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Le calcul de l'horreur comme instrument psychologique de prévention de la violence directe. Cas du Nord Kivu en RDC

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par Falk Litane PETEGOU
Université protestante d'Afrique Centrale (Cameroun ) - Master 2 en paix et développement 2012
  

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CHAPITRE I : DEFINITION DES CONCEPTS CLES

Ce chapitre fournit une précision sur les concepts clés utilisés pour forger notre sujet et définir les priorités de notre recherche. Ces concepts sont entre autre : calcul, horreur, violence et conflit.

I- Le Calcul et l'Horreur

Nous essayons de cerner ici d?une part ce qu?est le calcul (A) et d?autre part ce qu?est l?horreur (B).

A- Le Calcul

D?après le dictionnaire Le nouveau Petit Robert46, le « calcul » désigne une mise en oeuvre des règles élémentaires d?opérations sur les nombres ; la transformation d?une quantité mathématique en appliquant les règles des techniques opératoires correspondant aux opérations qui interviennent. C?est aussi l?action d?évaluer la probabilité de quelque chose ; l?ensemble des techniques d?aides à la prise de décision qui permettent de comparer les avantages et les inconvénients d?un choix économique. Le calcul désigne aussi l?ensemble de mesures habilement combinées pour obtenir un résultat. C?est une intention, une préméditation, un acte intéressé.

Dans le cadre de cette étude, nous considèrerons le « calcul » comme l?action d?évaluer la probabilité de quelque chose, éventuellement l?escalade des conflits.

46 Rey-Debove, Josette et Rey, Alain (dir) : Le nouveau Petit Robert de la langue française. Le Robert, 2009

Le calcul pris comme action d?évaluation de l?escalade des conflits se ramène à deux principales notions : celle d?évaluation proprement dite et celle de gestion des crises.

1- Le calcul comme évaluation

Se ramenant à l?évaluation, le calcul se réfère à l?activité de collecter systématiquement, d?analyser et de rapporter les informations pouvant être utilisées pour changer les attitudes ou améliorer une condition. Il répond à un nombre de critères et de standards. C?est aussi un processus qui vise à fournir des informations valides et utiles sur des opérations précises. Dans cette logique, le calcul intègre plusieurs éléments : c?est une collecte systématique des informations qui doivent être utilisées de façon spécifique par des groupes ou des personnes identifiables dans le but de prendre des décisions sur des questions les concernant. Bien que ses considérations soient vastes, le calcul a cette nature de comparer ce qui doit être d?avec les évidences, c?est-à-dire ce qui est.

2- Le calcul comme gestion des crises

Thomas Delavallade47 souligne que la formalisation de la notion de gestion des crises remonte à la moitié du XXe siècle avec notamment les travaux en Sciences économiques de Von Neumann et Morgenstern qui posent les bases de la théorie des jeux autour des années 40. Plus tard, c?est-à-dire dans les années 60-70, l?industrie initie le développement d?outils méthodologiques afin de limiter les coûts liés aux défaillances techniques et fonctionnelles. Les recherches sur les risques se font alors dans plusieurs domaines au gré des crises qui secouent les Etats. Par exemple, les catastrophes de Tchernobyl, les risques de catastrophes naturelles avec le Tsunami qui frappa l?Asie du sud-est en 2004 font émerger la conscience en matière d?évaluation des risques potentiels des crises. Aussi, le système bancaire s?en inspire pour déterminer les risques de marché et de crédit matérialisés par les accords de Bâle et de Bâle II entre les banques centrales du G10, lesquels ont spécifié des standards de bonne gestion afin de systématiser et rationaliser l?approche du risque. Dans le méme sillage, des institutions telles la BM, FAST international et l?ONU pour ne citer que ceux-ci, constituent des plateformes de recherche et de mise en oeuvre des mesures d?alerte des conflits à travers l?évaluation des potentialités d?escalade de ceux-ci. Le calcul renvoie alors à la mise en

47 Delavallade, Thomas : Evaluation des risques de crise, appliquée à la détection des conflits armés intraétatiques. Thèse de Doctorat de l?Université de Paris 6 présentée pour obtenir le grade de Docteur de

l?Université Paris 6(spécialité Informatique), Université Pierre et Marie Curie, Paris, 06 décembre 2007

balance des différentes politiques possibles visant à faire face aux risques identifiés ; risques d?escalade des conflits bien entendu. Dès lors, le calcul qui vise à prévenir la violence intègre deux principales dimensions, à savoir : l?incertitude quand à l?occurrence des scènes de violence, et la magnitude desdits phénomènes.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore