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Les facteurs associés à  la malnutrition des enfants de moins de cinq ans en Guinée

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par Lansana CAMARA
Institut de formation et de recherche démographiques de Yaoundé - En vue de l'obtention du diplôme d'études supérieures spécialisées en démographie 2005
  

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1-3 : SITUATION SANITAIRE

1.3.1 : Politique et programmes de santé

La politique sanitaire repose sur la stratégie des soins de santé primaires. Cette stratégie consiste à rendre accessibles géographiquement, culturellement et financièrement les soins de santé à l?ensemble de la population guinéenne. Elle s?appuie sur les composantes suivantes :

- l?intégration harmonieuse des soins curatifs, préventifs et promotionnels ;

- la promotion de la santé individuelle, familiale et communautaire ;

- la participation des bénéficiqres à la conception, à l?exécution et à l?évaluation des programmes de santé.

Le but de la politique sanitaire du gouvernement est d?améliorer la santé de l?ensemble de la population par la réduction de la morbidité et de la mortalité, notamment celles des groupes les plus vulnérables que sont les mères et les enfants. Les principaux objectifs de cette politique sont :

- assurer la disponibilité des services de santé de qualité et à un coût abordable à tous les niveaux;

- mettre à la disposition des populations des services de santé géographiquement accessibles et culturellement acceptables ;

- assurer la viabilité et la pérennité du système sanitaire.

Les premiers programmes ont été élaborés et exécutés à partir de 1988. Parmi les plus importants, on peut citer :

- les programmes de lutte contre le paludisme, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës et les maladies nutritionnelles chez l?enfant ;

- les endémies telles que la lpre, la tuberculose, l?onchocercose, les troubles dus à la carence en iode (TDCI) ;

- les MST et le SIDA ;

- le PEV/SSP/ME;

- les programmes de promotion de la santé de la reproduction et de l?allaitement maternel ;

- la lutte contre les carences en micronutriments, eau et assainissement et santé mentale.

La mise en oeuvre de ces programmes a contribué à l?amélioration de l?état de santé des populations entre 1988 et 1992. En effet, la mortalité infantile est passée de 149%0 en 1983 à 136%0 pour la période de 1988 et 1992 (EDS 1992). De même, l?espérance de vie à la naissance estimée à 45 ans en 1983 serait passée à 50 ans en 1991.

1-3-2 : Infrastructures sanitaires et médicaments

Le pays compte 898 formations sanitaires réparties comme suit : 330 centres de santé, 240 postes de santé, 28 hôpitaux préfectoraux (y compris les deux hôpitaux d?entreprises de Fria et Kamsar), 7 hôpitaux régionaux, deux hôpitaux nationaux (Donka et Ignace Deen), deux centres médico-communaux, 104 cabinets privés et 213 pharmacies. Cependant, la plupart de ces formations sanitaires rencontrent d?énormes difficultés pour leur fonctionnement, en raison de leur sous-équipement.

Les médicaments occupent une place primordiale dans le système de santé en GUINEE. D?importantes mesures ont été prises pour assurer leur disponibilité et leur utilisation. La distribution des médicaments est assurée aussi bien par le secteur formel public et privé que par le secteur informel. Soumis à aucun contrôle, celui-ci met en danger la santé et la vie de la population. A cela s?ajoute la pratique de l?automédication répandue dans le pays.

En ce qui concerne le secteur privé en particulier, le développement des structures sanitaires est récent. Celles-ci sont inégalement réparties dans le pays.

Plusieurs ONG interviennent également dans le domaine de la santé. On peut citer, entre autres : l?Association Guinéenne pour le Bien-être Familial (AGBEF), le Plan International Guinée, l?Option Planification Familiale (OPF), l?Association des Sages Femmes de Guinée (ASFEGUI), le Comité de lutte Contre les Pratiques Traditionnelles Néfastes à la Santé de la Filles (CLCPTNSF), l?Association des Sages-Femmes pour la lutte contre les MST/SIDA (ASFLCM), la Société Guinéenne de Gynécologie et d?obstétrique (SOGO), Cellule de Recherche en Santé de la Reproduction de Guinée (CERREGUI) , SIDALERTE Guinée ; l?Association des Sages Femmes pour la Santé de la Jeune Fille en Guinée (ASSJFG) et l?Association Guinéenne pour la Réinsertion des toxicomanes (AGRETO).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo