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La problématique de la nationalité sur le plan international. "Cas des populations rwandophones vivant en République Démocraique du Congo".

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par Olivier MPIANA KALOMBO
Université de Kinshasa RDC - Licencié en relations internationales 2011
  

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§2. Perspectives par une issue positive

2.1. Le respect des Procédures Administratives

La loi congolaise fixe non seulement les conditions d'acquisition de perte et de recouvrement de la nationalité congolaise mais aussi, les effets y afférant les procédures relatives à la déclaration de la nationalité congolaise à la naturalisation et à la déclaration ainsi que les moyens de preuves subséquents.

Des mesures d'exécution de la loi organique sur la nationalité congolaise devront être promulguées pour organiser et présenter les différents modèles de registres ouverts au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux et qui interviennent en matière de nationalité.

Parmi les principales règles de procédures administratives, on peut retenir:

1. Le gouvernement est seul compétent pour octroyer la nationalité congolaise  s'opposer ou acquisition et en prononcer la déchéance le décret accordant la nationalité congolaise par effet de la naturalisation et par l'effet du mariage ne peut être signé qu'après avis conforme de l'Assemblée nationale ;

2. Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux à la compétence de délivrer les certificats de la nationalité congolaise ;

3. la loi a laissé l'ouverture à toute personne qui possédait à la fois la nationalité congolaise avec une autre nationalité de se déclarer dès l'entrée n vigueur de la loi du 12 novembre 2004 le délai lui accordé pour se déclarer est opter est de trois mais;

4. la loi susvisée n'est entrée en vigueur qu'à la date de sa publication dans le journal Officiel afin de donner aux congolais et à tous ceux qui sont intéressés de prendre connaissance du contenu de la loi et d'agir en connaissance de cause ;

5. L'enregistrement et la délivrance d'un certificat relatif aux différents actes prévus dans la loi sont subordonnés à la perception d'un droit dont le montant est fixé par arrête inter ministériel des ministres de la Justice et des Finances délibéré en conseil des Ministres,

6. les demandes de naturalisation régulièrement introduites avant l'entrée en vigueur de la loi demeurent valables ;

7. tout étranger ayant acquis la nationalité congolaise est tenu de conserver et d'entretenir des liens manifestes d'ordre culturel, professionnel, économique, sentimental ou familial avec la République Démocratique du Congo. :

2.2. Contentieux Des Mesures Politico-Administratives Sur La Nationalité Congolaise

Comme dans la plupart des Etats, la jouissance des droits' politiques en RD C est liée a la qualité de citoyen.

Le gouvernement a un droit de regard sur les acquisitions volontaires de la nationalité congolaise. Ce droit s'exerce, d'une part, sous forme de contrôle préalable, sur certaines options en faveur de la nationalité congolaise' et sur le recouvrement de cette nationalité; il s'exerce, d'autre part, sous forme d'un contrôle a postériori de la conduite des individus qui ont acquis la nationalité congolaise.

Dans le cas, le Gouvernement peut rejeter la demande d'acquisition `ou de recouvrement de la nationalité congolaise; dans le 2 cas, son contrôle lui servira, le cas échéant, à provoquer la déchéance. Dans les 2 cas, cependant, la compétence du Gouvernement n'est pas entièrement discrétionnaire, Les irrégularités que viendraient à commettre le gouvernement ouvriront à l'intéresse les voies de recours prévues dans le contentieux de Nationalité,

Ce contentieux de la nationalité peut être administratif ou judiciaire

a. Contentieux administratif.

La légalité des actes pris en matière de la nationalité est soumise au contrôle de la section administrative de la Cour Suprême de Justice.

Il en est ainsi lorsque le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, pour une décision, refuse d'enregistrer une déclaration. Le requérant à le droit d'introduire un recours gracieux auprès du Président de la République et, le cas échéant un recours en annulation devant la cour Suprême de Justice. (art 29 al 3). Quant a la procédure à suivre, il faut se référer a l'ordonnance-loi du 31 mars 1982 édictant la procédure a suivre devant la Cour Suprême de Justice. En dehors de cette hypothèse, la Cour Suprême,' section administrative, est incompétente: si la question de nationalité se accessoirement â un linge de sa compétence, il s'agit d'une question, préjudicielle. La Cour Suprême doit surseoir à statuer et attendre le jugement le droit commun compétent.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery