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La problématique de la nationalité sur le plan international. "Cas des populations rwandophones vivant en République Démocraique du Congo".

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par Olivier MPIANA KALOMBO
Université de Kinshasa RDC - Licencié en relations internationales 2011
  

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§3. Les Tentatives Antérieures et suggestions pour une solution juste et équitable

En définitive, la RDC, Etat moderne et démocratique, doit éviter le cafouillage, la confusion et le tribalisme dans une matière aussi délicate que celle de la nationalité. C'est la raison pour laquelle nous suggérons les solutions suivantes pour mettre fin à l'injustice créée parla loi de 1981.

En premier lieu, nous épinglons, les tentatives antérieures menées par les autorités et en second lieu celle du moment auxquels la RDC à du mal à trouver une issue apaisée.

§1. Les tentatives antérieures

1.1. Création d'une sous-commission au sein de la CNS

Cette question épineuse et capitale qu'est la loi sur la nationalité devrait figurer à l'ordre du jour de la Conférence Nationale souveraine (CNS), dont la mission essentielle est de débattre de toutes les questions importantes nationales et de poser les fondements de l'Etat de droit, démocratique et socialement bien intégré. La CNS devrait donc créer, au sein de la Commission politique, juridique et administrative; une sous-commission de nationalité, comprenant des personnalités indépendantes, à l'exclusion des originaires du Kivu (Nord et Sud) et du Maniema, et chargée d'examiner à fond cette question et de proposer les principes généraux d'une solution définitive, juste et équitable.

Ainsi, durant la période de transition, le Haut Conseil de la République créera une Commission ad hoc chargée d'étudier en profondeur cette question.

La Conférence Nationale souveraine a voulu dégager, les grandes orientations, voire la philosophie et les principes devant présider à la confection d'une loi sur la nationalité en tenant compte :

· des droits acquis;

· des impératifs de l'Etat moderne.

· de la nécessité impérieuse du développement du besoin des ressources humaines pour un pays à la dimension d'un sous- continent:

· de la justice et de l'équité;

· du principe juridique intangibilité de la non-rétroactivité, des lois,'

· des droits de l'homme en générale et de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 en particulier ;

· Les correctifs nécessaires

En tout état de cause, la loin 81-002 du 29 1981 et ses actes d'application devraient abroges car ils étaient entachés d'irrégularités en ce qu'ils :

- créent l'apatridie pour une catégorie de citoyens ;

- rétroagissent et violent, de ce fait, les droits acquis ;

- violent le droit international de 5 droits de I'homme et se réfèrent aux dispositions inexistantes dans la loi de 1981 et à l'exposé des motifs, lui-même, fondé sur des erreurs historiques et juridiques inadmissibles.

1.2. Les correctifs devraient donc porter surtout sur:

L'exposé des motifs qui injustement et sans le prouver, affirme que la population d'expression kinyarwanda transplantée par l'autorité coloniale a une double nationalité et qu'elle a reçu collectivement et non individuellement la nationalité zaïroise par la loi n° .72-002 du 05 janvier 1972, dont il propose d'annuler rétroactivement les effets, mais que la loi n'abroge pas en fait expressément.

L `article 54 qui vise les dispositions inexistantes dans la loi car aucune disposition expresse, de la loi ne se réfère à la loi n° 72-002 du 05 janvier 1972. Il contredit par ailleurs l'article 55 qui dispose que la loi sort ses effets à la date de sa promulgation, ce qui est juridiquement normal, tandis que l'article 54 dispose que les effets des anciennes lois, obtenus contrairement à l'article 9 sont nuls et de nul effet. Il s'agit de l'octroi collectif de la nationalité qui est une hypothèse d'école, car cela n'a jamais existé. Il n'y a pas eu d'octroi mais reconnaissance de nationalité:

On n'a donc pas besoin d'une loi particulière à la population zaïroise d'expression kinyarwanda. La loi 1981, dépouillée de toutes les infirmités signalées, est amplement suffisante si on supprime ses malentendus.

En conclusion, il faut corriger toutes les injustice de la loi de 1981, rétablir les droits acquis et garantir la paix, la sécurité et la dignité de cette population qui ne mérite pas du tout le sort incertains et injuste, les traitements dégradants et les exactions que lui ton: subi, périodiquement les chefs coutumiers et l'autorité régionale du Kivu. L'Etat et la Nation doivent promouvoir, la démocratie, jouer leur rôle d'arbitre ` et, selon l'opportunité, protéger les droits 4ième la minorité sans léser, la justice et les droits des autr5 populations du Nord. Kivu et du Sud-Kivu ».

En effet, une nationalité peut exister que si elle est1 admise par l'Etat qui la concède il faut rappeler qu'aucune juridiction congolaise ne peut statuer au principal sur une nationalité étrangère.

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