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La dynamique de convergence en méditerranée. Un système d'évaluation basé sur l'analyse multicritère

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par Yasmine GUESSOUM
Université de la méditerranée Aix- Marseille II - Doctorat d'économie 2006
  

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3. Rating sur chaque segment de l'axe : Positionnement à l'intérieur des catégories

Le rating que nous proposons est un classement interne aux catégories du tri pessimiste issu du scénario 3. L'outil utilisé pour ce faire est l'analyse multicritère via la méthode Electre III. A cet effet, nous avons stratifié les catégories contenant plus d'une action et obtenu le positionnement exact des pays de l'échantillon suivant trois approches : pays de 1995 et profils de 1995, pays de 2005 et profils de 2005, pays de 1995 et profils de 2005. Il s'agit d'un classement final en environnement fixe ou variable (cf. encadré 51).

Cette opération permet de cerner les efforts accomplis en dix ans de partenariat parallèlement à l'évolution des performances des PECO (approche relative avec arrièreplan dynamique). Elle permet aussi de constater les efforts réalisés par les PM indépendamment de l'évolution des profils de référence (approche absolue avec arrièreplan statique). En définitive, tout porte à croire que la transition en Méditerranée a été plus lente qu'en Europe de l'Est (cf. encadré 52).

En tant que moteurs de croissance et de dynamisme pour les PM, le commerce extérieur et l'investissement privé ont contribué à réduire la pauvreté, créer davantage d'emplois et améliorer le niveau de connaissance, de compétence et de productivité de la maind'oeuvre. Depuis quelques années, ces pays ont réussi à faire face à leur forte croissance démographique. Ils ont réalisé de meilleures performances en termes de croissance économique (PIB / tête) que l'ensemble des PVD, comme l'ont souligné les rapports du PNUD et de la BM sur la région.

Bien qu'ils aient bénéficié de rentes liées à l'abondance des ressources naturelles, au potentiel agricole et aux conditions climatiques favorables, les PM n'ont pas réussi à enclencher un processus de décollage économique et d'élévation continue du niveau de vie de leurs populations. L'écart entre les niveaux de formation et de qualification des individus s'est davantage creusé (PNUD [2002] et Banque Mondiale [2003]).

Encadré 51 : Classement final des PM (positions relative et absolue)

Volet politique et de sécurité Volet économique et financier Volet social, culturel et humain

Position Position Position

relative relative absolue

(1995) (2005) (2005)

 
 
 

Profil 1

Profil 1

Profil 1

(1995)
Profil 2

(2005)
Profil 2

(1995)
Profil 2

(1995)

(2005)

(1995)

 
 
 

Position Position Position

relative relative absolue

(1995) (2005) (2005)

 
 
 

Profil 1

Profil 1

Profil 1

(1995)

Profil 2

(2005)

Profil 2

(1995)
Profil 2

(1995)

(2005)

(1995)

 
 
 

Position Position Position

relative relative absolue

(1995) (2005) (2005)

 
 
 

Profil 1

Profil 1

Profil 1

(1995)
Profil 2

(2005)
Profil 2

(1995)

Profil 2

(1995)

(2005)

(1995)

 
 
 

Remarque : Les classements ci-dessus ont été réalisés à partir du scénario 3 en tri pessimiste car ce modèle s'est avéré être le plus
stable (se référer aux intervalles de stabilité des annexes 22 et 23).

Au début de la décennie 90, les PM, alors à peine initiés au processus de Barcelone, se situaient pratiquement en dessous de la moyenne des pays à revenu intermédiaire (Israël mis à part). Sur le volet économique et financier, ces pays ont globalement entamé des réformes en termes d'investissements privés et étrangers, ainsi que dans les secteurs de la communication et des technologies de l'information. Exception faite de la Syrie, largement distancée à cause de ses performances insuffisantes sur les plans de l'internationalisation et de l'investissement. De même pour l'Algérie, où le développement du cadre des affaires a souffert des conséquences de l'insécurité donnant lieu à une conjoncture défavorable. De manière générale, les PM ont réalisé des performances moyennes sur le volet politique et de sécurité, notamment à cause de l'instabilité de la situation au Proche-Orient. C'est d'ailleurs sur ce seul volet qu'Israël a été déclassé.

Au milieu des années 90, la priorité des PM a été donnée à la convergence macroéconomique, notamment par les programmes d'ajustement structurel lancés dix ans plus tôt. Un changement de structure a commencé à se faire sentir, à savoir que le secteur privé a pris le pas sur le secteur public. Les taux d'investissement ont retrouvé leur niveau des années 80 et engendré une croissance d'environ 3% par an. Toutefois, le processus de décentralisation a laissé la région en proie aux chocs externes (fluctuations des prix des matières premières, ralentissement de la croissance des pays développés) et internes (détérioration des conditions climatiques, instabilité politique).

Concernant le régime de change, la politique méditerranéenne rénovée a donné lieu à un ancrage externe à l'Europe relativement modeste. En effet, la place du principal partenaire commercial de la région est aussi convoitée par les Etats-Unis. Une fois l'objectif de stabilisation de la gestion macroéconomique concrétisé, l'idée a été d'enchaîner les étapes de la transition, à commencer par la libéralisation des marchés des biens et services, ainsi que l'ouverture aux échanges extérieurs. Les systèmes de prix administrés et de prix relatifs internes distordus par les protections ont été remplacés par un système de prix relatifs internationaux.

Une attention particulière a été accordée à la compétitivité et à l'attractivité dans le domaine des investissements de portefeuille. La gestion macroéconomique a été conditionnée à la parité des taux d'intérêt et a offert l'opportunité de gains considérables (profiter du potentiel des marchés internationaux de capitaux). Cette situation a peu évolué puisqu'à la fin de la décennie 90, les PM se situaient à peine au-dessus de la catégorie inférieure des économies à revenu intermédiaire.

En contrepartie, sur le volet social, culturel et humain, les PM ont fait des progrès en termes de développement humain. Cette amélioration ressort davantage en position absolue. Le niveau de pauvreté a baissé relativement aux autres PVD mais pas suffisamment par rapport aux PECO. Le taux de chômage, particulièrement celui des jeunes, est très élevé : entre 2000 et 2015 il faudrait créer 35 millions de nouveaux emplois pour maintenir le chômage à son niveau actuel. La priorité est à présent accordée à de nouveaux enjeux, tels que la réforme du cadre réglementaire et le fonctionnement des institutions, de façon à créer un climat favorable aux affaires.

Encadré 52 : Evolution du positionnement des PM par rapport aux profils

Catégorie 1

Catégorie 2

Catégorie 3

Catégorie 1

Catégorie 2

Catégorie 3


· Evolution relative (pays 2005 - profils 2005)
· Evolution absolue (pays 2005 - profils 1995)

Catégorie 1

Catégorie 2

Catégorie 3

Catégorie 1

Catégorie 2

Catégorie 3

a. Bilan de la situation dans les pays d'Afrique du Nord

En Algérie, le gouvernement a lancé un programme quinquennal de soutien à la relance économique auquel il a alloué une enveloppe budgétaire de 55 milliards d'euros (avril 2005). Bénéficiant de la hausse des prix des hydrocarbures, l'économie algérienne a enregistré un taux de croissance moyen de 5% et un excédent de la balance commerciale autour de 15% du PIB (2003-2005). Le service de la dette a été réduit de moitié et le taux de chômage est passé de 30% à 17% (2000-2005).

Il est à noter que ce recul s'explique en partie par la création d'emplois mais aussi par le mode d'évaluation du marché du travail (les statistiques nationales commencent à intégrer l'activité informelle et précaire). En termes d'IDE, le pays a accueilli l'équivalent de 5,85 milliards d'euros en 2004 (contre 2,52 en 2003), soit une augmentation de 132% en un an.

En somme, la conjoncture pétrolière extrêmement favorable et la gestion active de la dette extérieure ont conforté la situation économique et financière du pays. La diminution des ratios d'endettement s'est accompagnée d'une accumulation significative des réserves de change dont le niveau a atteint plus du double de la dette extérieure. La bonne orientation de l'économie devrait se poursuivre en 2006, impulsée par la mise en oeuvre du plan quinquennal de soutien à la croissance et confortée par la reconduite du mandat présidentiel en avril 2004.

Sur le plan politique, un partenariat d'exception pour la croissance et le développement (juillet 2004) a donné lieu à un << aide-mémoire » prévoyant un engagement de la France à hauteur de 2 milliards d'euros et la conversion de 10% de la dette algérienne en investissements. En contrepartie, l'Algérie s'est engagée à accorder une place privilégiée aux entreprises françaises sur le marché local. Les relations entre les deux pays se sont améliorées, ce qui a renforcé le partenariat euro-méditerranéen. Seulement, la loi du 23 février 2005 reconnaissant l'oeuvre positive de la présence française en Algérie a provoqué, dès le mois de mai 2005, une polémique sur les crimes coloniaux. Le Président algérien, soutenu par plusieurs associations a exigé que la signature du << traité d'amitié » entre les deux pays soit soumise à un acte de repentance.

Sur le plan de la sécurité nationale, les autorités algériennes ont engagé un programme de réconciliation, la << concorde civile », en vue de tourner la page sur une décennie d'instabilité politique. Rappelons que le pays a été en proie au terrorisme pendant dix ans avec un bilan dramatique : plus de 150 000 morts, 20 000 disparus, 2 millions de déplacés, des dizaines de milliers de torturés et des centaines de milliers d'exilés. En novembre 2004, le Chef de l'Etat a fait approuver par référendum un projet de loi d'amnistie interprétée par les défenseurs des droits de l'homme comme une tentative de garantir l'impunité aux auteurs des crimes perpétrés durant la période de terrorisme.

Pour clore ce dossier sensible, les autorités ont proposé d'indemniser les familles des victimes mais aussi celles des repentis. Elles ont bloqué toute possibilité d'enquêter sur les actions des groupes armés. Il ne s'agissait pas de rétablir les libertés car dès le mois de juin 2004, un bras de fer a été entamé entre le pouvoir et la presse écrite. De même, l'attitude du gouvernement s'est durcie à l'égard des syndicats autonomes et des opposants politiques. Concernant la question berbère, par exemple, les revendications formulées par le mouvement des << Arouch »26 ont été bloquées et les autorités ont opté pour la dissolution des assemblées locales (janvier 2005). Cette démarche a été décidée sans égard à la Constitution et a contribué à creuser le fossé entre la société et l'Etat.

Il est à noter que la COFACE a revu à la hausse le rating risque pays de l'Algérie pour 2005. Son score est passé du rang << B », sur une échelle de 7 places, au rang << A4 » (même catégorie que le Maroc et la Tunisie). Ce reclassement correspond à un environnement économique sectoriel favorable associé à une situation financière plutôt robuste et s'est traduit par un rythme régulier de recouvrement des créances. Toutefois, le maintien de la croissance et la création d'emplois dépendent de la mise à niveau de l'environnement institutionnel et du système bancaire. Pour mener à bien les réformes, les autorités ont bénéficié d'une assise politique confortée par la réélection du Président de la République en avril 2004. De nombreux facteurs de blocage, compte tenu des résistances sociales et politiques, pourraient cependant peser sur leur aboutissement.

26 Assemblée traditionnelle de Kabylie.

Au Maroc, la hausse de la production agricole, le dynamisme du secteur minier et l'expansion des investissements ont permis de relancer la croissance à un rythme soutenu (4,7% 2005, contre -6,6% en 1995). Le poids de la dette a été réduit (33,4% des exportations en 1995, contre 23,5% en 2005) et les comptes extérieurs ont enregistré un excédent, notamment grâce aux revenus du tourisme et aux transferts des expatriés. La bonne tenue de la conjoncture a contribué à l'amélioration de la solvabilité des entreprises. Par conséquent, le niveau des incidents de paiement s'est significativement rapproché de la moyenne mondiale. Néanmoins, le déficit des finances publiques est resté élevé en raison du poids des dépenses courantes et de l'impact négatif de la levée des tarifs douaniers sur les recettes budgétaires.

Avec le démantèlement de l'accord multifibre (janvier 2005), la fin des quotas imposés sur les textiles chinois a provoqué une chute des exportations d'environ 22% et accentué les pressions sociales. Les perspectives de croissance se sont alors révélées insuffisantes (5,2% en 2003, contre 3,5% en 2005) et n'ont pas permis de résorber le chômage (19% dans les zones urbaines en 2004). De telles tensions ont accentué le risque politique et eu un impact négatif sur les IDE ainsi que sur les revenus du tourisme. L'industrie marocaine a été affectée, soit plus d'un tiers des employés sur le marché du travail. Seule une croissance durable et supérieure à 6% permettrait de créer des emplois pour les quelques 1,2 millions de chômeurs et faire passer 5 millions de citoyens au-dessus du seuil de pauvreté. Afin d'y remédier, le Maroc s'est associé à l'Egypte et à la Tunisie pour faire pression sur l'UE dans le but d'imposer des mesures de sauvegarde.

Sur les plans politique et de sécurité, les attentats de Casablanca (mai 2003) et de Madrid (mars 2004), dont les auteurs sont essentiellement d'origine marocaine, ont terni l'image d'un pays soucieux de mettre un terme aux violations des droits de l'homme commises durant les « années de plomb » (décennies 70 et 80). Parallèlement, le contentieux territorial du Sahara Occidental a été maintenu au statu quo, malgré sept années d'efforts de médiation engagée par l'ONU. L'organisation du 17ème Sommet Arabe (Alger, mars 2005) a permis la levée de l'obligation de visas entre le Maroc et l'Algérie, alors que les frontières communes aux deux pays étaient fermées depuis 1994.

La Tunisie a bénéficié d'un cadre macroéconomique et politique stable, de conditions climatiques favorables et d'une activité touristique régulière. Ces facteurs ont oeuvré à stimuler la croissance dont le taux a été maintenu autour de 5% durant ces cinq dernières années. Le dynamisme du secteur des télécommunications et des industries mécaniques et électriques a compensé la stagnation des industries textiles mises à mal par l'arrivée à échéance de l'accord multifibres. Cette conjoncture favorable, appuyée par les résultats des élections présidentielles et législatives d'octobre 2004, a conduit à l'amélioration de la position relative du pays sur le plan du cadre légal. En matière de qualité institutionnelle et de protection de la propriété, par exemple, la Tunisie détient les meilleurs scores en Méditerranée (respectivement 7,33 et 6,33 sur une échelle de 10 émise par Fraser Institute en 2005).

Le besoin de financement extérieur a été compensé par les revenus du tourisme et les transferts des expatriés. Le déficit budgétaire s'est réduit mais les dépenses publiques et les intérêts de la dette ont absorbé respectivement 53% et 11% des recettes fiscales. Le déficit commercial a été couvert par les flux d'IDE mais pourrait s'aggraver en raison de l'instabilité des exportations de textiles. En effet, l'évolution du contexte économique ponctuée par la fin de l'accord multifibre a affecté l'industrie du textile. Le tourisme ne pouvant faire vivre à lui seul le pays, la montée des revendications sociales a accentué l'incertitude économique. En vue d'une consolidation, le régime tunisien a été confronté à un choix : se libéraliser ou s'ossifier davantage. Il est à craindre que la seconde option l'emporte.

Sur le plan politique, l'élection présidentielle d'octobre 2004, prônant la transparence et la pluralité, a été sans véritable surprise en ce qui concerne le résultat du scrutin. En effet, le mandant du Chef de l'Etat en place a été reconduit avec un score accablant de 94,5%. Malgré les entraves du régime aux libertés, en particulier dans le domaine des médias, l'ONU a paradoxalement chargé la Tunisie d'accueillir le Sommet Mondial de la Société de l'Information (novembre 2005). Le gouvernement tunisien a donc saisi cette opportunité pour restaurer son image internationale altérée par la dérive autoritaire.

Il a en outre tenté de regagner les faveurs de l'administration américaine en annonçant une possible reprise des relations israélo-arabes. Cependant, la présence du Premier Ministre israélien au Sommet n'a pas manqué de heurter la sensibilité des syndicats et universitaires, à travers un mouvement de contestation durement réprimé par les autorités locales. Ces évènements ont coûté au pouvoir une perte de popularité, jusquelà maintenue grâce à l'efficacité de la politique sociale.

En Egypte, la reprise des attentats en octobre 2004 a suscité des inquiétudes quant au revenu issu du tourisme, principale source de devises du pays. Paradoxalement, le secteur a enregistré un nombre de visiteurs quatre fois plus élevé que l'année précédente (8 millions de touristes en 2004, contre 2 millions en 2003) et a permis de dépasser les 6 milliards de dollars de recettes (soit l'équivalent de 2% du PIB). Le fait le plus marquant a probablement été la libéralisation des changes et le redressement de la monnaie nationale. Le marché financier a ainsi retrouvé la confiance des investisseurs et l'indice officiel de la Bourse du Caire a progressé de 117% en 2004. La parité de la monnaie a de même progressé de 7,75% par rapport au dollar au début de l'année 2005, après une longue période de dévaluation.

La reprise énergique de l'économie, après cinq années de crise, a permis au nouveau gouvernement (élu en juillet 2004) d'entamer d'importantes réformes. Les programmes proposés portent sur la réduction des droits de douane, la relance du processus de privatisation et la restructuration du système bancaire. Sur ce dernier point, la note relative à la qualité des banques en Egypte a été l'une des plus faibles en Méditerranée, aux côtés de l'Algérie et de la Syrie (autour de 5 sur une échelle de 10 émise par Fraser Institute en 2005).

En décembre 2004, à la demande des industriels égyptiens, le pays a signé un accord économique avec Israël portant sur la création de zones industrielles qualifiées. A cet effet, les produits exportés vers les Etats-Unis et contenant 11,25% de composantes israéliennes seraient exonérés de droits de douane.

L'amélioration de l'environnement économique s'est accompagnée d'une baisse des incidents de paiement témoignant d'une meilleure solvabilité des entreprises. En dépit de la bonne répartition des recettes traditionnelles en devises (tourisme, pétrole, canal de Suez...), la forte progression des importations a eu des répercussions sur les comptes extérieurs. Les déficits budgétaires successifs ont été élevés (autour de -7% entre 2000 et 2005), notamment avec la progression de la dette publique. En somme, la relance des réformes pour assainir l'activité économique a bénéficié d'une conjoncture favorable, appuyée par une confiance retrouvée à l'égard du nouveau gouvernement. Cette relance risque cependant d'être lente, compte tenu des pressions sociales.

Sur le plan politique et de sécurité, le gouvernement égyptien a poursuivi ses médiations durant l'année 2005 pour trouver une porte de sortie à la seconde « Intifada » israélopalestinienne (novembre 2000). En vue d'amorcer le processus de paix après la disparition du Président palestinien (novembre 2004), les autorités égyptiennes ont mis en place un dispositif de sécurité policière (750 agents). Celui-ci avait pour but de limiter le trafic d'armes et d'apporter un soutien au plan de retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Le pays a ainsi tourné la page sur ses relations avec Israël, en organisant au Caire les funérailles officielles du Président palestinien.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein