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Répercussion de l'absentéisme sur l'entreprise ( cas ENAFOR)

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par Amina MIMOUNI
Institut international de management INSIM-SUD - Technicien supérieur en management, option: gestion des ressources humaines  2011
  

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II. Les Absences non rémunérées 

§ Les absences pour convenances personnelles :

Des autorisations peuvent être accordées dans ce sens dans la limite de dix demi-journées par an (Article 154 CE).

§ Le détachement sans solde :

Il s'agit de détachement pour un mandat électoral (APC, APW) et pour accomplissement des obligations du service national (Article 98 & 99 A1 CE).

§ La mise en disponibilité du travailleur :

La disponibilité est la situation de l'agent qui se trouve placé temporairement, hors de son administration ou service d'origine et qui cesse de bénéficier durant cette période de la rémunération et du bénéfice des droits relatifs à l'ancienneté, à l'avancement et à la retraite. La mise en disponibilité est accordée pour une période d'une année renouvelable à l'issue de la durée de cinq (5) ans (Article 56 de la loi 90/11).

§ Les congés sans solde à titre exceptionnel :

Le travailleur peut bénéficier de ce type de congé pour une durée inférieure ou égale à un mois dans l'année et ce dans les cas de nécessité absolue (Article 113 CE).

Nonobstant de ces types d'absences, il est toute fois à signaler que lors de notre recherche on peut démontrer que l'absentéisme peut se caractérisé par dichotomie : durée versus fréquence des absences, absentéisme compressible versus absentéisme incompressible. Cette dichotomisation de la mesure de l'absentéisme a pour origine une problématique de recherche commune : différencier l'absentéisme sur lequel le gestionnaire peut agir de celui sur lequel il n'a aucune prise.

A) Durée versus fréquence des absences

Dans la littérature consacrée à l'absentéisme, une distinction fondamentale est réalisée entre durée et fréquence des absences (Steel, 2003). La durée des absences permet de définir l'absentéisme comme une somme d'unités de temps (jours ou heures) pendant lesquelles le salarié a été absent pour une période déterminée. Cette mesure accorde plus de poids dans le calcul du taux d'absentéisme aux absences de longue durée qu'aux absences de courte durée mais de fréquence élevée ( micro-absentéisme). La fréquence des absences décompte le nombre d'absence dans une période déterminée. Cette mesure attribue plus de poids aux salariés absents fréquemment. Par contre, elle ignore la durée de l'absence.

Chadwick-Jones et alii (1971) considèrent que les absences volontaires comme les week-ends prolongés ou anticipés (« blueMondays » ou « blue Fridays ») ont plus de chance de prendre la forme d'absences courtes mais répétées. Comme la mesure de l'absentéisme par la fréquence des absences accorde plus de poids aux absences fréquentes de courte durée que celle fondée sur la durée des absences, Chadwick- Jones et alii (1971) proposent que la fréquence des absences soit assimilée à une mesure de l'absentéisme volontaire et que la durée des absences soit considérée comme une mesure de l'absentéisme involontaire. Des études (Chadwick- Jones et alii ,1971 ; Hammer et Landau, 1981) ont montré que la fréquence des absences était moins aléatoire dans le temps que la durée des absences. Ces résultats, interprétés comme la conséquence d'un contrôle plus important du salarié sur la fréquence de ses absences, ont donné une crédibilité empirique aux propositions de Chadwick- Jones et alii (1971). Cette distinction entre absences volontaires et absences involontaires a été critiquée (Nicholson, 1977 ; Smulders, 1980 ; Brooke, 1986 ; Brooke et Price, 1989 ; Alexanderson, 1998). Elle relèverait plus d'un jugement de valeur que d'une véritable théorie (Brooke, 1986 ; Nicholson, 1977), les absences ne résultant que très rarement d'un libre choix (smulders, 1980). De plus, la fréquence des absences n'est pas une mesure idéale des absences volontaires, car elle comprendra toujours quelques absences involontaires (Steel, 2003). Enfin, certaines absences considérées comme involontaires, car de durée longue, sont en fait volontaires (Smulders, 1980).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon