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Intercommunalité et gestion participative de l'approvisionnement en eau potable dans le département du Mbam- et- Inoubou (région du centre Cameroun )

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par Louis Merlin TSAMO
Université deYaoundé I Cameroun - Diplôme d'études approfondies en géographie 2008
  

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III-2-1-2 La gestion intégrée dans les activités d'un comité de développement ou d'un groupe d'initiative commune

On rencontre ce mode de gestion dans des localités telles que Mouko, Kédia, Bokaga... Dans ces localités, la gestion des ouvrages d'approvisionnement en eau potable est intégrée dans les activités du comité de développement ou dans celles d'un groupe d'initiative commune. Ce type d'organisation porte sur 4 % des ouvrages. La fourniture de l'eau relève par conséquent de la compétence du comité de développement de la localité. En effet, cette structure a la charge de coordonner toutes les activités de développement ou qui concourent au bien-être des populations de cette localité. En général, le service de l'eau constitue un axe d'action dans la stratégie de développement de la localité.

Il existe au sein de la structure une commission de gestion ou une commission chargée de l'approvisionnement en eau. Cette commission qui est tenue de rendre compte au bureau exécutif du comité de développement a pour missions de :

- préserver les acquis (maintenance et réhabilitation des points d'eau existants) ;

- améliorer le taux de couverture à travers la mise en oeuvre de nouveaux ouvrages.

Dans ce mode de gestion, les populations ne contribuent plus uniquement pour le fonctionnement de leur point d'eau, mais elles le font pour les actions globales de développement. Une partie de la somme d'argent collectée par le comité de développement est affectée aux opérations de maintenance du système d'approvisionnement en eau potable.

Ce type de gestion a le mérite de :

- faciliter le mode de collecte des contributions ;

- renforcer les capacités de réaction en cas de pannes graves et aux coûts élevés ;

- uniformiser les modes de gestion au sein de la même localité car c'est une seule structure qui gère tous les points d'eau qui s'y trouvent ;

- permettre d'investir dans la mise en place de nouveaux points d'eau.

La gestion intégrée a des limites. Le montant de la contribution est plus élevé que celui qui est généralement demandé dans le cadre du fonctionnement d'un point d'eau. Aucune forme de contraintes n'est prévue pour les individus qui ne cotisent pas pour le comité de développement ou dans le cadre du GIC. Par ailleurs, la gestion intégrée ramène dans certains cas les populations à l'Etat providence dans la mesure où l'essentiel des contributions financières pour le développement de la localité est supporté par les élites extérieures.

La gestion intégrée porte généralement sur l'ensemble des ouvrages d'une localité ou d'un village et les mini-réseaux SCANWATER.

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