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Gestion des risques bancaires liées au financement du commerce extérieur par les établissements bancaire: cas de la Bank of Africa Mali

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par Ibrahim Gonda Zada
Université de Bamako - maitrise en science et technique du commerce international 2010
  

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Conclusion Générale.

Les transactions du commerce international sont des opérations qui sont complexes et très risquées.

Cette complexité est le fait d'une part de la différence des langues entre les acteurs et d'autre part par la distance qui les sépare.

Quant aux risques, ils résultent d'une part du fait que les contrats d'achat sont libellés dans la plus part des cas en devises internationales qui généralement ne sont pas les devises des pays des acteurs et d'autre part par la mauvaise fois ou des circonstances indépendantes de la volonté des acteurs.

Ainsi le vendeur peut être confronté à un non paiement à temps de sa marchandise suite à une difficulté de trésorerie de son client, un phénomène naturel ou un événement politique.

Il peut aussi se voir refuser sa marchandise par son client pour diverses raisons parfois illogiques.

Quant à l'acheteur son plus gros risque est la non-conformité de la marchandise reçue avec celle qu'il a eu à faire la commande. Il peut aussi être confronté à un retard de livraison préjudiciable à son activité.

Pour ces différentes raisons, les banques étaient venues à la rescousse des opérateurs du commerce international. C'est ainsi que plusieurs techniques ont été imaginées et proposées aux acteurs. Les plus utilisées sont les techniques documentaires à savoir les remises documentaires et les crédits documentaires qui sont des techniques offrant plus de sécurité et de garantie pour les différents acteurs du commerce international.

Ainsi, avec ces méthodes  le vendeur est sûr d'être réglé à condition qu'il respecte les clauses du contrat. L'acheteur est aussi sûr de recevoir sa marchandise en qualité, en quantité, au bon endroit et au bon moment.

Si ces techniques mettent à l'abri acheteur et vendeur, il n'en ait pas de même pour les institutions bancaires qui ont accepté de financer ces opérations.

Pour se prémunir contres ces risques, tout un arsenal de techniques de couvertures de risques sont à leur disposition. Ces techniques couvrent l'ensemble des risques allant du risque d'insolvabilité au risque catastrophique en passant par le risque de change etc....

Une application rigoureuse de ces techniques permet aux banques de se protéger efficacement contres les risques liés au financement du commerce international.

Cependant avec l'accroissement de la concurrence bancaire, les banques peuvent-elles continuer à proposer aux opérateurs du commerce international des techniques de financement qui sont très onéreuses et lourdes sur le plan administratif.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand