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Mémoire d'économétrie: la Suède

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par Mama Lahouel
Université Paris X Nanterre - Master 1 monnaie - banque - finance - assurance 0000
  

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3. Test de Racine Unitaire

Il existe une cinquantaine de tests de racine unitaire, cependant nous ne retiendrons que les tests de Dickey-Fuller (DF) et de Dickey-Fuller Augmenté (ADF) pour détecter la présence d'une racine unitaire. Se sont des tests simples mais peu puissant (bien qu'ils soient les plus utilisés). Tout d'abord expliquons ce que sont les tests DF et ADF :

Le test de Dickey-Fuller propose d'estimer les trois modèles de base suivant :

[1] (1 - )Xt = t modèle sans tendance ni constante

[2] (1 - )(Xt - ) = t modèle sans tendance mais avec une constante

[3] (1 - )(Xt - - t) = t modèle avec une tendance et une constante

t ~ BB(0,2 )

Si =1 alors la racine du polynôme rota (1-) est égale à 1. On dit alors que l'on est en présence d'une racine unitaire. Xt est un processus non stationnaire et cette non stationnarité est de nature stochastique.

(H0) =1

(Ha) <1

[1] (1 - )Xt = t

sous (H0) Xt = Xt-1 + t

sous (Ha) Xt = Xt-1 + t

[2] (1 - )(Xt - ) = t

sous (H0) Xt = Xt-1 + t

sous (Ha) Xt = Xt-1 + ? + t avec ? = (1-)

[3] (1 - )(Xt - - t) = t

sous (H0) Xt = Xt-1 + + t

sous (Ha) Xt = Xt-1 + + t + t avec = (1-) +

= (1-)

Dans un test de Dickey-Fuller il faut toujours s'assurer que t soit un bruit blanc. C'est un test de Student mais avec la tabulation de Dickey-Fuller. Il faut également s'assurer qu'il n'y a pas d'auto-corrélation des erreurs (les différents tests de l'auto-corrélation seront vus plus tard). Le test de Dickey-Fuller est un test séquentiel où l'on utilise les trois modèles pour connaître les contraintes. On commence par tester le modèle [3], puis le [2] et enfin le [1].

[3] Xt = Xt-1 + + t + t On teste si la tendance est significative

(H0) = 0 si on accepte (H0) la tendance n'est pas déterministe, on passe au modèle [2]

(Ha) ? 0 si on rejette (H0) la tendance est déterministe, on fait le test de racine unitaire sur cette équation avec pour hypothèse :

(H0) = 1 la tendance est déterministe mais stationnaire

(Ha) < 1 processus sans racine unitaire, non stationnaire en tendance déterministe

[2] Xt = Xt-1 + ? + t On teste si la constante est significative

(H0) ? = 0 si on accepte (H0) la constante n'est pas déterministe, on passe au modèle [1]

(Ha) ? ? 0 si on rejette (H0) la tendance est déterministe, on fait le test de racine unitaire sur cette équation avec pour hypothèse :

(H0) = 1 série avec une racine unitaire, Xt est intégré d'ordre 1 (non stationnarité stochastique)

(Ha) < 1 pas de racine unitaire, pas de tendance déterministe, Xt stationnaire (intégré d'ordre 0)

[1]Xt = Xt-1 + t On fait directement le test de racine unitaire

(H0) = 1 Xt ~ I(1) non stationnaire

(Ha) < 1 Xt ~ I(0) stationnaire

On fait le test de racine unitaire uniquement sur le bon modèle par sur les trois.

Règle de décision : Si la valeur calculée < à la valeur tabulée (table de Dickey-Fuller) alors on rejette l'hypothèse nulle (H0) de non stationnarité.

Si t n'est pas un bruit blanc on ne peut pas faire Dickey-Fuller, on va alors transformer le modèle pour blanchir le terme d'erreurs. Pour cela il existe deux solutions qui sont le Dickey-Fuller Augmenté (ADF) (solution paramétrique) et le Phillips-Perron (solution non paramétrique ; mais nous ne nous y intéresserons pas).

Le test ADF est comme le test DF sauf que l'on a rajouté des retards afin de corrigé de l'auto-corrélation. Par souci de parcimonie, on prendra le modèle avec le moins de retards possibles. Pour le test ADF, la règle de décision est : si le t calculé < au t tabulé alors on décide (H0) la tendance ou la constante n'est pas significative (pour les modèles [3] et [2]) et, pour le test de racine unitaire, si le t calculé > au t tabulé alors on accepte (H0) présence de racine unitaire et non stationnarité.

Pour analyser le modèle, nous avons utilisé le test ADF sur chacune des variables et nous allons commenter les résultats obtenus ci-dessous :

- Tout d'abord sur les variables prises en brut, en premier lieu nous effectuons une recherche pour connaître le nombre de retards à inclure dans la variable. Grâce aux critères de AIC (Critère d'Information de Akaike), BIC (Critère d'Information Bayesien), HQ (critère de Hannan-Quin) et MAIC nous allons pouvoir définir le nombre de retards à incorporer dans chaque variable en sélectionnant les retards nécessaire à la minimisation de la variable. Ces critères reposant sur des hypothèses différentes, les résultats peuvent être différents et par souci de parcimonie on choisira toujours le modèle comprenant le moins de retards. Nous effectuons alors le test ADF. Pour valider le test, nous devons d'abord nous assurer que la variable n'est pas auto-corrélée. Pour cela nous disposons de plusieurs moyens afin de la détecter : le test de Durbin-Watson (DW), le h de Durbin et le test de Ljung-Box.

Le test de Durbin-Watson (DW)

C'est un test d'ordre 1 avec comme hypothèses :

(H0) = 0 absence d'auto-corrélation

(Ha) ? 1 auto-corrélation d'ordre 1

(et - et-1)2

DW = -----------------

et2

Où et sont les résidus de l'estimation du modèle.

De part sa construction, cette statistique varie entre 0 et 4 et nous avons DW = 2 lorsque = 0 ( est le estimé). Afin de tester l'hypothèse H0, on va lire les valeurs dl et du dans la table de Durbin-Watson (pour n échantillons et k variables explicatives) pour obtenir le schéma suivant :

0 dl du 2 4-du 4-dl 4

Règle de décision :

- du < DW < 4-du, on accepte l'hypothèse H0 ( = 0)

- 0 < DW < dl, on rejette l'hypothèse H0 ( > 0)

- 4-dl < DW < 4, on rejette l'hypothèse H0 ( < 0)

- dl < DW < du ou 4-du < DW < 4-dl, nous sommes dans une zone d'incertitude, on ne peut pas conclure alors on retravaille le modèle pour trouver une solution ou on décide qu'il y a présence d'auto-corrélation.

On regarde la DW seulement quand nous n'avons pas de retards dans les variables, dans le as contraire il faut regarder le h de Durbin qui est :

(1 - DW/2)

h = ---------------------- ~ (0,1)

(1/T - i))

Règle de décision: si le h calculé 1,96, on accepte l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation.

Test de Ljung-Box : C'est un test qui nous permet de détecter l'auto-corrélation avec les hypothèses suivantes

(H0) ñ1 = ñ2 = ... = ñq = 0 absence d'auto-corrélation

(Ha) t = 1t-1 +2t-2 + 3t-3 +........+ qt-q + ut auto-corrélation d'ordre supérieur à 1

i2

Q' = T ( T+2 ) ------------- ~ 2l degré de liberté

T - k

Avec l = min (T/2 ; 3

Règle de décision: si le Q' calculé Q' tabulé (dans la table de CHI2), on accepte l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation.

Nous allons maintenant étudier chaque variable afin de voir si elles possèdent une racine unitaire. Pour cela, nous avons utilisé le test ADF dans RATS. Les résultats sont les suivants :

- Pour le TAUX_10_ANS, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC, BIC et HQ nous disent d'inclure un retard dans la variable car c'est à ce nombre de retard que le critère minimise la série. Le critère de MAIC propose, quant à lui, d'incorporer cinq retards. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec un retard.

valeur de la statistique de Durbin h= -0.24747

Nous obtenons un h de Durbin 1,96 nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation d'ordre 1.

statistique Q modifiée

statistique Q ( 29 - 1 )= 36.23670 niveau de significativité 0.1367

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 28 degrés de liberté est de 41,337. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

-0.001216502

0.000607883

-2.00121

0.04660385

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de -2,00121. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.068764351

0.043483132

1.58140

0.11522252

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 1,58140. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TAUX_10_ANS{1}

-0.006088013

0.002361328

-2.57822

0.01058064

Nous avons un T-Stat du TAUX_10_ANS calculé de -2,57822. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable TAUX_10_ANS est stationnaire. De plus, le retard est significatif car la valeur absolue de son T-Stat est supérieure à 1,96 (T-Stat dTAUX_10_ANS{1} = 5.72239 ; voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le TAUX_10_ANS est stationnaire dans le modèle [1].

- Pour le TAUX_3_MOIS, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que le critère de AIC nous dit de mettre douze retards, BIC nous dit d'en mettre un, HQ nous dit d'inclure neuf retards et le critère de MAIC propose, quant à lui, d'incorporer quatre retards. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec un retard.

valeur de la statistique de Durbin h= -0.06467

Nous obtenons un h de Durbin 1,96 nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation d'ordre 1.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 1 )= 69.54982 niveau de significativité 0.0000

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 28 degrés de liberté est de 41,337. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable TAUX_3_MOIS n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

-0.000422283

0.000887460

-0.47583

0.63466774

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de -0,47583. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.081039074

0.054470738

1.48775

0.13824760

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 1,48775. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TAUX_3_MOIS{1}

-0.012004423

0.004314547

-2.78231

0.00586400

Nous avons un T-Stat du TAUX_3_MOIS calculé de -2,78231. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable TAUX_3_MOIS est stationnaire. Cependant, le retard n'est pas significatif car la valeur absolue de son T-Stat est inférieure à 1,96 (T-Stat dTAUX_3_MOIS{1} = 0.61144579 ; voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le TAUX_3_MOIS est stationnaire dans le modèle [1].

- Pour le CPI, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que le critère de AIC nous dit de mettre quinze retards, BIC nous dit d'en mettre treize, HQ nous dit d'inclure quinze retards et le critère de MAIC propose, quant à lui, d'incorporer douze retards. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec douze retards.

valeur de la statistique de Durbin h= -0.96180

Nous obtenons un h de Durbin 1,96 nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation d'ordre 1.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 12 )= 44.03594 niveau de significativité 0.0003

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 17 degrés de liberté est de 27,587. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable CPI n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.010754268

0.005197456

2.06914

0.03983810

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 2,06914. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

-0.367065314

1.062287599

-0.34554

0.73005354

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de -0,34554. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

CPI{1}

0.000791277

0.000366872

2.15682

0.03221873

Nous avons un T-Stat du CPI calculé de 2,15682. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a présence de racine unitaire, ainsi la variable CPI n'est pas stationnaire. Cependant, bon nombre de retard ne sont pas significatifs car la valeur absolue de leur T-Stat est inférieure à 1,96 (il s'agit des retards allant de 3 à 11, voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le CPI n'est pas stationnaire car il y a une racine unitaire dans le modèle [1].

- Pour le DEFICIT, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC, BIC, HQ et MAIC proposent d'incorporer onze retards. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec onze retards.

valeur de la statistique de Durbin h= NA

La statistique h de Durbin est indisponible nous devrons donc regarder la statistique de Ljung-Box.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 11 )= 16.32986 niveau de significativité 0.5695

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 18 degrés de liberté est de 28,869. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

50.609064

21.576127

2.34560

0.01998058

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 2,34560. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

726.858298

1021.432449

0.71161

0.47753746

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 0,71161. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DEFICIT{1}

-0.065801012

0.126060203

-0.52198

0.60225841

Nous avons un T-Stat du DEFICIT calculé de -0,52198. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a présence de racine unitaire, ainsi la variable DEFICIT n'est pas stationnaire. Cependant, tous les retards sont significatifs car la valeur absolue de leur T-Stat est supérieure à 1,96 (voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le CPI n'est pas stationnaire car il y a une racine unitaire dans le modèle [1].

- Pour la PRODUCTION_INDUSTRIELLE, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC et de HQ nous disent de mettre douze retards tandis que les critères de BIC et de MAIC nous disent d'en mettre deux. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec deux retards.

valeur de la statistique de Durbin h= 1.22134

Nous obtenons un h de Durbin 1,96 nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation d'ordre 1.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 2 )= 69.61881 niveau de significativité 0.0000

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 27 degrés de liberté est de 40,113. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable PRODUCTION_INDUSTRIELLE n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.015183630

0.008141068

1.86507

0.06352200

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 1,86507. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.530458015

0.473211454

1.12097

0.26353200

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 1,12097. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

PRODUCTION_INDUS{1}

0.003994852

0.001001990

3.98692

0.00009122

Nous avons un T-Stat du PRODUCTION_INDUSTRIELLE calculé de 3,98692. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a présence de racine unitaire, ainsi la variable PRODUCTION_INDUTRIELLE n'est pas stationnaire. Cependant, tous les retards sont significatifs car la valeur absolue de leur T-Stat est supérieure à 1,96 (voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, la PRODUCTION_INDUSTRIELLE n'est pas stationnaire car il y a une racine unitaire dans le modèle [1].

- Pour le MSCI_SUEDE, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC et de HQ nous disent de mettre un retard tandis que les critères de BIC et de MAIC nous disent de ne pas en inclure. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec zéro retard.

Durbin-Watson Statistic 1.684602

Comme il n'y a pas de retards dans la variable, nous n'avons pas accès au h de Durbin, cependant le Durbin-Watson se situe dans la zone d'incertitude (car il est éloigné de 2) : nous devons en conclure qu'il y a de l'auto-corrélation d'ordre 1 dans le MSCI_SUEDE.

statistique Q( 29 ) 54.66247 niveau de significativité 0.0027

La valeur du Q tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 29 degrés de liberté est de 42,557. Nous avons donc un Q calculé au Q tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.060147001

0.078387376

0.76730

0.44371935

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 0,76730. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

9.353483823

6.090935829

1.53564

0.12605069

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 1,53564. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

MSCI_SUEDE{1}

0.0008309936

0.0041999142

0.19786

0.84333511

Nous avons un T-Stat du MSCI_SUEDE calculé de 0,19786. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a présence de racine unitaire, ainsi la variable MSCI_SUEDE n'est pas stationnaire.

En conclusion, la MSCI_SUEDE n'est pas stationnaire car il y a une racine unitaire dans le modèle [1].

- Pour le TAUX_LONG_US, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que le critère de AIC nous dit de mettre deux retards, les critères de BIC et HQ nous disent de mettre un retard alors que le critère de MAIC nous dit de ne pas en inclure. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec zéro retard.

Durbin-Watson Statistic 1.407650

Comme il n'y a pas de retards dans la variable, nous n'avons pas accès au h de Durbin, cependant le Durbin-Watson se situe dans la zone d'incertitude (car il est éloigné de 2) : nous devons en conclure qu'il y a de l'auto-corrélation d'ordre 1 dans le TAUX_LONG_US.

statistique Q( 29 ) 74.32314 niveau de significativité 0.0000

La valeur du Q tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 29 degrés de liberté est de 42,557. Nous avons donc un Q calculé au Q tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

-0.001065279

0.000478859

-2.22462

0.02711802

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de -2,22462. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.071772820

0.064432141

1.11393

0.26651428

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 1,11393. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TAUX_LONG_US{1}

-0.004186660

0.002517458

-1.66305

0.09770704

Nous avons un T-Stat du TAUX_LONG_US calculé de -1,66305. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a présence de racine unitaire, ainsi la variable TAUX_LONG_US n'est pas stationnaire.

En conclusion, le TAUX_LONG_US n'est pas stationnaire car il y a une racine unitaire dans le modèle [1].

Au vu de ces résultats, nous constatons que seul les variables TAUX_10_ANS et TAUX_3_MOIS sont stationnaires. Toutes les autres variables possèdent une racine unitaire dans le modèle [1].

Nous allons alors recommencer le test de ADF avec les variables prises en différence première. Nous écrirons un « D » devant le nom de chaque variable pour signifier qu'il s'agit d'une différence première. Observons les résultats obtenus uniquement sur les variables non stationnaires en brut :

- Pour le DCPI, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC et HQ nous disent d'inclure quatorze retards dans la variable car c'est à ce nombre de retard que le critère minimise la série. Le critère de BIC propose, quant à lui, d'incorporer douze retards alors que le critère de MAIC nous dit d'en mettre onze. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec onze retards.

valeur de la statistique de Durbin h= NA

La statistique h de Durbin est indisponible nous devrons donc regarder la statistique de Ljung-Box.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 11 )= 42.82841 niveau de significativité 0.0008

La valeur du Q tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 18 degrés de liberté est de 28,869. Nous avons donc un Q calculé au Q tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.001187914

0.001188867

0.99920

0.31891797

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 0,99920. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.209665967

0.099178438

2.11403

0.03575820

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 2,11403. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DCPI{1}

-0.291896054

0.117876983

-2.47628

0.01410638

Nous avons un T-Stat du DCPI calculé de -2,47628. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable DCPI est stationnaire. De plus, tous les retards sont significatifs (voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le DCPI est stationnaire dans le modèle [1].

- Pour le DDEFICIT, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC, BIC et HQ nous disent d'inclure dix retards dans la variable car c'est à ce nombre de retard que le critère minimise la série. Le critère de MAIC nous dit d'en mettre zéro. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Cependant, les tests effectués avec zéro retard se sont montrés décevant, exceptionnellement nous traiterons cette donnée avec dix retards. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec dix retards.

valeur de la statistique de Durbin h= NA

La statistique h de Durbin est indisponible nous devrons donc regarder la statistique de Ljung-Box.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 10 )= 15.84692 niveau de significativité 0.6675

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 19 degrés de liberté est de 30,144. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

24.093926

15.997443

1.50611

0.13361641

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 1,50611. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

811.9186845

982.5990505

0.82630

0.40961536

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 0,82630. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DDEFICIT{1}

-10.17284377

0.68927134

-14.75884

0.00000000

Nous avons un T-Stat du DDEFICIT calculé de -14,75884. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable DDEFICIT est stationnaire. De plus, tous les retards sont significatifs (voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le DDEFICIT est stationnaire dans le modèle [1].

- Pour la DPRODUCTION_INDUSTRIELLE, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC et de HQ nous disent de mettre onze retards tandis que les critères de BIC nous dit d'en inclure un et que le critère de MAIC nous dit d'en mettre dix. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec un retard.

valeur de la statistique de Durbin h= 0.22464

Nous obtenons un h de Durbin 1,96 nous acceptons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation d'ordre 1.

statistique Q modifiée

statistique Q( 29 - 1 )= 68.83192 niveau de significativité 0.0000

La valeur du Q' tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 28 degrés de liberté est de 42,557. Nous avons donc un Q' calculé au Q' tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable DPRODUCTION_INDUSTRIELLE n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.000012827

0.001403989

0.00914

0.99271901

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 0,00914. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

0.385029198

0.092992834

4.14042

0.00004948

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 4,14042. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire que la constante est significative.

Nous procédons alors au test de racine unitaire sur le modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DPRODUCTION_INDU{1}

-1.728457237

0.104261265

-16.57813

0.00000000

Nous avons un T-Stat du DPRODUCTION_INDUSTRIELLE calculé de -16,57813. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable DPRODUCTION_INDUSTRIELLE est stationnaire et contient une constante. De plus, tous les retards sont significatifs (voir les sorties RATS en annexe).

En conclusion, le DPRODUCTION_INDUSTRIELLE est stationnaire dans le modèle [2].

- Pour le DMSCI_SUEDE, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que les critères de AIC, de BIC et de HQ nous disent de mettre zéro retard tandis que le critère de MAIC nous dit d'en mettre neuf. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec zéro retard.

Durbin-Watson Statistic 2.025438

Nous avons un Durbin-Watson très proche de 2, nous pouvons donc en conclure (H0) absence d'auto-corrélation.

statistique Q( 29 ) 45.39188 niveau de significativité 0.0269

La valeur du Q tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 29 degrés de liberté est de 42,557. Nous avons donc un Q calculé au Q tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable DMSCI_SUEDE n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

-0.024690412

0.046124880

-0.53529

0.59298665

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de -0,53529. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

2.375833336

2.969613209

0.80005

0.42454208

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de 0,80005. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DMSCI_SUEDE{1}

-0.849120265

0.066468441

-12.77479

0.00000000

Nous avons un T-Stat du DMSCI_SUEDE calculé de -12,77479. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable DMSCI_SUEDE est stationnaire.

En conclusion, le DDEFICIT est stationnaire dans le modèle [1].

- Pour le DTAUX_LONG_US, tout d'abord, nous essayons de déterminer le nombre de retards à incorporer dans la variable. Nous constatons alors que le critère de AICnous dit de mettre un retard dans la variable tandis que les critères de BIC, HQ et MAIC nous disent de mettre zéro retard. Par souci de parcimonie nous choisirons toujours le modèle présentant le moins de retards possible. Nous procédons alors au test de Dickey-Fuller Augmenté avec zéro retard.

Durbin-Watson Statistic 1.933667

Nous avons un Durbin-Watson très proche de 2, nous pouvons donc en conclure (H0) absence d'auto-corrélation.

statistique Q( 29 ) 47.20543 niveau de significativité 0.0177

La valeur du Q tabulée dans la table de CHI2 à 5% et pour 29 degrés de liberté est de 42,557. Nous avons donc un Q calculé au Q tabulé, nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous retiendrons que, d'après le h de Durbin, la variable DMSCI_SUEDE n'est pas auto-corrélée.

Ceci étant fait, nous pouvons procéder au test de racine unitaire. Premièrement le modèle [3] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

TENDANCE

0.000069775

0.000222975

0.31293

0.75463101

Nous avons un T-Stat de la tendance calculé de 0,31293. La valeur critique tabulée de la tendance dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,79.

Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la tendance n'est pas significative.

Nous passons au modèle [2] :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

Constant

-0.016174549

0.014375248

-1.12517

0.26173893

Nous avons un T-Stat de la constante calculé de -1,12517. La valeur critique tabulée de la constante dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de 2,53. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle que la constante n'est pas significative.

Nous passons au modèle [1] où nous effectuerons directement le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

DTAUX_LONG_US{1}

-0.722128669

0.064385129

-11.21577

0.00000000

Nous avons un T-Stat du DTAUX_LONG_US calculé de -11,21577. La valeur critique tabulée dans la table de Dickey-Fuller à 5% pour 250 observations est de -1,95. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous rejetons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de racine unitaire, ainsi la variable DTAUX_LONG_US est stationnaire.

En conclusion, le DTAUX_LONG_US est stationnaire dans le modèle [1].

En conclusion, nous constatons que toutes nos variables prises en différence première sont stationnaires dans le modèle [1] excepté la DPRODUCTION_INDUSTRIELLE qui est stationnaire dans le modèle [2] car elle possède une constante significative.

Nous allons, dès à présent, tester la présence de co-intégration dans le modèle. Pour cela nous allons utiliser le test de Engle-Granger.

Le test de Engle-Granger :

Soit Yt = á1 + á2Xt + åt

Il se peut que cette régression soit fallacieuse c'est-à-dire, qu'elle n'ait aucun sens statistique. Nous comptons deux situations où cette régression pourrait être fallacieuse :

- Si Yt la variable endogène est stationnaire c'est-à-dire qu'elle ne possède pas de racine unitaire.

- Si Yt a une racine unitaire et pas Xt. Mais si Xt en possède une, les deux séries auront une tendance. Si cette tendance est stochastique d'ordre différent, cela signifie que la régression est fallacieuse. Si les deux séries ont la même tendance, on dira que les deux séries sont co-intégrées.

Ceci peut nous amener à interpréter de manière erronée les résultats que l'on obtient.

Donc pour que deux séries soient co-intégrées, il faut que celles-ci soient affectée par le même ordre d'intégration d (Yt ~ I(d) et Xt ~ I(d)) et que le fait d'effectuer une combinaison linéaire de ces séries nous ramène à une série d'ordre d'intégration inférieur :

Si Yt ~ I(d) et Xt ~ I(d), alors en effectuant une combinaison linéaire telle que á1Yt+ á2Xt ~ I(d-b) avec b>0.

Selon une approche plus économique, nous pouvons dire que deux séries sont co-intégrées si elles présentent une relation de long terme qui est une relation d'équilibre. Le problème en économétrie est d'intégrer les déséquilibres de court terme avec l'équilibre de long terme.

La théorie de la co-intégration a été développée par Granger en 1981 puis élaborée par Engle et Granger en 1987. C'est d'ailleurs leur test que nous allons utiliser pour tester la co-intégration entre deux séries. Il se fait en deux étapes :

- On estime la relation de co-intégration puis on récupère le résidu de cette relation de co-intégration.

- Ensuite, on réalise un test de racine unitaire sur ce résidu :

(H0) ñ=1 Présence d'une racine unitaire. Nous avons une non stationnarité du résidu, les séries ne sont donc pas co-intégrées, il faut alors estimer le modèle en différence première.

(Ha) ñ?1 Il y a stationnarité de co-intégration et donc les séries sont co-intégrées et la relation décrit une dynamique de long terme, il faut alors faire une estimation du modèle à correction d'erreurs.

La seule différence par rapport au test de Dickey-Fuller est que l'on ne regarde pas les tables de Dickey-Fuller mais celle de Engle et Yoo.

La règle de décision est la suivante, si le t calculé t tabulé dans la table de Engle-Yoo alors on accepte (H0) absence de co-intégration dans le modèle.

Observons maintenant les résultats obtenus vie le logiciel RATS sur le modèle avec les variables explicatives prises en brut :

Tout d'abord nous devons calculer les résidus des la série. En effectuant une régression linéaire du modèle avec les résidus nous observons que deux variables ne sont pas significatives : il s'agit du DEFICIT et de la PRODUCTION_INDUSTRIELLE qui ont respectivement un T-Stat calculé de -1.36467 et 1.73047 (la valeur absolue est inférieure à 1,96). Nous avons un s = 0.5848516116 et un R2 = 0.960184, le modèle semble bon.

Observons maintenant le graphe des résidus :

La courbe en bleue est celle des résidus et nous indique, de part son aspect, qu'il n'y a ni tendance, ni constante et qu'elle varie autour de zéro (nous pouvons donc comparer les résidus à un bruit blanc). Nous remarquons cependant une forte volatilité des résidus dans la première moitié des années 1990 qui peut être expliqué par la crise du modèle social Suédois qui est apparu à cette époque.

Observons ce que dit le test de Engle-Granger :

Comme ce test s'apparente à un test de Dickey-Fuller nous devons d'abord d »finir le nombre de retards. Les critères de AIC et de HQ nous disent de mettre un retards alors que les critères de BIC et de MAIC nous disent d'en mettre zéro. Nous ferons donc le test de racine unitaire avec zéro retard car le souci de parcimonie nous impose d'inclure le moins de retard possible dans le modèle.

Nous regardons directement le modèle [1] afin de réaliser le test de racine unitaire :

Variable

Coeff

Std Error

T-Stat

Signif

RESIDUS1{1}

-0.123273610

0.030746857

-4.00931

0.00008307

 

Nous avons un T-Stat des RESIDUS calculé de -4,00931. La valeur critique tabulée dans la table de Engle-Yoo à 5% pour 200 observations et zéro retard est de -4,48. Donc, nous avons un T-Stat calculé la valeur critique tabulée, nous acceptons l'hypothèse nulle pour dire qu'il y a absence de co-intégration, ainsi le modèle sera dès lors estimer en différence première (nous garderons la notation utilisée auparavant qui consiste à placer un « D » devant le nom de la variable).

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