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L'action des Médecins sans Frontières (MSF) face à  la souveraineté de l'état

( Télécharger le fichier original )
par Patrick MAVINGA NSAKALA
Université de Kinsahasa - Travaux de fin de cycle 2010
  

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CONCLUSION GENERALE

L'histoire de l'humanité est parsemée de divers événements dont l'homme ne sait pas toujours maitriser malgré la prouesse de la technologie moderne ; parmi ces événements nous avons notamment les guerres, les catastrophes naturelles ou situations d'urgence du même ordre menaçant ainsi la quiétude des hommes vivant dans les cinq continent du monde. C'est pourquoi, les hommes, les Etas, les ethnies, au lieu de continuer à s'entretuer, prennent des mesures pour arriver tant soit peu à si pas éradiquer ces situations affreuses, réduire leur vulnérabilité face à ces drame, mais cala à une seule condition,

C'est lorsqu'ils se tendent la main en supprimant toutes les barrières linguistique, religieuse, ethnique voire même raciale dans tous les niveaux de l'organisation humaine. Car Christ, en donnant la parabole du bon Samaritain nous fait connaitre cette histoire dans Luc 10 :33- 37 : « Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu, fut ému de compassion lorsque qu'il le vit (...), Va, et, fais de même » c'est une recommandation qui consiste apporter de l'aide aux autres en difficulté comme l'a fait le bon Samaritain.

Le droit, étant une discipline qui évolue avec le temps c'est-à-dire selon que les moeurs changent au sein de la société, est appelé à s'adapter à des nouvelles réalités que connait la planète. Alors il est important que des bases nouvelles puissent être jetées concernant l'applicabilité du droit d'ingérence humanitaire sans que cela ne suscite trop de controverses. La notion du droit d'ingérence humanitaire est en plein essor et, à un avenir propre ou lointain, ce droit pourra quand même trouver l'effectivité de son application car son action doit être considérée comme un puissant facteur d'évolution. Voici donc les différentes propositions qui peuvent être prises en considération en vue de faire un bon usage du droit d'ingérence humanitaire sans sous une certaine mesure porter atteinte au principe de non ingérence dans des affaires intérieures de l'Etat.

1. Il faut donc chercher à avoir un  « modus operandi » acceptable par toute la communauté des Etats entre le principe de non intervention et la mise en oeuvre du droit d'ingérence humanitaire : cette proposition permettra ainsi d'une part à respecter le principe énoncé ci-haut et d'autre part la sauvegarde de la vie humaine ;

2. Il faut donc que l'ONU puisse essayer de bien canaliser la portée de la mise en oeuvre du droit d'ingérence humanitaire en signifiant que, bien que les Etats soient garants de leur souveraineté, ils peuvent tout de même comprendre que le droit à la vie est le droit le plus sacré. Car même s'il ya respect de la souveraineté cela n'aura pas d'effet si les populations des Etats du monde meurent sans qu'ils aient une assistance humanitaire. On tomberait donc à la violation du chapitre VII de la charte de Nations Unies qui garantit le maintien de la paix et de la sécurité internationale car aujourd'hui comme nous l'avons dit « laisser les populations en souffrance sans une assistance humanitaire constitue la menace contre la paix et la sécurité internationale » ;

3. Il faut donc envisager à organiser des colloques, des débats entres partisans du droit d'ingérence humanitaire et les radicaux en vue de trouver un terrain d'entente pour ce qui consiste l'applicabilité du droit d'ingérence humanitaire car dit-on : « du choc d'idées, jaillit la lumière » ;

Aux ONG en générale et au MSF en particulier ;

4. Souhaitons que les organisations non gouvernementales en générales, le MSF en particulier puisse développer davantage dans l'exercice de ses actions la notion de la neutralité, de la non dépendance aux gouvernements locaux, de l'impartialité et surtout doit chercher à avoir des moyens propres lui permettent d'apporter de l'aide humanitaire ;

5. Souhaitons que le MSF ait l'habitude de consulter les connaisseurs en droit c'est-à-dire avoir un bureau permanent constitué des juristes spécialistes en droit international humanitaire lequel bureau jouera le rôle de :

- Etudier les différentes conditions d'accessibilité aux territoires des Etats frappés par la guerre, les catastrophes naturelles ou situations d'urgence du même ordre sans qu'il ait trop de résistance au non du respect du principe de la souveraineté,

- Représenter l'organisation au niveau de l'ONU et plaider sa cause en cas de sabotage des convois humanitaires et d'initier des actions en justice contre les pilleurs de ces convois humanitaires.

Reconnaissons que les propositions faites ne sont peut être pas une parole d'évangile. Car les controverses qu'il ya autour de ce sujet demandent en ce qu'il ait une étude et des recherches avec minutie pour ne pas tomber dans une sorte de sentiment qui ne dit pas son nom dans la compréhension des principes qui régissent le droit international qui, au fait, est divisé en plusieurs branches. Il faut donc une explication claire des normes du droit international humanitaire en matière d'intervention humanitaire afin de favoriser un bon climat d'entente, mais aussi la bonne gestion de la dialectique entre l'humanitaire, le politique car c'est ce dernier qui, en réalité doit donner l'aval aux Etats, organisations intergouvernementales et organisations non gouvernementales d'acheminer de l'aide humanitaire aux populations frappées par les catastrophes naturelles ou situations d'urgence de même ordre.

Il est vrai qu'il vaut la peine que la dialectique demeure toujours car cela est le lot du monde des intellectuelles ou scientifique. Sinon ce monde restera figé, il faut des telles controverses pour ainsi pousser les chercheurs, théoriciens, praticiens et étudiants en droit à apporter leur pierre dans la construction de l'édifice du savoir. Voilà donc de notre part ce qui a été notre contribution. Mais si la question sujette à controverse exige une certaine modération en vue de trouver un terrain d'entente pour un besoin suprême, il sera donc préférable de se tendre la main comme est le cas du sujet que nous venons de traiter qui met en évidence « le droit à la vie ».

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo