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Gestion des finances publiques et son impact sur l'évolution de la croissance économique en RDC

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par Jules KASEYA
Université de Lubumbashi - Licence 2011
  

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3.1.2. LES ELEMENTS (OU COMPOSANTES) DE BONNE GOUVERNANCE

Il existe plusieurs éléments de bonne gouvernance parmi lesquels « les principaux

sont :

· L'obligation de rendre compte : les administrations publiques se doivent de rendre compte aux autres partenaires (partis politiques et sociétés civiles) les tenants et les aboutissants de leurs actions ; une action de prouver que ces actions sont conformes à des objectifs précis et convenus.

· La transparence : l'action et la prise des décisions des administrations publiques sont dans une certaine mesure ouvertes à l'examen critique des autres acteurs de l'administration, du parlement, de la société civile et parfois d'institutions (organisations) et autorités extérieures.

· L'efficiente et l'efficacité : les administrations publiques devraient s'attacher à une prestation de qualité notamment dans les services rendus aux citoyens et veiller à ce que leurs prestations répondent aux desiderata de l'action publique.

· La réceptivité : les autorités publiques doivent avoir les moyens et la flexibilité voulus pour répondre rapidement à l'évolution de la société et ainsi tenir compte des attentes de la société en vue de faire un examen critique du rôle de l'État.

· La prospectivité : les autorités publiques doivent être en mesure d'anticiper les problèmes qui se poseront à partir des données disponibles et des tendances observées, ainsi que d'élaborer des politiques tenant compte de l'évolution des coûts et des changements prévisibles (démographiques, économiques, environnementaux, etc.).

· La primauté du droit : les autorités publiques doivent faire appliquer les lois, la, règlementation et les codes en toute égalité, justice et transparence ». (MONUC/Kamina, mars 2009, p.5).

3.1.3. LES INDICATEURS DE BONNE GOUVERNANCE

gouvernance, un indicateur est une mesure du critère, ce dernier étant un élément d'analyse. Pour bien comprendre ces deux concepts (critère et indicateur), prenons deux exemples pour mieux les nuancer :

· Une bonne température est l'élément permettant d'apprécier le confort d'un logement alors que le thermomètre sert en tant qu'un indicateur de température. Donc, le thermomètre est l'indicateur et la bonne température le critère.

· Une gestion transparente des deniers publics permet d'apprécier et de déterminer qu'elle est efficace et rationnelle ou pas, tandis que le contrôle de gestion est son indicateur.

Pour évaluer et mesurer la bonne gouvernance, il y a plusieurs indicateurs qu'il y a des composantes de la gouvernance. Pratiquement il y a 10 composantes de la bonne gouvernance (la primauté du droit ; la participation, la responsabilité, la transparence ; l'efficience et l'efficacité ; la vision stratégique ; la recherche du consensus ; la capacité d'ajustement ; l'équité et les composantes spécifiques) qui comprennent 60 indicateurs et 180 sous indicateurs.

La mesure de la bonne gouvernance nécessite l'usage de la gouvernance qui est une méthode de quantification des affaires publiques privées d'un pays à tous les niveaux de différents secteurs ou domaines (pour plus de détails ; lire avec intérêt : I. ABOUBACAR YENIKOYE Ismaël, Gouvernance et Gouvernométrie : essai de définition, C.E.R.C.A.P ; 2002).

La « gouvernométrie » pose les principes fondamentaux qui supposent l'élaboration et la définition :

· D'un modèle théorique de la gouvernance,

· D'une méthode de mesure qui prend en compte :

o Les composantes et indicateurs non seulement pertinents mais aussi significatifs de la gouvernance,

o La définition des principes d'évaluation,

o L'élaboration d'une grille d'évaluation et d'une échelle de la détermination des seuils théoriques de gouvernance,

o L'élaboration d'une grille de notion et d'un système de codification,

o La définition d'une formule de quantification des données.

Selon ABOUBACAR YENIKOYE Ismaël, « au total ; le modèle I.B.G (Indice de Bonne Gouvernance) permet de quantifier 15 valeurs de gouvernance ainsi définies ;

· Les 4 domaines : politique, économique, administratif et local

· Les 10 composantes (...)

· Et enfin, la valeur de la gouvernance synthétique (I. ABOUBACAR YENIKOYE, 2007, p.20).

Il sied de noter que les indicateurs de bonne gouvernance servent de toute à comparer les pays, les régions et les territoires ainsi qu'à mesurer les évolutions dans les temps.

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