent de l'exploitation ou non.

On peut calculer l'autofinancement global à partir de la MBA en retirant les bénéfices distribués, mais en y ajoutant les résultats sur cession à la valeur nette comptable (1),

SECTION 2. NOTION SUR LE CASH-FLOW

2.1. Concepts et définition

Généralement, on relève une confusion entre la notion de cash-flow et la notion d'autofinancement.

Et pourtant, le cash -flow se traduit littéralement ou mot à mot par flux de trésorerie et recouvre la différence entre toutes les entrées de la trésorerie qu'on qualifie de « cash-flow in » et toutes les sorties de trésorerie qu'on qualifie « cash -flow out » pendant un exercice comptable.

Ø Cash = Trésorerie

Ø Flow = Flux

Trésorerie passive et active du 1/1/2010 au 31/12/2010 et cette différence est appelé « cash- flow » généré pendant la période.

L'autofinancement a comme base les bénéfices réalisés par l'entreprise sur lesquels, on va prendre une quote-part pour maintenir les avoirs et le patrimoine de l'entreprise par le mécanisme d'amortissement et de prévision et une autre quote-part mise en réserver donc, non distribué pas pour acquérir ou entendre les avoirs ou patrimoines de l'entreprise. L'ensemble de ceux deux prélèvements constituent l'autofinancement total ou brut de l'entreprise, quand au solde, il généralement distribué aux actionnaires.

Toutes les opérations sont prises en considération qu'elles soient issues du cycle d'exploitation ou qu'elles aient un caractère exceptionnel. Cette notion a pris nuisance aux Etats-Unis où les analystes financiers ressentaient l'insuffisance du bénéfice pour apprécier la gestion de l'entreprise.

En effet, une entreprise peut dégager au cours d'un exercice donné un bénéfice important et se trouver en présence de grandes difficultés de trésorerie qui peuvent mettre en cause sa survie on dit alors qu'une telle entreprise dégage un cash-flow insuffisant.

En réalité, le cash-flow donne ou exprime la variation de la liquidité réelle d'une entreprise au cours d'une période donnée pour bien comprendre cette notion, on peut faire la comparaison de la manière suivante :

Résultat comptable de l'exercice = total des produits - total des charges.

Tandis que  le :

Cash-flow de l'exercice = total des produits encaissés - total charges décaissés.

Sur ce, tous les produits de l'exercice ne sont pas totalement ou effectivement encaissés à la clôture de l'exercice et la même situation se présente pour les charges, car elles n'ont pas été payées effectivement au cours de l'exercice, voilà pourquoi on dit que le cash-flow, le considère, comme l'aptitude de l'entreprise à générer des liquidités à partir de son résultat comptable autrement dit sur base de la comparaison faite ci-dessus, on peut comprendre le cash-flow de la manière suivante :

Cash-flow :

Cash-flow = Résultat de l'exercice + Charges non décaissées - Produits non encaissés

Ø Dotation aux amortissements = Charges non décaissables

Ø Reprise d'amortissement = Produit non encaissable

Le cash-flow de l'exercice est égal la différence entre ce dont l'entreprise peut disposer, quasiment sans délai, comme liquidités à la fin de l'exercice et tout ce dont, dans les mêmes conditions, elle pouvait disposer au début de l'exercice (disponibilités, titres de placement).

Ainsi, l'analyste financier juge l'entreprise non seulement par son aptitude à dégager un bénéfice, mais aussi par son aptitude à dégager un cash flow, c'est-t-dire à s'assurer soit une marge de sécurité financière plus forte, soit un potentiel de croissance pour l'avenir.

2.2. Sortes et modes de calcul du cash-flow

a) Cash-flow brut 

C'est la somme entre le flux de liquidités décaissées des produits encaissés et des charges décaissées de l'entreprise y compris les impôts de l'exercice. Il se calcule de cette manière :

CFB : Résultat de l'exercice avant impôts + charges non décaissées - les produits non encaissés.

Autrement dit comptablement, c'est le résultat de l'exercice avant impôts + dotation aux amortissements et prévision + reprise des amortissements et provision.

b) Cash-flow net

C'est le résultat de l'exercice après impôts + dotation aux amortissements et provision ou encore c'est la différence entre le cash-flow brut et l'impôt de l'exercice.

c) cash-flow opérationnel brut 

Se calcule à partir du cash-flow brut en y ajoutant les charges financières.

d) Cash-flow net opérationnel

C'est le cash-flow net + les charges financières non décaissées.

Critiques

Le cash-flow = Recettes- dépenses

2.3. Différence entre autofinancement et cash-flow

C'est le dernier phénomène qui fait souvent confondre le cash-flow et l'autofinancement, quoique l'approche financière soit différente. L'autofinancement d'un exercice, notamment, ne trouve pas nécessairement sa contre partie en trésorerie au cours de l'exercice où il est constaté.

Une vente par exemple, réalisée à la fin d'un exercice peut dégager un bénéfice qui va augmenter l'autofinancement de l'exercice, mais si le mouvement de trésorerie consécutif à la vente n'intervient qu'au cours de l'exercice suivant au plus tard, la vente n'aura pas d'effet sur le cash-flow de l'exercice qui enregistre cette vente, mais sur celui de l'exercice suivant.

2.4. Tableau pratique de calcul de l'autofinancement et cash-flow

D'une manière générale, ce tableau peut se présenter de la manière suivante :

Tableau n°1

Années

Rubriques

N

N+1

N+2

Dotation aux amortissements (1)

Provision avec objet réel (2)

X

X

X

X

X

X

Autofinancement de maintien (3) = (1) + (2)

X

X

X

Réserves (4)

Report à nouveau (5)

Provision sans objet réel (6)

X

X

X

X

X

X

X

X

X

Autofinancement de croissance (7) =(4) +(5) +(6)

X

X

X

Autofinancement Global (8) = (3) + (7)

X

X

X

Bénéfices distribués (9)

X

X

X

Cash-flow Net (10) = (3) + (7) + (9)

X

X

X

Impôts sur le bénéfice (11)

X

X

X

Cash-flow Brut (12) = (10) + (11)

X

X

X

Source : MUSHEMBULA KIWA, Notes de cours d'analyse des bilans, inédit, G3 ISC/Kinshasa, 2000 - 2001.

2.5. Comparaison entre MBA, CAF et Cash-flow

Tableau n°2

 

CASH-FLOW

MBA

CAPACITE D'AUTOFINACEMENT

Fondement

Notion fondée sur la comptabilité en partie simple (recettes et dépenses)

Notion sur la comptabilité en partie double (produits et charges)

Notion fondée sur la comptabilité en partie double (produits et charges)

Utilisation

Calcul de rentabilité des investissements

Aptitude totale à s'autofinancer

Aptitude partielle à s'autofinancer

Caractéristique

Le cash-flow peut être actualisé

Pas d'actualisation

Pas d'actualisation

Calcul

Recettes - dépenses d'un investissement

Bénéfice + dotations aux amortissements - dotations aux provisions à caractère de réserve

Modalité de :

Cfr notion capacité d'autofinancement (section 1)

Source : P. PIZZAVONA, op.cit, p65

Chapitre III : PRESENTATION DE L'OFFICE NATIONAL DES TRANSPORTS

Ce chapitre sert à mettre en lumière l'entreprise qui fait l'objet de notre étude, en l'occurrence l'Office National de Transports « ONATRA » en sigle.

3.1. Aperçu historique

Pour réaliser une coordination efficace des moyens de transports entre la cuvette centrale du Congo et l'atlantique, un arrêté royal Belge du 19 février 1935 constitua un organisme regroupant les différentes sociétés de transports.

L'Office des transports coloniaux, « OTRACO » en sigle, a été créé et reprenait à sa charge l'actif et le passif des sociétés dont l'exploitation était déficitaire dans la conjoncture économique de l'époque.

De 1935 à 1945, I'OTRACO fit des efforts considérables de rééquipement. Les années de guerre, poseront de nombreux problèmes à la jeune société et plus particulièrement dans le domaine des approvisionnements de l'exploitation de finances.

Après la guerre, il a connu un effort économique des courants de transports. L'équipement de I'OTRACO ne répondant plus à cette demande, une politique de rééquipement et de modernisation à outrance fut envisagée et réalisée entre 1949 et 1959.

De 1959 à 1960, suite aux troubles qu'a connus le pays, le volume des importations et des exportations devait fortement diminuer en mettant en danger la vie de l'office.

En 1965, avec l'avènement de la 2ème République, fit naître une amélioration sur le plan social, économique et administratif.

En application de la politique de zaïrianisation en 1971, OTRACO devient ONATRA (Office National des Transports)

En 1971, l'Office amorça décentralisation de sa gestion par la création de cinq unités opérationnelles fonctionnant sous la responsabilité de la direction générale. Cette restructuration visait à mieux suivre chaque unité opérationnelle.

La tendance au ralentissement observé dans l'allure des transports des années 1972 et 1974 disparut en 1975 et permit d'envisager des nouveaux développements pour l'entreprise.

En 1979, l'équipe aux commandes de l'Office a préparé un plan d'investissement qui démarrait en 1979, pour être révisé annuellement. Ainsi, l'Office est arrivé à acquérir des nouveaux équipements tels que les remorques, les barges, le tableau atelier « MOBONGISI », etc.

Grâce à la politique d'économie et de rationalisation I'ONATRA s'attache à concilier la nécessite d'une sainte gestion et la satisfaction à donner à la clientèle.

3.2. Siège social

Le siège social de l'Office National des Transports était installé avant l'indépendance au croisement de l'avenue LOUISE et de la rue BLANCHE à Bruxelles (1050). Ensuite, il est transféré définitivement à Léopold-ville, aujourd'hui Kinshasa, au n° 117 du Boulevard du 30 Juin, dans la Commune de la Gombe.

La première direction générale qui supervisait les exportations était installée à thysville, actuellement mbanza-Ngungu, dans les années 1950. Elle représentait le conseil de gérance en Afrique pour la gestion des affaires courantes.21(*)

3.3. Objectif social

3.4. Forme juridique

L'Office National des Transports est une entreprise publique à caractère commercial et industriel, dotée d'une personnalité juridique et d'une autonomie financière aux termes de l'ordonnance loi n° 78/206 du 05 mai 1978 est entrain d'être transformée en entreprise ( ou société) commerciale soumise au régime de droit commun et aux dispositions dérogatoires de la loi n° 08/007 du 07 juillet 2007 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques22(*); placée sous la tutelle des ministères des transports et communication et du portefeuille.

La société commerciale visée est une Société par Actions à Responsabilité Limitée (SARL) dont :

- aucune contribution n'est requise pour sa contribution ;

- et l'Etat en est l'unique actionnaire.

Cette transformation intervient parce que toutes les entreprises publiques organisées par la loi-cadre n°78-002 du 06 janvier 1978 n'ont pas atteint les objectifs économiques et sociaux leur assignés. C'est pour cette raison que leur reforme s'est imposée et s'inscrit dans le cadre du programme général de redressement macroéconomie et sectoriel conçu et conduit par le gouvernement.

Elle a pour objectif de créer un cadre institutionnel susceptible de :

- insuffler une dynamique nouvelle aux entreprises du portefeuille de l'Etat en vue d'améliorer leur potentiel de production et rentabilité ;

- contribuer au renforcement de compétitivité de ces entreprises et de l'ensemble de l'économie nationale.

3.5. Activités de l `office

Le géant des transports « ONATRA » est une entreprise multisectorielle constituée d'une chaîne de transports comprenant:

- Le transport ferroviaire et fluvial ;

- La manutention et l'entreposage des marchandises aux ports;

- La construction, le carénage et la répartition des unités flottantes;

- Les services connexes divers

Pour ce faire, I'ONATRA met à la disposition de la clientèle son expérience et ses compétences dans tous ces domaines.

3.6. Apport dans l `économie nationale

L'ONATRA joue un rôle très important dans l'économie congolaise de par la configuration géographique de ses différents réseaux, en fait, s'étendent de l'embouchure du fleuve Congo jusqu'à l'intérieur du territoire national à travers sept provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Nous citerons à titre illustratif:

- Le transport des personnes et des marchandises pour l'approvisionnement des centres urbains;

- L'intégration socio-économique par le désenclavement du territoire national et le développement milieu rural;

- Le soutien de l'industrie par la mobilité des ressources;

- L'appui à la reconstruction nationale.

3.7. Organisation structurelle

Les structures de l'Office sont:

- L'assemblée générale ;

- Le conseil d'administration;

- Le comité de gestion;

- Le collège des commissaires aux comptes.

Le comité de gestion qui est l'organe chargé de la gestion quotidienne de l'Office comprend:

- L'Administrateur Délégué Général (ADG);

- L'Administrateur Délégué Général Adjoint (ADGA);

L'ONATRA comprend onze départements dont cinq opérationnels et six d'appui logistique et quatre directions en STAFF ci-après:

A. Département opérationnels

Cette catégorie comprend cinq départements qui sont essentiellement à caractère économique il s'agit de:

· Département des chemins de fer

II assure le transport sur rail et l'exploitation de la ligne ferroviaire Matadi-Kinshasa il comporte 32 gares.

· Département du port de Kinshasa

Il s'occupe de la gestion des activités du port de Kinshasa (manutention, magasinage, entreposage...)

· Département des ports maritimes

Il s'occupe plus de l'exploitation du bief maritime du fleuve Congo, ainsi que de la gestion des opérations portuaires à Matadi, Boma et Banana.

· Département des ports et transports fluviaux

Il assure la gestion de toutes les unités fluviales, c'est-à-dire tout les bateaux, ports, ainsi que l'exploitation du transport des personnes et des biens sur les voies navigables du fleuve Congo (de Kinshasa à Kisangani), sur la rivière Kasaï et ses principaux affluents.

· Département des chantiers navals

Il assure la transformation, la répartition ainsi que le carénage des unités flottantes (bateaux) de l'Office et des armateurs privés.

B. Département d'appui logistique

Les départements d'appui logistique sont les suivants:

· Département de ressources humaines

Il s'occupe de la gestion du personnel. Les services administratifs, la promotion et l'engagement du personnel.

· Département des services généraux

Ce département a pour mission de gérer les services sociaux (affaires sociales, santé, logement, funérailles, etc.) et maintenance du parc automobile.

· Département de l'audit interne

Il est chargé du contrôle de tous les départements de l'Office.

· Département financier

Il a pour mission de gérer les fonds de l'office en visant le meilleur rendement et de recherche les moyens de payement nécessaire en vue de faire face à ses engagements.

· Département d'organisation et l'étude générale

Ce département a pour objectif d'étudier les moyens et méthodes pour rentabiliser l'office en ce qui concerne les projets sur les investissements et sur l'organisation même interne des entités.

· Département technique

Il est chargé de l'acquisition et de la maintenance des équipements.

ASSEMBLEE GENERALE

CONSEIL D'ADMINISTRATION

COLLEGE DES COMM.AUX COMPTES

DIRECTION GENERALE

DEPARTEMENT DES PORTS ET TRANSPORTS FLUVIAUX

DEPARTEMENT DE L'AUDIT INTERNE

DEPARTEMENT DES PORTS MARITIMES

DEPARTEMENT FINANCIER

DEPARTEMENT DES CHANCHIERS NAVALS

DEPARTEMENT DE PORT DE KINSHASA

DEPARTEMENT TECHNIQUE

DEPARTEMENT DES CHEMINS DE FER

DEPARTEMENT D'ORGANISATION ET L'ETUDE GENERALE

DEPARTEMENT DE RESSOURCES HUMAINES

DEPARTEMENT DES SERVICES GENERAUX

SOUS-DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES

SOUS-DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES

SOUS-DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES

SOUS-DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES

SOUS-DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES

4.8. ORGANIGRAMME GENERAL DE L'ONATRA (FONCTIONNEL)

²Source : Département de la planification et développement/DRH

CHAPITRE IV: ETUDE DE LA RENTABILITE ET D'AUTOFINANCEMENT AU SEIN

DE L'ONATRA

L'objectif spécifique de ce chapitre est celui de démontrer et d'apprécier principalement l'étude de la rentabilité et d'autofinancement de l'entreprise ONATRA allant de l'exercice 2007 à 2009. Pour atteindre les objectifs que nous sommes fixé, nous procéderons de la manière suivante :

Ø Présentation des états financiers ;

Ø Calcul et appréciation de la rentabilité ; et

Ø Calcul, appréciation, l'autofinancement et le cash-flow.

SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

Pour porter un jugement sur la rentabilité de l'ONATRA, nous avons utilisé les documents de synthèse suivants : le bilan et le tableau de formation de résultat.

1.1. Présentation des bilans pluriannuels en milliers de franc congolais courants

Tableau n°3 : Actif du bilan de 2007 à 2009 (francs congolais courants)

ACTIF

2007

2008

2009

 

I. Valeurs immobilisées

 

 

 

22

Immobilisations corporelles

1 837 925 990 271

2 348 428 935 310

3 520 574 483 855

23

immobilisations en cours

6 383 430 470

11 182 660 509

7 361 319 891

24

Avanc et acompt s/command

370 334

 

 

25

Titres et valeurs engagées

2 147 899

3 509 724

3 509 724

27

Prêts et autres créances à MT

105

105

105

28

Amortissement s/immobilis.

-1 754 058 121 974

-2 247 014 855 394

-3 387 872 890 977

 

S/Total val. imm. Corp. Nettes

90 253 817 105

112 600 250 254

140 066 422 598

 

 

 

 

 

 

II. Valeurs circulantes

 

 

 

 

A. Valeurs d'exploitation

 

 

 

30

Marchandises

644 000

 

2 692 462

31

Matière et fourniture

5 360 724 926

1 807 665 163

1 807 913 032

36

Stocks à l'extérieur et divers

 

 

 

38

Provision pr dépré. De la cl3

-103 658 780

-1 086 957 100

-1 086 957 100

 

Total valeurs d'exploitation

5 257 710 146

720 708 063

723 648 394

 

 

 

 

 

 

B. Valeurs réalisables

 

 

 

40

Fournisseur

4 461 764 681

73 951 910

308 770 499

41

Client

141 791 047 460

324 175 481 040

439 870 729 730

42

Personnel

1 748 941 980

1 019 013 281

1 103 916 633

43

Etat

4 649 482

 

10 782 863

44

Propriétaires et Associé

561 300 004

 

 

46

Débiteur divers

271 586 866

162 888 964

164 877 518

47

Regulation active

26 639 486 781

 

1 890 813 753

51

Prêts à moins d'un an

30 001

 

 

52

Titre à court terme

 

 

 

55

Chèques et coupons à encaisser

 

 

236 758 885

48

Provision pr dép de la cl4

-43 601 591 297

-224 058 216 491

-330 863 084 940

 

Total valeurs réalisables

131 877 215 958

101 373 118 704

112 723 564 941

 

 

 

 

 

 

C. Valeurs disponibles

 

 

 

56

Banque

223 360 057

1 604 907 580

271 933 352

57

Caisse

629 865 184

174 125 860

662 132 902

 

Total valeurs disponibles

853 225 241

1 779 033 440

934 066 254

 

Total valeurs circulantes

137 988 151 345

103 872 860 207

114 381 279 589

 

TOTAL GENERAL ACTIF

228 241 968 450

216 473 110 461

254 447 702 187

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Tableau n°4 : Passif du Bilan de 2007 à 2009 (francs congolais courants)

PASSIF

2007

2008

2009

 

I. Fonds propres

 

 

 

10

Capital

93 304 894 491

93 304 894 491

93 304 894 491

11

Reserve

 

 

 

12

Report à nouveau

-54 235 197 506

-62 419 600 320

-94 448 041 760

13

Résultat

-8 184 402 814

-32 028 441 440

-47 520 180 049

14

Plus-value de réévaluation

30 853 627 579

52 294 801 971

83 431 087 305

47.3

Charges à étaler

-85 898 790

 

 

 

Situation nette

61 653 022 960

51 151 654 702

34 767 759 987

15

Subvention d'équipement

1 101 711 467

1 078 332 721

1 054 953 975

16

Emprunt à long terme

3 662 275 961

15 017 517 050

21 502 536 712

17

Emprunt à moyen terme

9 213 467 345

91 392 230 985

130 798 224 034

18

Provision pr charge et perte

7 380 760 488

28 276 489 103

31 999 854 819

 

Dettes à long et moyen terme

21 358 215 261

135 764 569 859

185 355 569 540

 

Capitaux permanents

83 011 238 221

186 916 224 561

220 123 329 527

 

 

 

 

 

 

II. Dettes à court

 

 

 

40

Fournisseur

3 957 305 305

11 907 230 287

11 402 770 610

41

Client Avance & Acompte reçu

242 408 318

980 904 600

4 168 865 210

42

Personnel

6 864 652 745

6 733 779 909

8 127 607 570

43

Etat

885 336 547

871 269 746

1 248 793 991

46

Créditeurs divers

85 318 287 693

1 208 772 681

2 048 176 337

47

Régularisation passive

45 015 105 673

25 504 858

2 464 891 166

50

Emprunt à court terme

1 250 922 177

6 594 980 820

3 013 662 321

53

Effet à payer

 

 

 

56

Découvert bancaire

1 696 711 771

1 234 442 999

1 849 605 455

 

Total Dettes à court terme

145 230 730 229

29 556 885 900

34 324 372 660

 

TOTAL GENERAL PASSIF

228 241 968 450

216 473 110 461

254 447 702 187

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

1.2. Présentation du Tableau de Formation de Résultat Pluriannuel (francs congolais courant)

Tableau n°5 : TFR en milliers de francs congolais courants

Désignation des comptes

2007

2008

2009

70

Ventes de marchandises

11 664 457

39 566 375

12 644 923

60

Stocks vendus

-30 657 017

-29 584 481

-8 703 150

80

Marge Brute

-18 992 560

9 981 894

3 941 773

80

Marge Brute

-18 992 560

9 981 894

3 941 773

71

Production vendue

52 126 886 809

68 269 971 685

96 662 922 423

72

Production stockée

23 923 106

29 860 770

17 800

73

Trav. faits par l'ag. Éco.lui m.

632 897 449

1 129 350

135 147 141

61

Matière et fourniture conso.

-9 113 374 780

-10 806 506 021

-11 450 081 458

62

Transports consommés

-1 489 916 671

-1 157 420 452

-1 513 833 655

63

Autres services consommés

-8 739 957 317

-7 740 469 124

-14 002 928 760

81

Valeur Ajoutée

33 421 466 036

48 606 548 102

69 835 185 264

81

Valeur Ajoutée

33 421 466 036

48 606 548 102

69 835 185 264

74

Produits et profits divers

6 239 700 991

283 024 444 983

162 580 237 842

76

Subvention d'expolitation

1 113 814

0

 

77

Intérêts et dividendes reçus

22 916 131

135 777 632

12 357 875

64

Charges et pertes diverses H.E

-9 631 160 517

-107 456 491 747

-104 675 482 151

65

Charges du personnel

-24 674 085 145

-34 824 302 577

-52 491 580 362

66

Impôts et taxes

-195 955 183

-910 555 475

-782 435 103

67

Intérêts payés

-1 125 367 176

-1 916 321 493

-2 719 877 093

68

Dotations Provisions Exigibles H.E

 

 

-26 084 297 357

68

Dot. aux prov.pr dépr.exigib.

-7 380 760 488

-182 762 893 868

-5 915 557 462

82

Résultat brut d'exploitation

-3 322 131 537

3 896 205 557

39 758 551 453

82

Résultat brut d'exploitation

-3 322 131 537

3 896 205 557

39 758 551 453

78

Reprises aux prov. Non Exig.

44 522 122 343

51 086 040 567

257 029 376 642

68

Dotations aux amortissements

-49 205 841 236

-81 147 946 932

-344 249 584 125

83

Résultat Net d'exploitation

-8 005 850 430

-26 165 700 808

-47 461 656 030

83

Résultat net hors exploitatio.

-8 005 850 430

-26 165 700 808

-47 461 656 030

84

Résultat sur cession d'imm.

-178 552 384

-5 862 740 632

-58 524 019

85

Résultat avant impôt

-8 184 402 814

-32 028 441 440

-47 520 180 049

85

Résultat avant impôt

-8 184 402 814

-32 028 441 440

-47 520 180 049

86

Impôt s/revenu prof.et locat.

 

 

 

87

Résultat net à affecter

-8 184 402 814

-32 028 441 440

-47 520 180 049

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

1.3. Tableau d'affectation des résultats

Tableau n°6 : Répartition des résultats en milliers de francs congolais

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Montant à affecter

 

 

 

Résultat de l'exercice (1)

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

+ Report à nouveau (2)

-54 235 197 506

-57 426 032 294

-60 446 746 726

Total à affecter = (1)+(2)

-62 419 600 320

-86 892 198 419

-90 859 661 958

Montant affecté

 

 

 

Réserves ( 1)

 

 

 

Dividendes (2)

 

 

 

Tantièmes (3)

 

 

 

Report à nouveau (4)

-62 419 600 320

-86 892 198 419

-90 859 661 958

Total affecté = (1)+(2)+(3)+(4)

-62 419 600 320

-86 892 198 419

-90 859 661 958

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Nous constatons dans le tableau ci-dessus que le résultat est resté négatif croissant durant toute la période sous étude respectivement de - 62 419 600 320 en 2007, - 86 892 198 419 en 2008 et - 90 859 661 958 en 2009. Ainsi, le résultat ne sera pas distribué durant toute la période sous-étude.

1.4. Tableau de modification des fonds propres et dettes à court terme

Tableau n°7

Exercices

2007

2008

2009

Rubriques

Avant affectation

 

 

 

Capitaux propres

61 653 022 960

47 059 522 326

22 251 366 392

Dettes à court terme

145 230 730 229

27 192 335 028

21 967 598 502

Après affectation

 

 

 

Capitaux propres

61 653 022 960

47 059 522 326

22 251 366 392

Dettes à court terme

145 230 730 229

27 192 335 028

21 967 598 502

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Comme les dividendes ne sont pas distribués, les chiffres des fonds propres et des dettes à court terme restent toujours inchangés durant toute la période sous étude.

1.5. Présentation du passif après répartition des résultats

Tableau n°8

PASSIF

2007

2008

2009

 

I. Fonds propres

 

 

 

10

Capital

93 304 894 491

93 304 894 491

93 304 894 491

11

Reserve

 

 

 

12

Report à nouveau

-54 235 197 506

-62 419 600 320

-94 448 041 760

13

Résultat

-8 184 402 814

-32 028 441 440

-47 520 180 049

14

Plus-value de réévaluation

30 853 627 579

52 294 801 971

83 431 087 305

47.3

Charges à étaler

-85 898 790

 

 

 

Situation nette

61 653 022 960

51 151 654 702

34 767 759 987

15

Subvention d'équipement

1 101 711 467

1 078 332 721

1 054 953 975

16

Emprunt à long terme

3 662 275 961

15 017 517 050

21 502 536 712

17

Emprunt à moyen terme

9 213 467 345

91 392 230 985

130 798 224 034

18

Provision pr charge et perte

7 380 760 488

28 276 489 103

31 999 854 819

 

Dettes à long et moyen terme

21 358 215 261

135 764 569 859

185 355 569 540

 

Capitaux permanents

83 011 238 221

186 916 224 561

220 123 329 527

 

 

 

 

 

 

II. Dettes à court

 

 

 

40

Fournisseur

3 957 305 305

11 907 230 287

11 402 770 610

41

Client Avance & Acompte reçu

242 408 318

980 904 600

4 168 865 210

42

Personnel

6 864 652 745

6 733 779 909

8 127 607 570

43

Etat

885 336 547

871 269 746

1 248 793 991

46

Créditeurs divers

85 318 287 693

1 208 772 681

2 048 176 337

47

Régularisation passive

45 015 105 673

25 504 858

2 464 891 166

50

Emprunt à court terme

1 250 922 177

6 594 980 820

3 013 662 321

53

Effet à payer

 

 

 

56

Découvert bancaire

1 696 711 771

1 234 442 999

1 849 605 455

 

Total Dettes à court terme

145 230 730 229

29 556 885 900

34 324 372 660

 

TOTAL GENERAL PASSIF

228 241 968 450

216 473 110 461

254 447 702 187

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Tableau n°9 Actif du bilan pluriannuel en milliers de francs congolais constants

ACTIF

2007

2008

2009

 

I. Valeurs immobilisées

 

 

 

22

Immobilisations corporelles

1 837 925 990 271

2 160 554 620 485

2 253 167 669 667

23

immobilisations en cours

6 383 430 470

10 288 047 668

4 711 244 730

24

Avanc et acompt s/command

370 334

 
 

25

Titres et valeurs engagées

2 147 899

3 228 946

2 246 223

27

Prêts et autres créances à MT

105

97

67

28

Amortissement s/immobilis.

-1 754 058 121 974

-2 067 253 666 962

-2 168 238 650 225

 

S/Total val. immo. Corp. Nettes

90 253 817 105

103 592 230 234

89 642 510 463

 

 

 
 
 

 

II. Valeurs circulantes

 
 
 

 

A. Valeurs d'exploitation

 
 
 

30

Marchandise

644 000

 

1 723 176

31

Matière et fourniture

5 360 724 926

1 663 051 950

1 157 064 340

36

Marchandise à l'extérieur

 
 
 

38

Provision pr dépré. De la cl3

-103 658 780

-1 000 000 532

-695 652 544

 

Total valeurs d'exploitation

5 257 710 146

663 051 418

463 134 972

 

 

 
 
 

 

B. Valeurs réalisables

 
 
 

40

Fournisseur

4 461 764 681

68 035 757

197 613 119

41

Client

141 791 047 460

298 241 442 557

281 517 267 027

42

Personnel

1 748 941 980

937 492 219

706 506 645

43

Etat

4 649 482

 

6 901 032

44

Propriétaires et Associé

561 300 004

 
 

46

Débiteur divers

271 586 866

149 857 847

105 521 612

47

Regulation active

26 639 486 781

 

1 210 120 802

51

Prêts à moins d'un an

30 001

 
 

52

Titre à court terme

 
 
 

55

Chèques et coupons à encaisser

 
 

151 525 686

48

Provision pr dép de la cl4

-43 601 591 297

-206 133 559 172

-211 752 374 362

 

Total valeurs réalisables

131 877 215 958

93 263 269 208

72 143 081 562

 

 

 

 

 

 

C. Valeurs disponibles

 

 

 

56

Banque

223 360 057

1 476 514 974

174 037 345

57

Caisse

629 865 184

160 195 791

423 765 057

 

Total valeurs disponibles

853 225 241

1 636 710 765

597 802 403

 

Total valeurs circulantes

137 988 151 345

95 563 031 390

73 204 018 937

 

TOTAL GENERAL ACTIF

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Tableau n° 10. Passif du bilan pluriannuel en milliers de francs congolais

PASSIF

2007

2008

2009

 

I. Fonds propres

 

 

 

10

Capital

93 304 894 491

85 840 502 932

59 715 132 474

11

Reserve

 

 

 

12

Report à nouveau

-54 235 197 506

-57 426 032 294

-60 446 746 726

13

Résultat

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

14

Plus-value de réévaluation

30 853 627 579

48 111 217 813

53 395 895 875

47.3

Charges à étaler

-85 898 790

 

 

 

Situation nette

61 653 022 960

47 059 522 326

22 251 366 392

15

Subvention d'équipement

1 101 711 467

992 066 103

675 170 544

16

Emprunts à long terme

3 662 275 961

13 816 115 686

13 761 623 496

17

Emprunts à moyen terme

9 213 467 345

84 080 852 506

83 710 863 382

18

Provision pr charges et pertes

7 380 760 488

26 014 369 975

20 479 907 084

 

Dettes à long et moyen terme

21 358 215 261

124 903 404 270

118 627 564 506

 

Capitaux permanents

83 011 238 221

171 962 926 596

140 878 930 897

 

 

 

 

 

 

II. Dettes à court

 

 

 

40

Fournisseur

3 957 305 305

10 954 651 864

7 297 773 190

41

Client Avance & Acompte reçu

242 408 318

902 432 232

2 668 073 734

42

Personnel

6 864 652 745

6 195 077 516

5 201 668 845

43

Etat

885 336 547

801 568 166

799 228 154

46

Créditeurs divers

85 318 287 693

1 112 070 867

1 310 832 856

47

Régularisation passive

45 015 105 673

23 464 469

1 577 530 346

50

Emprunt à court terme

1 250 922 177

6 067 382 354

1 928 743 885

53

Effet à payer

0

0

0

56

Découvert bancaire

1 696 711 771

1 135 687 559

1 183 747 491

 

Total Dettes à court terme

145 230 730 229

27 192 335 028

21 967 598 502

 

TOTAL GENERAL PASSIF

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Tableau n°11 TFR en milliers de francs congolais constants

Désignation des comptes

2007

2008

2009

70

Ventes de marchandises

11 664 457

36 401 065

8 092 751

60

Stocks vendus

-30 657 017

-27 217 723

-5 570 016

80

Marge Brute

-18 992 560

9 183 342

2 522 735

80

Marge Brute

-18 992 560

9 183 342

2 522 735

71

Production vendue

52 126 886 809

62 808 373 950

61 864 270 351

72

Production stockée

23 923 106

27 471 908

11 392

73

Trav. faits par l'ag. Éco.lui m.

632 897 449

1 039 002

86 494 170

61

Matière et fourniture conso.

-9 113 374 780

-9 941 985 539

-7 328 052 133

62

Transports consommés

-1 489 916 671

-1 064 826 816

-968 853 539

63

Autres services consommés

-8 739 957 317

-7 121 231 594

-8 961 874 406

81

Valeur Ajoutée

33 421 466 036

44 718 024 254

44 694 518 569

81

Valeur Ajoutée

33 421 466 036

44 718 024 254

44 694 518 569

74

Produits et profits divers

6 239 700 991

260 382 489 384

104 051 352 219

76

Subvention d'expolitation

1 113 814

 
 

77

Intérêts et dividendes reçus

22 916 131

124 915 421

7 909 040

64

Charges et pertes diverses H.E

-9 631 160 517

-98 859 972 407

-66 992 308 577

65

Charges du personnel

-24 674 085 145

-32 038 358 371

-33 594 611 432

66

Impôts et taxes

-195 955 183

-837 711 037

-500 758 466

67

Intérêts payés

-1 125 367 176

-1 763 015 774

-1 740 721 340

68

Dotations Provisions Exigibles H.E

 
 

-16 693 950 308

68

Dot. aux prov.pr dépr.exigib.

-7 380 760 488

-168 141 862 359

-3 785 956 776

82

Résultat brut d'exploitation

-3 322 131 537

3 584 509 112

25 445 472 930

82

Résultat brut d'exploitation

-3 322 131 537

3 584 509 112

25 445 472 930

78

Reprises aux prov. Non Exig.

44 522 122 343

46 999 157 322

164 498 801 051

68

Dotations aux amortissements

-49 205 841 236

-74 656 111 177

-220 319 733 840

83

Résultat Net d'exploitation

-8 005 850 430

-24 072 444 743

-30 375 459 859

83

Résultat net hors exploitatio.

-8 005 850 430

-24 072 444 743

-30 375 459 859

84

Résultat sur cession d'imm.

-178 552 384

-5 393 721 381

-37 455 372

85

Résultat avant impôt

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

85

Résultat avant impôt

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

86

Impôt s/revenu prof.et locat.

 
 
 

87

Résultat net à affecter

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

1.7. Elaboration des bilans financiers

1. Le bilan condensé

Ce bilan permet de regrouper le bilan retraité en grande masse bilantaire et il comprend quatre rubriques à l'actif et trois au passif.

Tableau n° 12 Bilan condensé en milliers de francs congolais constant

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Actif

 

 

 

Valeurs Immo. Nettes (1)

90 253 817 105

103 592 230 234

89 642 510 463

Valeurs d'Exploitation (2)

5 257 710 146

663 051 418

463 134 972

Valeurs Réalisables (3)

131 877 215 958

93 263 269 208

72 143 081 562

Valeurs Disponibles (4)

853 225 241

1 636 710 765

597 802 403

Total Actif

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

Passif

 

 

 

Capitaux Propres (1)

61 653 022 960

47 059 522 326

22 251 366 392

Dettes à LT et MT (2)

21 358 215 261

124 903 404 270

118 627 564 506

Dettes à court terme (3)

145 230 730 229

27 192 335 028

21 967 598 502

Total Passif

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

Source : Elaboré à partir des bilans en francs constants

Commentaire :

En observant bien les chiffres se trouvant dans le tableau ci-dessus, nous constatons que de 2007 à 2009, les chiffres mis à la disposition de l'ONATRA ont évolué en scie dentée respectivement de 228 241 968 450 en 2007 ; 199 155 261 624 en 2008 et 162 846 529 400 en 2009.

2. Le bilan financier synthétique

Ce bilan synthétique est obtenu à partir du bilan condensé et, il permet de réduire le bilan en 4 masses bilantaires dont deux en actif et deux autres au passif.

Tableau n°13. Bilans synthétiques en milliers de francs congolais constants

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Actif

 

 

 

Valeurs Immo. Nettes (1)

90 253 817 105

103 592 230 234

89 642 510 463

Valeurs circulantes (2)

137 988 151 345

95 563 031 390

73 204 018 937

Total Actif

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

Passif

 

 

 

Capitaux Permanents (1)

83 011 238 221

171 962 926 596

140 878 930 897

Dettes à court terme (2)

145 230 730 229

27 192 335 028

21 967 598 502

Total Passif

228 241 968 450

199 155 261 624

162 846 529 400

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Les montants de différentes rubriques des bilans financiers ci-haut démontrent la fragilité de la structure financière de l'ONATRA en 2007 (soit 83 011 238 221 contre 90 253 817 105) dans la mesure où les capitaux permanents sont inférieurs aux valeurs immobilisées nettes et les dettes à court terme sont supérieures aux valeurs circulantes.

1.8. Elaboration de tableau de cristallisation

Tableau n°14

Exercices

2007

2008

2009

Rubriques

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Actif

 

 

 

 

 

 

Valeurs Immo. Nettes (1)

90 253 817 105

39,54

103 592 230 234

52,02

89 642 510 463

55,05

Valeurs d'Exploitation (2)

5 257 710 146

2,30

663 051 418

0,33

463 134 972

0,28

Valeurs Réalisables (3)

127 415 451 277

55,82

93 263 269 208

46,83

72 143 081 562

44,30

Avance et Acompt. Fourn. (4)

4 461 764 681

1,95

197 613 119

0,10

197 613 119

0,12

Valeurs Disponibles (5)

853 225 241

0,37

1 636 710 765

0,82

597 802 403

0,37

Total Actif

228 241 968 450

100,00

199 155 261 624

100,00

162 846 529 400

100,00

Passif

 

0,00

 

0,00

 

0,00

Capitaux Propres (6)

61 653 022 960

27,01

47 059 522 326

23,63

22 251 366 392

13,66

Dettes à LT et MT (7)

21 358 215 261

9,36

124 903 404 270

62,72

118 627 564 506

72,85

Client Avance & Acompte (8)

242 408 318

0,11

902 432 232

0,45

2 668 073 734

1,64

Dettes à C/T (9)

144 988 321 911

63,52

26 289 902 796

13,20

19 299 524 768

11,85

Total Passif

228 241 968 450

100,00

199 155 261 624

100,00

162 846 529 400

100,00

FR = (6+7) - (1)= (10)

-7 242 578 884

-3,17

68 370 696 362

34,33

51 236 420 435

31,46

ECT = (4) + (5) - (9) = (11)

-139 673 331 989

-61,20

-24 455 578 912

-12,28

-18 504 109 246

-11,36

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

En termes de proportion, à l'actif, les immobilisations nettes constituent la masse la plus importante de 52,02% en 2008 et 55,05% en 2009 et 39,54% en 2007 par rapport au total du bilan. Et les valeurs disponibles sont relativement nulles. Quant au passif, outre les capitaux propres qui décroissent respectivement de -27,01% en 2007, -23,63% en 2008 et -13,66% en 2009, les dettes à court terme constituent une masse importante à la première année soit de 63,52% en 2007 et décroissant à 13,20% en 2008 et 11,85% en 2009 par rapport au total du bilan.

1.9. Présentation du graphique de visualisation

Exercices 2007

Exercice 2008

Exercices 2009

100 -

90 -

80 -

70 -

60 -

50 -

40 -

30 -

20 -

10 -

0 -

Actif

 

Zone

Passif

Actif

Zone

Passif

Actif

Zone

Passif

ECT = -61,20

ECT = -12,28

ECT = -11,36

 
 
 
 
 
 
 
 
 

D à CT

V D

Cap. Propre

V R

FR

V I

SECTION 2. CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE

2.1. Calcul et appréciation de la rentabilité selon le critère résultat

2.1.1. Calcul de la rentabilité commerciale

Tableau n°15

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Résultat Net (I)

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

Chiffres d'affaires (II)

52 138 551 266

62 844 775 015

61 872 363 101

Ratio = ((I)/(II))

-0,16

-0,47

-0,49

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Nous constatons que la rentabilité commerciale est négativement croissante de l'ordre de -0,16 en 2007 ; -0,47 en 2008 et -0,49 en 2OO9.

Cela veut dire que le nombre de francs du résultat net généré par un franc du chiffre d'affaires durant toute la période sous étude ne profite pas à l'ONATRA.

2.1.2. Calcul de la rentabilité économique

Tableau n°16

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Résultat Net (I)

-8 184 402 814

-29 466 166 125

-30 412 915 231

Intérêts d'emprunts (II)

1 125 367 176,00

1 763 015 773,56

1 740 721 339,52

Passif (III)

228 241 968 450,00

199 155 261 624,12

162 846 529 399,68

Ratio =I+II/III

-0,03

-0,14

-0,18

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Le tableau ci-dessus démontre que la rentabilité économique est négative à scie dentée de l'ordre de -0,03 en 2007-0,13 en 2008 et -0,11en 2009, ce qui veut dire qu'il n'existe pas un emprunt pour améliorer les fonds propres et la perte que subit l'ONATRA durant toute la période d'étude.

2.1.3. Calcul de la rentabilité financière

Tableau n°17

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Résultat Net (I)

-8 184 402 814,00

-29 466 166 124,80

-30 412 915 231,36

capitaux propres II

61 653 022 960,00

47 059 522 325,84

22 251 366 391,68

ROA = ((I)/(II))

-0,13

-0,63

-1,37

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Durant ces trois années sous étude, l'ONATRA est incapable de produire le bénéfice avec les capitaux propres mis à sa disposition.

2.2. Calcul et appréciation de la rentabilité selon le critère valeur ajoutée

2.2.1. Calcul de charge du personnel par rapport à la valeur ajoutée

Tableau n°18

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Charges du personnel (I)

24 674 085 145,00

32 038 358 370,84

33 594 611 431,68

Valeur ajoutée (II)

33 421 466 036,00

44 718 024 253,84

44 694 518 568,96

Ratio = ((I)/(II))

0,74

0,72

0,75

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Ce ratio détermine le poids de capital humain sur la valeur ajoutée. Ceci a évolué à scie dentée respectivement 74% en 2007, 72% en 2008 et 75% en 2009.

2.2.2. Calcul des impôts et taxes par rapport à la valeur ajoutée

Tableau n°19

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Impôt et taxe (I)

195 955 183,00

837 711 037,00

500 758 465,92

Valeur ajoutée (II)

33 421 466 036,00

44 718 024 253,84

44 694 518 568,96

Ratio = ((I)/(II))

0,01

0,02

0,01

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Ce ratio détermine la part de l'impôt et taxes dans la valeur ajoutée durant la période sous étude respectivement de 1% en 2007, 2% en 2008 et 1% en 2009.

2.2.3. Calcul de l'intérêt à payer par rapport à la valeur ajoutée

Tableau n°20

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Intérêts payés (I)

1 125 367 176,00

1 763 015 773,56

1 740 721 339,52

Valeur ajoutée (II)

33 421 466 036,00

44 718 024 253,84

44 694 518 568,96

Ratio = ((I)/(II))

0,03

0,04

0,04

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Nous constatons que la part de l'intérêt sur la valeur ajoutée est de l'ordre de 3% en 2007, 4% en 2008 et 4% en 2009 durant la période sous étude.

2.2.4. Calcul du résultat brut par rapport à la valeur ajoutée

Tableau n°21

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Résultat Brut d'Exploitation (I)

-3 322 131 537,00

3 584 509 112,44

25 445 472 929,92

Valeur ajoutée (II)

33 421 466 036,00

44 718 024 253,84

44 694 518 568,96

Ratio = ((I)/(II))

-0,10

0,08

0,57

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Nous remarquons que ce ratio s'est amélioré à partir de la deuxième année.

2.2.5. Calcul des dotations aux amortissements par rapport à la valeur ajoutée

Tableau n°22

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Dotation aux amortissements (I)

49 205 841 236,00

74 656 111 177,44

220 319 733 840,00

Valeur ajoutée (II)

33 421 466 036,00

44 718 024 253,84

44 694 518 568,96

Ratio = ((I)/(II))

1,47

1,67

4,93

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Ce ratio détermine la part de la dotation aux amortissements dans la valeur ajoutée durant ces trois périodes sous analyse. Ainsi, la dotation aux amortissements représente respectivement 1,47% en 2007 ; 1,67% en 2008 et 4,93 en 2009.

2.3. Calcul de la rentabilité selon le critère capacité d'autofinancement

2.3.1. Capacité d'autofinancement par rapport au chiffre d'affaires net

Tableau n°23

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Résultat Net (I)

-8 184 402 814,00

-29 466 166 124,80

-30 412 915 231,36

Dotation aux amortissements (I)

49 205 841 236,00

74 656 111 177,44

220 319 733 840,00

Résultat sur cession d'immo. (III)

178 552 384,00

5 393 721 381,44

37 455 372,16

Capacité d'autofinancement I+II+III

41 199 990 806,00

50 583 666 434,08

189 944 273 980,80

Chiffres d'affaires IV

52 138 551 266

62 844 775 015

61 872 363 101

Ratio = I/IV

0,79

0,80

3,07

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

2.3.2. Capacité d'autofinancement par rapport aux capitaux propres

Tableau n°24

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Capacité d'autofinancement I

41 199 990 806,00

50 583 666 434,08

189 944 273 980,80

capitaux propres II

61 653 022 960,00

47 059 522 325,84

22 251 366 391,68

Ratio = I/II

0,67

1,07

8,54

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

SECTION 3 : CALCUL, APPRECIATION DE L'AUTOFINANCEMENT ET CASH-FLOW

3.1. Tableau pratique du calcul d'autofinancement et cash-flow

Tableau n°25

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

 

 

 

 

Dotation aux amortissements 1

49 205 841 236

74 656 111 177

220 319 733 840

Provision avec objet réel 2

7 380 760 488

168 141 862 359

3 785 956 776

Autofinancement de maintien 3=1+2

56 586 601 724

242 797 973 536

224 105 690 616

Réserves 4

0

0

0

Report à nouveau 5

-62 419 600 320

-86 892 198 419

-90 859 661 958

Provision sans objet réel 6

0

0

0

Autofinancement de croissance7=4+5+6

-62 419 600 320

-86 892 198 419

-90 859 661 958

Autofinancement global 8=3+7

-5 832 998 596

155 905 775 117

133 246 028 658

Bénéfices distribués 9

0

0

0

Cash flow net 10=8+9

-5 832 998 596

155 905 775 117

133 246 028 658

Impôts sur bénéfice 11

0

0

0

Cash flow brut 12= 10+11

-5 832 998 596

155 905 775 117

133 246 028 658

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

De l'analyse de ce tableau, il ressort ce qui suit : en 2007, l'ONATRA n'a pas dégagée un autofinancement global du fait qu'il est négatif et devient positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133 246 028 658. Cet autofinancement dégage deux tendances qui sont :

· L'Autofinancement de maintien, bien que positif ne permet pas à l'entreprise de maintenir son potentiel au niveau acquis en 2007 ;

· L'autofinancement de croissance est resté négatif durant toute la période sous étude, ce qui prouve que l'ONATRA a d'énormes difficultés pour accroitre ses productives avec ses financements internes.

· Le cash-flow brut et net varient dans le même sens ; ils sont négatifs de l'ordre de -5 832 998 596 en 2007 et positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133 246 028 658.

3.2. Rentabilité et effet de levier

L'effet de levier mesure l'impact de l'endettement sur la rentabilité financière de l'entreprise.

Tableau n°26

Exercices

Rubriques

2007

2008

2009

Charges financières 1

1 125 367 176

1 763 015 774

1 740 721 340

Dettes financières 2

12 875 743 306

97 896 968 192

97 472 486 877

3 = 1/2

0,09

0,02

0,02

Rentabilité économique 4

-0,03

-0,13

-0,11

5 = 4-3

-0,12

-0,15

-0,13

Capitaux propres 6

61 653 022 960

47 059 522 326

22 251 366 392

7= 2/6

0,21

2,08

4,38

Effet de levier 8 = 7*5

-0,02

-0,30

-0,57

(Source : ONATRA, Département Financier, 2009)

Commentaire :

Au regard de tableau ci-dessus, nous constatons que la dette a une influence sur la rentabilité respectivement de 2% en 2007, 30% en 2008 et 57% en 2009.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé à, la fin de la rédaction de notre travail de fin de cycle intitulé « La rentabilité et l'autofinancement au sein d'une entreprise », cas de l'ONATRA, pour la période allant de 2007 à 2009.

Notre souci majeur étant celui de répondre aux questions posées dans notre problématique, à savoir :

Ø L'ONATRA est-elle rentable ?

Ø La rentabilité qu'elle dégage inspire- t- elle confiance à ses partenaires extérieurs?

Ø Quel est le niveau des indicateurs d'appréciation de la rentabilité de l'ONATRA?

Ø Comment évolue l'autofinancement de maintien, de soutien et global de l'ONATRA ?

Ø L'autofinancement contribue-t-elle à épanouir de l'indépendance financière de l'ONATRA?

Ø A travers le niveau de sa valeur ajoutée, l'ONATRA contribue-t-elle au développement économique du Pays ?

Pour atteindre les objectifs ainsi fixés, nous avons subdivisé notre travail en deux parties à savoir :

La première partie a été consacrée à l'approche théorique sur la rentabilité et l'autofinancement. Cette partie nous a permis de comprendre les étapes qu'un analyste financier doit suivre pour apprécier dans un premier temps la rentabilité à travers ses critères d'appréciation à savoir :

§ Le résultat ;

§ La valeur ajoutée ;

§ La capacité d'autofinancement

§ Le bien fondé de l'autofinancement.

La deuxième partie, nous avons procédé à l'approche pratique de la rentabilité et de l'autofinancement au sein de l'ONATRA.

Après l'analyse des données misés à notre disposition, nous avons constaté ce qui suit :

Ø La rentabilité commerciale est négativement croissante de l'ordre de -0,16 en 2007 ; -0,47 en 2008 et -0,49 en 2OO9. Cela veut dire que le nombre de francs du résultat net généré par un franc du chiffre d'affaires durant toute la période sous étude ne profite pas à l'ONATRA ;

Ø La rentabilité économique est négative en scie dentée de l'ordre de -0,03 en 2007-0,13 en 2008 et -0,11en 2009, ce qui veut dire qu'il n'existe pas un emprunt pour améliorer les fonds propres et la perte que subit l'ONATRA durant toute la période d'étude ;

Ø La part de l'intérêt sur la valeur ajoutée est de l'ordre de 3% en 2007, 4% en 2008 et 4% en 2009 durant la période sous étude ;

Ø La part de l'intérêt sur la valeur ajoutée est de l'ordre de 3% en 2007, 4% en 2008 et 4% en 2009 durant la période sous étude ;

Ø La part de la dotation aux amortissements dans la valeur ajoutée 1,47% en 2007 ; 1,67% en 2008 et 4,93 en 2009 ;

Ø En 2007, l'ONATRA n'a pas dégagé un autofinancement global en 2007 du fait qu'il est négatif et devient positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133 246 028 658. Cet autofinancement dégage deux tendances qui sont :

§ L'Autofinancement de maintien, bien que positif ne permet pas à l'entreprise de maintenir son potentiel au niveau acquis en 2007 ;

§ L'autofinancement de croissance est resté négatif, ce qui prouve que l'ONATRA a d'énormes difficultés pour accroître ses productives avec ses financements internes.

§ Le cash-flow brut et net varient dans le même sens ; ils sont négatifs de l'ordre de -5 832 998 596 en 2007 et positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133 246 028 658.

Ø La dette a une influence sur la rentabilité de l'ONATRA respectivement de 2% en 2007, 30% en 2008 et 57% en 2009.

Eu égard de tout ce qui précède, nous recommandons ce qui à l'ONATRA :

Ø D'améliorer sa rentabilité financière par la compression de charges qui n'ont pas de lien direct avec son activité ;

Ø Que la gestion financière de l'entreprise se fasse selon le modèle privé fondé sur l'efficacité économique et la rentabilité financière en vue de dégager des bénéfices qui permettent au budget de l'état d'encaisser des dividendes ;

Ø De mettre en place une politique de créance commerciale efficace de façon à accroitre son chiffre d'affaires et ce dernier, toute chose restant égale par ailleurs, pourra améliorer sa rentabilité et accroître ainsi sa chance de survie.

BILIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. A. Corhay et Mapapa M., Fondements de gestion financière, Liège,

éd. ULB, 2009 ;

2. J. YEGLEM, A. PHILIPPS, C&C R. ; Analyse comptable et financière,

5ème Ed. Dunod, 2009 ;

3. BREMOND, J. et GELEDAN, A. ; Dictionnaire des théories et

mécanismes économiques, Hatier, 1984 ;

4. G. DEPALLENS ; Gestion financière des entreprises, 8ème Ed. SIREY, 1994

5. Hubert OOGHE, Charles Van WYMEERSCH, Traité d'analyse financière,

Tome 1, 4ème Ed. P.U.N, 1990

6. BARREAU, J. et DELAHAYE, J., Gestion financière : Manuel et Applications,

Ed. Dunod, Paris, 2000

7. WTTERWULGHE, R., La PME : une entreprise humaine, Bruxelles,

Ed. Boeck, 1998

8. G. DEFOSSE, la Gestion financière de l'entreprise, Paris, 3ème Ed. P.U.F, 1961

II. Notes de cours

1. MANZAMBI, Notes de cours d'analyse des états financiers, inédit, G4 ISC/2010 -2011

2. BAHATI, notes de cours de GECESM, Kinshasa, G3/ISC, 2009-2010, inédit

3. MUSHEMVULA KIWA, Notes de cours d'analyse des bilans, inédit, G3/ISC 2000 -2001

4. DIZA, notes de cours de comptabilité analytique d'exploitation, Kinshasa, G2/ISC, 2008-2009, inédit

5. IKUMA, notes de cours d'initiation à la recherche scientifique, Kinshasa, G3/ISC, 2009-2010, inédit

6. KITONENA, notes de cours de comptabilité élémentaire, 3è Secondaire, CS Dime, 1997, inédit

I. Site internet

1. http://www.wikipedia.com

2. http:// stratégie-management.blogspot.com/2009/02/ ;

TABLE DES MATIERES

AVANT - PROPOS 1

O. INTRODUCTION GENERALE 2

0.1. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE 2

0.2. HYPOTHESE DE L'ETUDE 3

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0.4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 4

0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 5

O6. CANEVAS 5

07. DIFFICULTES RENCONTREES 6

I ère Partie: APPROCHE THEORIQUE 7

CHAPITRE I: NOTIONS SUR LA RENTABILITE 7

SECTION 1: GENERALITES SUR LA RENTABTLITE 7

1.1. Définition du concept rentabilité 8

1.2. Les partenaires de l'entreprise intéressés par l'étude de la rentabilité 9

1.2.1. Les salariés 9

1 .2.2. Les Actionnaires 9

1.2.3. Les Fournisseurs 10

1 .2.4. Les Prêteurs 11

1.2.5. Les clients 11

1.2.6. Les pouvoirs publics 12

1.2.7. Les banquiers 12

SECTION 2 : CALCUL DE LA RENTABILITE 13

2.1 Les critères de la rentabilité et leurs modes de calculs (). 13

2.1.1 Le critère résultat 13

2.1.2. Le critère valeur ajoutée 14

2.1.3. Le critère capacité d'autofinancement 16

2.2. La nécessité financière de la rentabilité 17

2.2.1. La rentabilité pour assurer la survie de l'entreprise 17

2.2.2. La rentabilité pour préserver l'indépendance financière de l'entreprise 18

2.3. Rentabilité et notion d'effet de levier 18

2.3.1 Principes 18

2.3.2. Formule de levier Financier 20

2.3.3. Observations 21

2.4. La Rentabilité et le facteur temps 23

2.4.1. Rentabilité du passé 23

2.4.2. Rentabilité du futur 23

2.4.3. Rentabilité et temps 23

CHAPITRE II. NOTIONS SUR L'AUTOFINANCEMENT 25

SECTION 1. GENERALITES SUR L'AUTOFINANCEMENT 25

1.1. Introduction 25

1. 2. Définition du concept Autofinancement 25

1.3. Sortes d'autofinancement 26

1.3.1. Autofinancement de maintien 26

1.3.2. Autofinancement de croissance ou d'enrichissement 27

1.4. Appréciation de l'autofinancement 27

1.4.1. Les avantages de l'autofinancement 27

1.4.2. Inconvénients de l'autofinancement 28

1. Les inconvénients d'ordre privé 28

2) L'inconvénient d'ordre public 29

1.5. Notion sur la capacité d'autofinancement ou la marge brute d'autofinancement (MBA) 30

SECTION 2. NOTION SUR LE CASH-FLOW 33

2.1. Concepts et définition 33

2.2. Sortes et modes de calcul du cash-flow 35

2.3. Différence entre autofinancement et cash-flow 35

2.4. Tableau pratique de calcul de l'autofinancement et cash-flow 36

2.5. Comparaison entre MBA, CAF et Cash-flow 37

Chapitre III : PRESENTATION DE L'OFFICE NATIONAL DES TRANSPORTS 38

3.1. Aperçu historique 38

3.2. Siège social 39

3.3. Objectif social 39

3.4. Forme juridique 39

3.5. Activités de l `office 40

3.6. Apport dans l `économie nationale 41

3.7. Organisation structurelle 41

4.8. ORGANIGRAMME GENERAL DE L'ONATRA (FONCTIONNEL) 44

CHAPITRE IV: ETUDE DE LA RENTABILITE ET D'AUTOFINANCEMENT AU SEIN 45

DE L'ONATRA 45

SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 45

1.1. Présentation des bilans pluriannuels en milliers de franc congolais courants 45

Tableau n°3 : Actif du bilan de 2007 à 2009 (francs congolais courants) 46

Tableau n°4 : Passif du Bilan de 2007 à 2009 (francs congolais courants) 47

1.2. Présentation du Tableau de Formation de Résultat Pluriannuel (francs congolais courant) 48

1.3. Tableau d'affectation des résultats 49

1.4. Tableau de modification des fonds propres et dettes à court terme 49

1.5. Présentation du passif après répartition des résultats 50

Tableau n°9 Actif du bilan pluriannuel en milliers de francs congolais constants 51

Tableau n° 10. Passif du bilan pluriannuel en milliers de francs congolais 52

Tableau n°11 TFR en milliers de francs congolais constants 53

1.7. Elaboration des bilans financiers 54

1. Le bilan condensé 54

Tableau n° 12 Bilan condensé en milliers de francs congolais constant 54

2. Le bilan financier synthétique 54

Tableau n°13. Bilans synthétiques en milliers de francs congolais constants 55

1.8. Elaboration de tableau de cristallisation 55

Tableau n°14 55

1.9. Présentation du graphique de visualisation 57

SECTION 2. CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE 58

2.1. Calcul et appréciation de la rentabilité selon le critère résultat 58

2.1.1. Calcul de la rentabilité commerciale 58

Tableau n°15 58

2.1.2. Calcul de la rentabilité économique 58

Tableau n°16 58

2.1.3. Calcul de la rentabilité financière 59

Tableau n°17 59

2.2. Calcul et appréciation de la rentabilité selon le critère valeur ajoutée 59

2.2.1. Calcul de charge du personnel par rapport à la valeur ajoutée 59

Tableau n°18 59

2.2.2. Calcul des impôts et taxes par rapport à la valeur ajoutée 60

Tableau n°19 60

2.2.3. Calcul de l'intérêt à payer par rapport à la valeur ajoutée 60

Tableau n°20 60

2.2.4. Calcul du résultat brut par rapport à la valeur ajoutée 61

Tableau n°21 61

2.2.5. Calcul des dotations aux amortissements par rapport à la valeur ajoutée 61

Tableau n°22 61

2.3. Calcul de la rentabilité selon le critère capacité d'autofinancement 62

2.3.1. Capacité d'autofinancement par rapport au chiffre d'affaires net 62

Tableau n°23 62

2.3.2. Capacité d'autofinancement par rapport aux capitaux propres 62

Tableau n°24 62

SECTION 3 : CALCUL, APPRECIATION DE L'AUTOFINANCEMENT ET CASH-FLOW 63

3.1. Tableau pratique du calcul d'autofinancement et cash-flow 63

Tableau n°25 63

3.2. Rentabilité et effet de levier 64

Tableau n°26 64

CONCLUSION GENERALE 65

BILIOGRAPHIE 68

TABLE DES MATIERES 69

* 1 J. YEGLEM, A. PHILIPPS, C&C RAULET ; Analyse comptable et financière, 5ème Ed. Dunod, Paris, 1995 

* 2

* 3 27 BREMOND, J. et GELEDAN, A., Dictionnaire des théories et mécanismes économiques, Hatier, Paris, 1984, pp. 47-48.

* 4 G DEPALLENS, Gestion financière des entreprises, 8ème édition, SIREY, Paris, 1994, p201

* 5 BERNARD et Colli, Dictionnaire économique et financier, 6ème éd. Seuil, Paris 1996, p. 70

* 6 C.D. ECHAUDEMAISON et al, Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, Ed. Nathan, Paris, 1993, p.20

* 7 A. CORHAY et M. MBANGALA, Fondements de gestion financière, 4ème édition de l'université de liège 2009, Belgique, P71

* 8 G DEPALLENS, op.cit pp 203 - 206

* 9 www.wikipédia.com

* 10 J.-Y.EGLER, A.PHILLIPPS C&C RAULET, op.cit. pp.16O- 163

* 11 Hubert OOGHE, Charles Van WYMEERSCH, Traité d'analyse financière, tome 1, P.U.N., 4ème éd., 1990

* 12 MANZAMBI, Notes de cours d'analyse des états financiers, Inédit, G4 ISC/Kinshasa, 2010 - 2011

* 13 MANZAMBI, op-cit

* 14 F. KABUYA, op-cit

* 15 J- YEGLEM, A. PHILIPPS, C&C RAULET, op-cit, p167 - 168

* 16 WTTERWULGHE, R., La PME : une entreprise humaine, A. de Boeck, Bruxelles, 1998, p.126. ).

* 17 MANZAMBI, Notes de cours d'analyse des états financiers, Inédit, G4 ISC/Kinshasa, 2010 - 2011

* 18 G. DEFOSSE, La gestion financière de l'entreprise, 3ème éd. P.U.F, Paris, 1961, pp131 -133

* 19 G. DEFOSSE, op-cit, pp137 - 138

* 20 MANZAMBI, idem

* 21 MBILO BOMPATE, l'entreprise publique congolaise face au défi du management, Bruxelles, éd. les européennes, 2002, p.88

* 22 Journal Officiel de la République Démocratique du Congo, 49ème année Numéro spécial du 12 juillet 2008, pp.6






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo