WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le suivi financier du projet de développement pendant son exécution ainsi que les procédures d'utilisation des Fonds Banque Mondiale, PNUD, , UNICEF

( Télécharger le fichier original )
par Judith Gbêtowènonmon Konyaolé
Ecole supérieure de commerce et de management d'Afrique - Ingénieur commercial option finance 2001
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II - NOTRE ETUDE

Le suivi des fonds alloués au projet, du fait qu'il intègre tous les autres aspects du projet, fait appel à plusieurs éléments de la gestion du projet : le système de contrôle interne, la gestion comptable, la gestion financière, l'évaluation budgétaire, la gestion économique et efficace du patrimoine, la gestion économique et efficace des ressources humaines et l'audit externe (qui est en fait un outil d'aide au suivi financier).

A - LE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE

La notion du système de contrôle interne (SCI) se définit à la fois en terme d'objectifs et de dispositifs. C'est l'ensemble des instruments (plans d'organisation, méthodes et procédures financières ou autres) dont disposent les responsables du projet pour gérer les activités du projet de façon ordonnée, économique et efficace. Sur le plan financier, il permet de contrôler l'exactitude des informations fournies par la comptabilité (autorisations des transactions, comptabilisation des transactions, classification budgétaire des transactions, rapports financiers), d'améliorer et d'accroître la performance. Il assure la qualité du fonctionnement du service comptable et financier du projet.

Le SCI permet également la protection du patrimoine du projet, ce qui contribue indirectement à assurer la régularité et la sincérité des comptes. C'est ainsi qu'en prévenant le risques de pertes ou de dégradation des immobilisations, les mesures de protection physique favorisent indirectement une évaluation correcte des comptes d'actifs (immobilisations, stocks...) tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Le SCI est d'une part rythmé par le reporting mensuel et son analyse. En d'autres mots, il permet de veiller à ce que les politiques/méthodes internes produisent les résultats escomptés.

En théorie, il ne devrait pas être possible de définir le Contrôle interne (CI) par son contenu. Autant il est possible de formaliser d'une façon précise les objectifs qui lui sont assignés, autant il parait difficile d'énumérer de manière exhaustive les éléments qu'il contient : ces éléments n'étant limités dans leur diversité que par l'imagination de ceux qui les conçoivent.

Le CI vise les objectifs suivants : fiabilité et exhaustivité des informations comptables, Respect des politiques & procédures, Protection du patrimoine, Utilisation rationnelle des ressources, Réalisation des objectifs fixés.

Les techniques de base du SCI se regroupent autour de trois grandes notions :

- les contrôles d'exhaustivité : Quatre techniques sont couramment utilisées : l'existence et le respect des séquences numériques (numérotation systématique et précise de documents entrant ou sortant), le rapprochement des documents afférents à la même opération (regroupement systématique de tous les documents se rapportant à une même opération), les fichiers (archivage systématique définitif ou temporaire des informations relatives aux opérations), la liste ou le classement mnémotechnique (établissement systématique par les personnes concernées, d'une liste des obligations : par exemple rangement des factures à payer par date d'exigibilité est une garantie précieuse contre le risque d'omission).

- les contrôles de réalité : Deux techniques (les plus simples) sont fréquemment utilisées pour s'assurer que les différents documents circulant au sein du projet correspondent à une réalité : les contrôles physiques ou inventaires (s'appliquent principalement aux immobilisations et à la partie disponible trésorerie détenue par le projet), la validation par recoupement externe (l'inventaire ne pouvant pas s'appliquer à certaines écritures, cette technique consiste à obtenir une confirmation externe par des tiers -fournisseurs/banques- ou à opérer un rapprochement avec les documents qu'ils envoient au projet).

- les contrôle d'exactitude : Les trois types de procédés fréquemment utilisés pour y parvenir : les comparaisons globales de données (principe fondamental de la comptabilité en partie double, cette technique consiste à comparer les chiffres obtenus à partir de 2 totalisations provenant des mêmes opérations), les contrôles arithmétiques (consiste à refaire systématiquement certains calculs).

Les aspects comptables du CI regroupent toutes les procédures ou particularités qui, dans l'organisation du projet, favorisent l'établissement de comptes sincères et réguliers tout au long de l'exécution du projet. Ces procédures doivent favoriser en premier lieu la qualité des travaux journaliers de comptabilisation et garantir l'intangibilité des enregistrements comptables et des pièces justificatives. Ensuite elles doivent constituer un ensemble de contrôles qui, à la fin du projet, permet d'arrêter les comptes avec un maximum de fiabilité et de sécurité.

Cependant, les aspects comptables n'étant pas les seuls, ils s'inscrivent à coté d'aspects opérationnels et administratifs. Les aspects administratifs du CI comprennent l'ensemble des procédures qui vise à promouvoir l'efficacité de la gestion. Le terme «contrôles administratifs » a été appliqué à ces contrôles qui ne sont pas directement liés à la comptabilité ou les aspects financiers du projet. La prise en considération des aspects administratifs enrichit la notion du CI, qui prend un caractère beaucoup plus positif. Ainsi, le CI n'a plus pour objectif unique la prévention ou la détection d'irrégularités, mais surtout l'amélioration de l'organisation et de la rentabilité du projet.

Il ne s'agit pas en fait de deux ensembles hermétiquement disjoints. Un dispositif de CI à caractère avant tout comptable peut présenter un intérêt sur le plan administratif, et inversement. Ainsi, une procédure de réconciliation bancaire, qui est avant tout une procédure comptable poursuit des objectifs à caractère administratif : l'absence de surveillance des mouvements bancaires pourrait entraîner des irrégularités qui nuiraient à l'efficacité de l'exploitation des fonds mis à disposition du projet.

Un bon contrôle interne, pour être fiable doit avoir un caractère en quelque sorte mécanique. Le rôle essentiel joué par les techniques du CI ne doit pas masquer leur insuffisance du fait qu'elles sont normalement appliquées par des hommes. Par conséquent, un bon contrôle interne doit également assurer un contrôle du personnel qui travaille dans le projet.

Pour la mission d'audit (point II-B-8 de notre travail) chargée de se prononcer sur la fiabilité des comptes, l'assurance que les dispositifs administratifs du CI sont efficaces, présente une garantie précieuse quant à la sécurité des documents et des comptes dont elle doit certifier la régularité et la sincérité : c'est une garantie du bon suivi des engagements et, dans cette mesure, une garantie de dispositifs d'alerte immédiats.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon