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Dynamique forestière post-exploitation industrielle: Cas de la forêt dense semi- décidue de Mbalmayo au sud Cameroun

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par Déric KEMADJOU MBAKEMI
Université de Yaoundé I - Master II géographie 2011
  

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2.5. Les indices de diversité et de similarité

Nous avons calculé l'indice de diversité de Shannon pour évaluer la diversité biologique dans les parcelles étudiées. La valeur de l'indice de Shannon calculée sur nos parcelles montre une grande diversité biologique sur chacun des deux sites. En effet, l'indice de Shannon est de 4,44 en parcelle exploitée contre 4,45 en parcelle non exploitée.

L'indice de diversité de Simpson a été calculé pour chacune des parcelles. Il est de 0,13 en forêt mâture contre 0, 22 en parcelle exploitée. Ces deux indices administrent la preuve de ce que l'exploitation sélective du bois n'a pas affecté la diversité biologique de la parcelle exploitée.

De nombreux autres indices de mesure de la similarité des deux peuplements existent. C'est par exemple le cas de l'indice de Sorensen qui mesure le recouvrement des espèces (échantillons) de deux relevés. Appliqué à nos relevés sur les deux parcelles, K= 73%, ce qui indique une très grande similitude entre les peuplements des deux parcelles étudiées. Cette similitude est corroborée par le calcul du coefficient de communauté floristique (C) qui présente le pourcentage d'espèces que les deux parcelles partagent.

Le coefficient de communauté floristique pour nos deux parcelles est de 72,56%, ce quiconfirme donc la forte ressemblance entre les parcelles exploitée et non exploitée sur le

plan floristique. L'exploitation sélective du bois dans la forêt du site n'a pas entrainé un bouleversement de la biodiversité, encore moins une réduction de celle-ci.

Conclusion

D'après le critère d'abondance-dominance, nous constatons que pour les deux parcelles, la suprématie d'une espèce particulière n'est pas nette. Cela confirme une faible perturbation de la forêt au plan de la biodiversité floristique globale. La forêt exploitée reste très riche en biodiversité des familles, des genres et des espèces. Cela semble attester du fait que l'exploitation a été effectivement sélective et que les règles d'exploitation visant à préserver la flore ont été appliquées, tout au moins dans le sens de la diversité biologique. Cela semble signifier que l'exploitation industrielle du bois qu'a connue le site n'a entraîné aucune perte en biodiversité aux plans qualitatif et quantitatif. Est-ce qu'il en est de même de la structure et de la physionomie du peuplement forestier ? Une réponse claire à cette question sera donnée par l'analyse de la structure des deux peuplements. De la sorte, on percevra les changements en terme de densité des individus et de volume en bois.

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