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la pression fiscale: quels impacts sur les entreprises marocaines? Cas des entreprises de la région de Souss Massa Drà¢a au Maroc

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par Marouan RADOUI
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales d'Agadir - Licence 2008
  

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CONCLUSION

A

u terme de notre étude il apparaît que le système fiscal marocain porte en lui même les germes de son inefficacité .Par conséquent, il ne pourra être un levier de la croissance que s'il est plus équitable et moins contraignant, que si le contribuable marocain paye son impôt avec un sens de civisme et de loyauté. Telles doivent être désormais les nouvelles bases d'un système fiscal qui favorise la croissance, l'expansion des entreprises et donc la création d'emplois et de richesses .C'est dans ce sens que l'Etat devra poursuivre une politique de rationalisation, de lutte contre le gaspillage et de mobilisation en vue de gagner le pari de l'édification d'une société solidaire et d'un Etat de droit.

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE par Joël Jalladeau

Adam Smith RECHERCHES SUR LA NATURE LES CAUSES DE LA RICHESSE DES NATIONS.

David Ricardo : DES PRINCIPES DE L'ECONOMIE POLITIQUE DE L'IMPOT

Jean-Baptiste Say : TRAITE D'ECONOMIE POLITIQUE

COURBE DE LAFFER étude de Célia Firmin

WEBLIOGRAPHIE

www.google.com

http://scholar.google.com

http://books.google.fr

http://fr.wikipedia.org

www.finances.gov.ma

www.tax.gov.ma

www.canal-u.tv

ANNEXE

ANNEXE 1

MAROCWEBO.MA

Les prélèvements obligatoires au Maroc représentent 30 % du PIB.
De 91,8 milliards de DH en 1998, ils sont passés à 183,7 milliards en 2007.

Impôts, cotisations et charges sociales, que sait-on des prélèvements obligatoires au Maroc ? Quel est leur poids ? Comment évoluent-ils dans le temps ? Quelle est la composante de ces prélèvements qui est la plus importante ? Selon les derniers chiffres arrêtés par le Haut commissariat au Plan, à fin 2007, le montant global des prélèvements obligatoires (impôts + cotisations  sociales) a atteint 183,7 milliards de DH. Ce montant était de 91,8 milliards de DH en 1998. La progression annuelle moyenne est de 8%, un rythme plus élevé que celui du PIB en dirhams courants (5,4%).
Comme le Maroc avait un énorme retard sur le registre de la sécurité sociale, ce sont, très logiquement, les prélèvements sociaux qui, avec le renforcement de l'action de l'administration dans ce domaine, ont progressé plus rapidement : 9,8%. Les prélèvements fiscaux, en revanche, bien que représentant plus de 80% dans l'ensemble des prélèvements obligatoires, ont augmenté de 7,8%. C'est que, au Maroc, ces dernières années notamment, les taux d'imposition ont tendance à baisser, alors que, dans le même temps, le rendement fiscal, lui, a considérablement augmenté. Sans doute, la baisse des taux d'imposition a-t-elle contribué à l'augmentation des recettes par l'effet de l'élargissement de l'assiette, partant du principe que trop d'impôt tue l'impôt. Le renforcement du contrôle et l'amélioration du travail de l'administration fiscale ont également joué un rôle dans le changement du comportement des contribuables, moins enclins à se soustraire au fisc que par le passé.
La structure des prélèvements fiscaux est dominée (50,2%, contre 59,1% en 1998) par les impôts sur la production et les importations, un jargon de la comptabilité nationale qui désigne, entre autres, la TVA non déductible, les droits d'importation, la taxe intérieure de consommation (TIC), les droits de mutation à titre onéreux, notamment ceux touchant les opérations sur biens fonciers,  ainsi que d'autres prélèvements professionnels comme la patente.
Quant aux impôts courants sur le revenu, constitués essentiellement de l'impôt sur les salaires et l'impôt sur les sociétés selon la nomenclature de la comptabilité nationale, ils représentent 32,7 % dans les prélèvements fiscaux, en progression de 6,6 points par rapport à 1998.

Les prélèvements sociaux plus importants en Tunisie
Globalement, le poids des prélèvements obligatoires a augmenté de 6 points en dix ans, en se situant à près de 30% du PIB en 2007, contre 24% en 1998, dont 24,7% pour les prélèvements fiscaux et 5,1% pour les prélèvements sociaux.
Quelle lecture peut-on faire de ces chiffres ? D'abord, une première observation s'impose : en Tunisie, par exemple, où les prélèvements obligatoires représentaient en 2004 près de 28% du PIB (presque le même poids qu'au Maroc), la part des prélèvements sociaux (24,4%) est un peu plus élevée qu'au Maroc (17,1%). Ceci s'expliquant par l'existence d'une couverture sociale plus importante en Tunisie qu'au Maroc. Deuxième observation, les prélèvements obligatoires étant une construction statistique, leur poids sur les agents économiques du secteur privé (ménages et entreprises privées) mérite d'être relativisé. Pour une raison simple : ces prélèvements incluent les impôts et les cotisations sociales que les administrations publiques se versent entre elles.
Troisième observation, enfin, les prélèvements obligatoires ne devraient pas être appréhendés, en théorie du moins, comme un poids qui grève les produits et les revenus (même si le caractère obligatoire le suggère) mais comme une contrepartie d'avantages immédiats et/ou à venir. Ce sont en effet les impôts qui permettent des dépenses publiques, nécessaires à la compétitivité des entreprises (infrastructures et services publics de qualité, travailleurs bien formés et qualifiés) et à l'amélioration du cadre de vie des citoyens (sécurité, routes, etc.). Quant aux cotisations sociales, inutile de rappeler leur importance pour les ménages et ce n'est pas un hasard si elles sont, d'ailleurs, comptabilisées dans le revenu disponible, contrairement aux impôts. Il est significatif à cet égard que c'est dans les pays de l'Europe du Nord (Suède, Norvège...), où la qualité de vie est l'une des meilleure au monde, que les prélèvements obligatoires sont les plus élevés. En France aussi, les prélèvements obligatoires, bien qu'en baisse par rapport à 2006, demeurent très importants : 43,3% du PIB en 2007, soit 819 milliards d'euros. Et, plus important encore, les cotisations sociales représentent une part assez élevée : 37,2%. Tout le monde le reconnaît aujourd'hui -après en avoir stigmatisé le poids, jugé excessif - c'est grâce à la protection sociale que la France est moins touchée que les autres pays occidentaux par la crise économique.
C'est donc par rapport à ce qu'ils permettent d'obtenir, dans le présent et le futur, que les prélèvements obligatoires s'apprécient. Mais cela pose aussi le problème de la gouvernance, c'est-à-dire de l'usage fait des fonds collectés. Les réformes de la dépense publique lancées déjà depuis peu visent à réaliser cet objectif.

ANNEXE 2

Le Premier ministre vient d'installer le comité des sages chargé de définir les grandes orientations de la réforme fiscale à venir. Cette noble assemblée devrait se contenter de proposer des transferts de prélèvements sans diminuer la charge globale. Composée d'anciens fonctionnaires de Bercy, qui ont mis en oeuvre la fantastique accélération des prélèvements en France depuis vingt ans, elle ne posera probablement pas le problème essentiel : le niveau des impôts en France a dépassé le seuil critique et menace de tuer la croissance.

La France vient en effet de franchir le seuil des 45 % du PIB de prélèvements obligatoires. Un record dans l'histoire du pays, un des records d'Europe et même un des niveaux les plus élevés au monde. Encore ce chiffre global reflète-t-il mal la pression fiscale réelle supportée par la population. Si l'on fait le compte de l'ensemble des cotisations, taxes ou impôts, la somme qui reste réellement dans la poche d'un salarié apparaît singulièrement réduite par les morsures de l'Etat (voir tableau page suivante). Un cadre gagnant 200 000 francs annuels ne touche par exemple que 34 % de la somme que débourse son employeur. Autrement dit, il travaille huit mois de l'année pour l'Etat et quatre mois pour lui.

« La croissance continuelle des prélèvements obligatoires est la cause majeure de la crise économique persistante et de la montée du chômage », n'hésite pas à dire Pascal Salin, professeur d'économie à Paris IX et auteur de L'Arbitraire fiscal (Ed. Slatkine). Car le poids de la fiscalité dissuade de produire davantage, d'embaucher ou de travailler, et donc de développer l'économie. Aux yeux des économistes libéraux, et particulièrement des Anglo-Saxons, « la France a indubitablement dépassé le seuil fatidique », comme nous le déclarait le Prix Nobel américain Gary Becker lors de son récent passage à Paris.

Si le franchissement du seuil est si pénalisant pour l'économie, c'est parce que le profit que peut espérer un entrepreneur en développant son activité est considérablement réduit par la cascade des prélèvements. « Dans certains cas, il ne reste au producteur que 10 à 20 % de la valeur qu'il a créée par ses efforts », explique Pascal Salin. Le bénéfice est alors trop faible par rapport au risque. On pourrait aussi citer l'exemple de cette PME dont le patron maintient volontairement les effectifs à 49 personnes. Embaucher un cinquantième salarié, même au smic, lui coûterait plus de 17 000 francs par mois... Car, au-delà de 50, la loi oblige l'entreprise à verser au moins 1 % de la masse salariale au comité d'entreprise.

De son côté, un salarié sera dissuadé de travailler davantage, ou de changer de poste si l'augmentation de salaire qu'il peut en attendre est absorbée dans sa plus grande partie par une pression fiscale accrue (par exemple si cela conduit à changer de tranche d'imposition). L'augmentation des prélèvements peut finir par décourager de travailler tout simplement. Dans certains cas, il est moins intéressant de toucher le smic que de bénéficier du RMI auquel s'ajoutent des allocations familiales et des exonérations fiscales (CSG, taxe d'habitation, redevance télé...), qui disparaissent immédiatement lorsqu'on commence à travailler. Les calculs du rapport Ducamin montrent qu'un célibataire vivant avec deux enfants voit ses revenus nets diminuer de 9 % lorsqu'il quitte le RMI pour le smic ! « Il n'y a guère que les gens de Harvard pour croire qu'en taxant les personnes qui travaillent et en payant celles qui ne travaillent pas on augmentera l'emploi ! » résume Arthur Laffer, célèbre économiste américain qui conseilla le président Reagan.

Des recettes toujours inférieures aux prévisions

Le paradoxe, c'est que l'alourdissement de la pression fiscale n'est même plus profitable à l'Etat lui-même : la hausse des impôts ne fait plus rentrer d'argent dans les caisses. Explication : la fameuse « courbe en cloche » de Laffer, qui représente le rendement décroissant de l'impôt. Trop d'impôt tue l'impôt, comme l'a souvent répété Jacques Chirac au cours de sa campagne électorale. Autrement dit, le rendement de l'impôt augmente avec la hausse des prélèvements... jusqu'au point où la pression fiscale devient tellement dissuasive que l'activité et les recettes budgétaires commencent à diminuer.

N'est-il pas troublant qu'en France les recettes fiscales soient inférieures aux prévisions gouvernementales depuis plusieurs années ? En 1995, il a manqué 46 milliards de francs par rapport aux projections initiales ! Les experts de Bercy se creusent la tête pour trouver des explications ponctuelles, sans jamais évoquer l'hypothèse que l'Etat, en augmentant les impôts, est en train de saper ses propres fondements. Trop d'impôts, c'est le développement de l'économie au noir et de la fraude.

ANNEXE 3

Le 10 Sep 2009

Le cabinet international KPMG vient de finaliser une étude qui compare le taux d'imposition des sociétés ainsi que son évolution dans 86 pays, au titre des deux exercices 2005 et 2006. La lecture du rapport qui en est résulté est riche en enseignements.
Le premier est que la tendance internationale est à la baisse des taux d'imposition. Ainsi peut-on constater que la réduction des taux est surtout prononcée en Europe. Ceci reflète la compétition fiscale au sein de l'UE, entraînée, entre autres, par l'arrivée de 10 nouveaux Etats membres en mai 2004. Il s'agit en l'occurrence des «pays de l'Est», concurrents directs du Maroc sur les marchés internationaux, et rivaux acharnés pour les opérations de délocalisation.


Comparé à eux (voir tableau), le Maroc semble n'avoir pas répercuté les mutations internationales au niveau de sa politique fiscale. Avec un taux d'IS de 35 %, il demeure l'un des pays où l'imposition est la plus lourde. En face, des pays comme la Pologne, la Slovénie ou la Turquie offrent des taux respectifs de 19 %, 25 % et 30 % .Dans leur rapport, les experts de KPMG soulignent qu'un taux d'IS moins élevé permet au pays concerné d'accroître ses ressources grâce, notamment, à l'élargissement de l'assiette fiscale et au renforcement de son attractivité pour les investisseurs.
Le Maroc semble pourtant encore hésiter à franchir le pas. Les appels pour une réduction de la pression fiscale n'ont cessé de se multiplier ces dernières années, mais le ministère des Finances semble ne pas être suffisamment sensible aux arguments de ceux qui s'activent sur ce dossier.
Il faut rappeler à cet effet que la charte de l'investissement promulguée en 1996 prévoyait une baisse de l'IS et de l'IGR après 10 ans, soit en 1995 déjà. Le gouvernement Jettou a sursis deux fois à cette baisse. «Il est temps aujourd'hui d'opérer une rupture et de profiter de la conjoncture favorable à ce genre de décision. Il ne faut pas non plus s'y mettre tard. La décision n'aura plus aucun effet dans ce cas», fait remarquer un ancien ministre des Finances. Il ajoute que «depuis les années 90, le Maroc a connu une croissance moyenne d'à peine 3 %. Cette faible performance s'explique en partie par le poids de la fiscalité qui handicape la compétitivité internationale du Maroc».
Le rendement de l'IS est de 20% seulement
Le rapport de KPMG nuance ce lien de cause à effet. Bien que le taux d'imposition joue un rôle important, il ne constitue pas l'unique critère d'implantation des investisseurs. Un taux bas ne signifie pas forcément que les impôts réellement payés sont faibles et l'inverse est aussi valable. Le degré de simplicité du système fiscal ou, au contraire, sa complexité sont également pris en compte. A ce niveau, le Maroc figure en tête de peloton, avec un système réputé des plus compliqués qui souffre de la multitude des impôts, des régimes et de dérogations et exonérations qui y sont prévus. Or, comme l'indique cet ancien argentier du pays, «un système fiscal complexe comme le nôtre produit des effets contraires à ceux attendus. Sa productivité est faible, son contrôle difficile, en plus des interprétations différentes qu'on peut lui donner et qui finissent par installer une mauvaise ambiance entre l'administration fiscale et l'entreprise. Il faut d'abord procéder par une élimination des exonérations, parallèlement à une réduction des taux. Aujourd'hui, l'IS de 35 % a un rendement faible, d'à peine 20 %».

«Patente, taxe urbaine et taxe d'édilité gagneraient à être regroupées»
L'enjeu est de taille pour le pays. Il y va de sa capacité à anticiper les mutations internationales et les critères qui pondèrent le choix des IDE (Investissements directs étrangers). Aziz El Khattabi, directeur associé au cabinet KPMG, en contact régulier avec des investisseurs étrangers, estime de son côté que «plusieurs facteurs entrent en compte dans la prise de décision des porteurs de projets étrangers qui envisagent de s'installer au Maroc. Certains facteurs sont perçus de manière négative. Il s'agit d'abord de la multitude des impôts à payer, du niveau élevé de l'IGR, accentué dans le cas particulier des expatriés lorsqu'il s'agit de multinationales». Et d'ajouter que des impôts comme la patente, la taxe urbaine et la taxe d'édilité mériteraient d'être revisités. «Ils gagneraient à être regroupés en un impôt unique avec un mécanisme d'imposition simplifié. Au-delà de la question des taux de l'impôt, les investisseurs étrangers accordent une attention particulière à la complexité / simplicité des procédures fiscales», conclut M. El Khattabi

Aniss Maghri
09-06-2006

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard