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Investissements directs étrangers et politiques d'attractivité. Cas du Maroc

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par Mustapha MAGHRITI
Université Mohammed V Rabat - Thèse pour l'obtention du diplôme des études supérieures en relations économiques internationales 0000
  

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INTRODUCTION GENERALE

« Le renforcement de l'attractivité des nations pour les investissements étrangers est devenu, depuis la fin des années 80, le nouvel impératif des politiques industrielles, au Nord comme au Sud »

Charles-Albert Michalet.

Les questions d'investissements directs étrangers ( IDE) et des politiques d'attractivité ont fait l'objet, dans la période récente, d'une très abondante littérature.

Trois raisons semblent expliquer cet intérêt:

* Les relations économiques internationales ont connu en cette fin du XXème siècle un développement qui a érigé le marché mondial en guide essentiel et incontournable des ambitions des nations. Cette nouvelle réalité a débouché sur une tendance à la globalisation économique, financière et technologique sous les effets multiples de la nouvelle dynamique des IDE et de la mobilité des capitaux à l'échelle internationale qui se trouve à sa base.

Cette dynamique de la globalisation est l'oeuvre principale de nouveaux acteurs. Ces derniers sont les firmes multinationales (FMN)1(*); les 200 grands réseaux ont un chiffre d'affaires de 5900 Milliards de Dollars, soit le tiers du PIB mondial2(*)

Cette réalité s'est traduite par un processus de croissance des interdépendances entre les nations et des groupements régionaux rendant la captation des ressources extérieures comme une composante de plus en plus importante dans la constitution des revenus des nations.

· On constate progressivement que les nouvelles générations de modèles de croissance et développement dépendent de leur capacité endogène à constituer au sein de leurs espaces nationaux de grands groupes capables de générer une dynamique interne contribuant à accroître leur pouvoir d'attractivité des réseaux transnationaux et des investissements directs qu'ils drainent.

· On constate à l'échelle de toutes les composantes du système de l'économie mondiale, bien que de façon différenciée selon les pays et les régions, une tendance à la rareté relative des ressources, tant publiques que privées, allouées au financement de la croissance et du développement et ce dans des contextes nationaux marqués par l'augmentation continue de la demande sociale dans les domaines les plus stratégiques, notamment l'emploi, la santé, l'éducation, la formation.

La faiblesse de l'épargne intérieure ajoutée à un système international de financement de développement de plus en plus sélectif3(*) fait de l'investissement direct étranger l'enjeu d'une réelle compétition entre les nations. D'où l'importance croissante accordée par les Etats, partout dans le monde, aux politiques d'attractivité.

Cette sélectivité de l'IDE soulève une double question:

Pourquoi les firmes multinationales choisissent-elles d'investir et délocaliser leurs productions dans un pays par rapport à un autre? Pourquoi une FMN produit-elle en Thaïlande et non pas en France?

La sélectivité de l'IDE et la compétition entre les nations qui en résulte nous interpelle des interrogations sur les politiques d'attractivité et de localisation de l'IDE développées par le Maroc.

En effet, face à cette surenchère entre les Etats pour attirer les IDE, le Maroc a érigé toute une panoplie de mesures attrayantes (la charte de l'investissement, instauration du marché de change, déréglementation de change...etc.) pour localiser les capitaux étrangers.

Une question se pose: Est-ce que les politiques d'attractivité instaurées par le Maroc ont-elles permis de drainer un flux d'investissement direct étranger d'envergure?

Dans le cas contraire, quels sont les facteurs derrières leur flux limité?

Nous allons essayer tout au long de ce travail de répondre à ces différentes questions.

Ainsi, notre travail se subdivise en trois chapitres, le premier est réservé à une revue de littérature faisant lumière sur la diversité des approches sur les déterminants des IDE. Le second est consacré à la présentation des politiques de localisation des IDE tout en appréciant cette dynamique d'attractivité et en faisant ressortir les principales entraves qui limitent leur flux.

Le troisième chapitre sera réservé aux gisements d'attractivité que le Maroc doit creuser pour figurer sur la « Short list  » des investisseurs étrangers.

* 1 - les FMN peuvent être définies comme des grandes entreprises qui possèdent ou contrôlent plusieurs filiales dans plusieurs pays.

Pour un débat d'ordre sémantique, voire « le capitalisme mondial », A.Michalet, PUF, 1976

* 2 - Andreff.W. Les multinationales globales, la découverte, 1996

* 3 - Sélectif signifie que les FMN ne s'intéressent pas de façon identique à tous les pays de la planète. Elles concentrent au contraire leur attention sur un petit nombre de pays, ceux qui figurent sur la «  short liste » des investisseurs étrangers

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