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Analyse des mécanismes de confiscation de pouvoir politique par les partis politiques dans une démocratie libérale: cas de l'alliance de la majorité présidentielle en RDC

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par Michel AMULI WABUKANGAMA
Université pédagogique nationale de Kinshasa - Diplôme de graduat en sciences politiques et administratives 2011
  

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b. Politique et démocratie : Proposition pour une refonte des institutions

C'est évident que l'écologie renvoie au mode de vie des humains, et donc est conditionnée par les actions, les politiques, de ces humains. Non la démocratie n'est pas une carte à jouer contre l'anecdotique petite personne de Sarkozy.29

La démocratie ne peut se réduire à un fonctionnement quelconque des institutions politiques comme en République Démocratique du Congo. Dans toute société elle touche les domaines politiques, économiques, sociaux et culturels. Bien sûr, ces domaines ne sont pas cloisonnés et interagissent les uns avec les autres. La démocratie économique elle, est un mythe contredit

ombre par les possédants.

par l'exploitation du plus grand n

Une démocratie véritable se fonde sur l'existence de citoyens, plus ouverts aux autres, plus rationnels, plus critiques, (En particulier par rapport aux médias, que ce soit la presse écrite, Internet mais surtout la télévision), plus curieux, plus imaginatifs, plus altruistes. Le coût de la démocratie n'est ni

26 SERGIO ARBARVIRO, Op. Cit. le 13/02/2011 22:49, p. 52

27 Québec, Ministère de l'éducation, Groupe de travail sur la place de la religion a l'école : Laïcité et religions : Perspective nouvelle pour l'école québécoise, Bibliothèque nationale du Québec, 1999, p. 77-78

28 SERGIO ARBARVIRO, Op. Cit, p. 52

29 www.google.fr, SERGE BERSTEIN, La démocratie libérale, PUF (ISBN 213049882), 1999, p. 129

identifié, ni assumé par la collectivité, il est fait appel à des financements occultes qui, directement ou indirectement coûtent très cher à la société par le biais des marchés publics, de mutuelles, des emplois fictifs ou de financements par les entreprises.30

C'est ce qu'on constate ce dernier temps dans notre pays, tous les opérateurs économiques se lancent dans la vie politique pour qu'ils aient la possibilité d'être remboursé des dettes qu'ils avaient donné aux hommes politiques en 2006 et surtout protéger leurs richesses. Quel sort pour la population parce qu'ils sont déjà en précampagne de novembre 2011 et adhèrent massivement dans les partis favoris pour être élus démocratiquement ? Donc ils seront des ministres, des députés, des mandataires ce n'est pas pour l'intérêt général mais pour s'enrichir sur les

têtes

de la population en dépit de la présence

de l'opposition

obstructionniste.

Pour assainir la vie politique et favoriser la démocratie, il y a donc nécessité
non seulement d'en assumer collectivement le coût mais aussi d'édicter des

règles

de transparence totale des comptes des partis,

des syndicats et

associations, d'assurer des contrôles et prévoir des sanctions. Pas un centime des entreprises sous quelque forme que ce soit.

Les fils conducteurs de toute reforme devrait être 31:

Des assemblées permettant un jeu ouvert, responsable, en prise maximale sur le pays. Ce qui induit différents types d'assemblées dont les membres sont désignés de différentes manières ;

Les personnes

qui s'impliquent dans des fonctions politiques ne

doivent pas être lésées

dans leurs activités professionnelles.

Réciproquement, elles ne doivent pas en tirer profit. Les fonctions politiques doivent être gérées comme une parenthèse neutre. Tous les frais directs et indirects induits par la fonction politique doivent être pris en charge, et ceux là seulement. Aucun avantage personnel (Prêts, santé, retraites, etc.) ;

Former des élus réellement représentatifs du peuple, issus des assemblées et formés par elles et non par des réseaux de professionnels de la science du pouvoir ;

implication citoyenne du local vers le général jusqu'aux plus hautes

mis entre la

fonctions ; Rechercher

en permanence le bon compro

et la priorisation

personnalisation dans le sens de responsabilisation

du débat d'idée sur les personnes ;

Une seule fonction politique limitée dans le temps et une étude minutieuse des candidats à la Commission Electorale Nationale Indépendante.

c. Principes libéraux32

1. L'Etat est un mal nécessaire : ses pouvoirs ne doivent pas être

peut appeler ce

multipliés au delà de ce qui est nécessaire. On

ir d'Ockham», le

principe le «rasoir libéral» (par analogie avec le «raso

fameux principe selon lequel les entités ne doivent pas être multipliées

au delà de ce qui est nécessaire) ;

2. La différence entre une démocratie et une tyrannie est que dans une démocratie, les gouvernants peuvent être rejetés sans effusion de sang ;

3. La démocratie ne peut conférer aucun bénéfice aux citoyens. Elle ne

seuls les citoyens peuvent agir. Elle n'est qu'un cadre

peut rien faire,

peuvent agir de manière plus ou moins

dans lequel les citoyens

cohérente et organisée ;

4. Nous sommes démocrates non parce que la majorité a toujours raison, mais parce que les traditions démocratiques sont les moins mauvaises que nous connaissons. Si la majorité se décide en faveur d'une

Les structures politiques doivent favoriser une éducation, formation,

tyrannie, un démocrate ne doit pas penser qu'il y a une contradiction fatale dans sa conception, mais que la tradition démocratique dans son pays n'était pas assez forte ;

5.

Les institutions ne sont pas suffisantes si elles ne sont pas tempérées par des traditions, car elles sont toujours ambivalentes ;

6.

sans traditions,

Une utopie libérale, un Etat rationnellement créé sur une table rase est impossible. Le libéralisme exige que les limitations

la liberté de chacun rendues nécessaires

par la vie en société

de

doivent être minimisées et rendues égales pour tous autant que possible. Mais comment appliquer un tel principe a priori dans la vie réelle ? Touts les lois, étant universelles, doivent être interprétées afin d'être appliquées, et ceci nécessite certains principes de pratique concrète, qui ne peuvent être fournis que par une tradition vivante ;

7. Les principes libéraux peuvent être décrits comme des principes d'évaluation et si nécessaire de modification des institutions. On peut dire que le libéralisme est une doctrine «évolutionnaire» plutôt que révolutionnaire (sauf dans le cas d'une tyrannie) ;

8. Parmi ces traditions, nous devons mettre en premier ce que l'on peut appeler le «cadre moral» (correspondant au «cadre légal») d'une société. Cela comprend le sens traditionnel de la justice ou équité («fairness»), ou le degré de sensibilité morale que la société a atteint. Ce cadre sert de base pour rendre possible des compromis équitables entre des intérêts en conflit. Il n'est pas lui-même intouchable, mais il change relativement lentement. Rien n'est plus dangereux que sa destruction, laquelle fut consciemment visée par les Nazis, qui ne peut conduire qu'au nihilisme, à la dissolution de toutes les valeurs humaines.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand