WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Apport du système Feri dans les recettes d'une entreprise publique. Cas de l'OGEFREM (Office de la Gestion de Fret Maritime) de 2006 à  2008

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Paul NIALU NGOMA
Université libre de Kinshasa - Licence en sciences économiques et de gestion. Option: commerces extérieurs 2009
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II

DEDICACE

A l'Eternel notre Dieu, Créateur des cieux et de la terre, qui règne éternellement ;

A mes parents, NGOMA DUMBI Rubin et KHONDE NGIMBI Jacqueline, pour tant d'amour, sages et constructifs conseils.

Trouvez ici un signe de fierté, le fruit de vos prières.

A mes oncles et tantes, Nelson SANA, Clémentine PAKA, Alphonse MIANGANA, José FUTI, Jacques MANDANGI, Léonard PHOBA, Albert NKENGI, Eugène NDAYE, Marthe NSIMBA, Marceline TEDIKA, Annie NGUNGA, Léonie MASANGA, Ephard LUTETE, Pierrette KONDE, Mayas DIYAVANGA pour votre soutien matériel et moral ;

A mes frères et soeurs, Mamie MENO, Bob SAMBI, Glody NGOMA, Aristote KHONDE, Emila SANA, Nelsy SANA, Sara SANA, Judith SANA, Nel SANA, Blanche PEMBA, pour votre assistance et affection.

Que ce travail soit pour vous un modèle d'un effort sans cesse renouvelé ;

A mes frères et soeurs en Christ, Albert PHUATI, Azam ILUNGA, Déo SUKAMA, Jeannine YUMA, Jolette, pour votre assistance spirituelle et morale.

Trouvez ici l'expression de mes profondes gratitudes ;

A mes collègues, amis et connaissances, Anicet NGULU, Annie KUSENGUMUNA, Liliane LOLEKO, Bobo NDADE, Roger NSIMBA, Crispin KWASSI, Françoise PHUATI, Albert LANDU, André MAVUNGU, Alphonse NGOMA, Van KHONDE, Astrude MANDANGI, Didier DIMUKA, Tito et Jeannot NGOMA, pour votre réconfort tant moral et matériel ;

A ma très chère épouse, MALUTA NIALU Niclette, pour tant d'amour, de sacrifices et peine.

Votre soutien spirituel, matériel et moral ont été un plus à la réussite de ce jour. Trouvez ici l'expression de mes profondes gratitudes.

A tous, je dédie ce modeste travail comme pour vous dire « MISSION ACCOMPLIE ».

Jean Paul NIALU NGOMA

III

AVANT - PROPOS

Tandis qu'il nous fallait achever notre cycle de licence, voilà que nous étions contraints comme il est de coutume à l'université et institut supérieur, d'élaborer un travail scientifique qui est un aboutissement heureux de nos recherches.

Ce travail traduit l'expression des divers sacrifices et efforts physiques et intellectuels. Notre effort y a été certes pour beaucoup mais hélas ! Seul, de quoi pouvons nous être capables sans l'appui des autres ?

Nous nous devons de la gratitude à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre ont contribué à l'élaboration de ce travail.

La direction de ce travail de fin de cycle a été assurée par le Professeur Dr. Ir. Aé LUKAU NKODI qui n'a pas hésité un seul instant à corriger sévèrement mes erreurs et à encourager mes bons résultats.

Et également au C.T. Dieudonné BITONO MAKALANGA qui, en dépit de ses multiples occupations, a daigné accepter de rapporter ce travail avec une remarquable compétence. La pertinence de ses points de vue et l'esprit critique très développé dont il a fait montre ont permis de donner à ce travail de fin de cycle le sens souhaité. En ce qui nous concerne, nous disons un seul mot : MERCI.

Nos remerciements s'adressent aux autorités académiques et au corps professoral de l'ULK, qui se sont dévoués corps et âme d'un effort remarquable pour nous assurer une formation plus pratique que spectaculaire.

Que l'érudit homme de science, Monsieur Romain VANGU qui a accepté de lire ce travail y trouve l'expression de notre gratitude, ses nombreux conseils et remarques nous ont édifiés et ont contribué de manière appréciable à l'amélioration de la qualité de ce travail.

Nos remerciements s'adressent également aux responsables de l'OGEFREM, Direction Générale et Direction Provinciale Ouest, qui ont eu l'amabilité de nous fournir de ce fait des données nécessaires pour l'élaboration de notre travail sans oublier Mesdames Clémentine PAKA et Cécile NGUDI, que nous adressons nos vifs remerciements.

IV

Nos remerciements s'adressent aussi à nos amis qui ne nous ont pas abandonnés, symbole d'une amitié sincère et d'une bravoure remarquable en l'occurrence, Pascal KAZADI, Anselme NYIMI, Ruffin NLANDU, J.C NKENDA, Bruno KHUTI, Lucien MFUNDA, Serge SEMELI, YABA NZOMUISI, NDAYE MBIYAVANGA, Christophe NGUMBA, Roger NZITA, Madeleine BAKAMBANA, Duckens MUNU, MUABI SALUMU, J.R VUDU NIANGA, vous au moins, vous comprenez.

Enfin, grand merci à ceux qui, de près ou de loin, ont contribué matériellement et moralement dont les noms ne se sont pas cités ne se sentent pas oublier. Ils trouvent toujours leur place dans notre coeur.

Jean - Paul NIALU NGOMA

V

TABLE DES MATIERES

Pages

Dédicace .........................................................................................................

Avant - propos ...............................................................................................

Table des matières .........................................................................................

Liste des tableaux ...........................................................................................

Liste des figures ..............................................................................................

Liste des abréviations .....................................................................................

II

III

V

VIII

IX

X

INTRODUCTION...............................................................................................

1. Problématique et hypothèse ......................................................................

2. Choix et intérêt du sujet ............................................................................

3. Délimitation spatio - temporelle ................................................................

4. méthodes et techniques de recherches .....................................................

5. Difficultés rencontrées ...............................................................................

6. Canevas du travail .....................................................................................

1

1

2

3

3

4

5

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES ................................................

Section 1 : Généralités sur le système FERI ....................................................

1.1. Contexte ................................................................................................

1.2. Intérêt de la FERI ..................................................................................

1.3. Objectifs de la FERI ...............................................................................

1.4. Avantages..............................................................................................

1.4.1. Pour l'Etat ..............................................................................................

1.4.2. Pour l'opérateur économique .................................................................

1.5. Intervenants ..........................................................................................

1.5.1. Expéditeurs ou fournisseurs ou transitaires ...........................................

1.5.2. Agent .....................................................................................................

1.5.3. Agent de régularisation ..........................................................................

1.5.4. Administrateur .......................................................................................

1.5.5. Autorités locales .....................................................................................

1.6. Catégorisation des FERI .........................................................................

Section 2 : Quelques notions sur les recettes dans une entreprise .................

2.1. Définitions du chiffre d'affaires ................................................................

2.2. Concept de chiffre d'affaires .....................................................................

2.3. Chiffre d'affaires et croissance de l'entreprise .........................................

VI

Section 3 : Généralités sur l'entreprise ............................................................

3.1. Définition du concept d'entreprise ..........................................................

3.2. Caractéristiques générales .....................................................................

3.3. Evolution du rôle de l'entreprise .............................................................

3.3.1. Evolution de l'environnement économique ..........................................

3.3.2. Evolution du contexte humain .............................................................

3.3.3. Evolution sociale .................................................................................

3.4. Formes juridiques et nature d'activités ...................................................

3.4.1. Formes juridiques ...............................................................................

3.4.2. Nature d'activités ................................................................................

3.5. Types d'entreprises ................................................................................

3.5.1. D'après leur production ........................................................................

3.5.2. D'après leurs utilités ............................................................................

3.5.3. D'après le secteur ................................................................................

3.5.4. D'après la taille ....................................................................................

3.5.5. D'après le régime ................................................................................

3.5.6. D'après la forme ...................................................................................

6

6

6

7

8

8

8

9

9

9

9

10

10

10

11

12

12

12

14

14

14

15

16

16

17

18

19

19

20

21

21

22

22

23

23

24

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'OFFICIE DE GESTION DU

FRET MARITIME (OGEFREM) ...................................................

Section 1 : Aperçu historique ...........................................................................

Section 2 : Missions, assise financière et structures organique

et fonctionnelles..............................................................................

2.1. Missions .................................................................................................

2.2. Assise financière ....................................................................................

2.3. Structures organiques et fonctionnelles ..................................................

2.3.1. Structures organiques ............................................................................

2.3.2. Structures fonctionnelles .......................................................................

2.3.2.1. Organigramme ...................................................................................

Section 3 : Description des activités ................................................................

3.1. La Direction financière ............................................................................

3.2. La Direction de négociation des taux de fret ...........................................

3.3. La Direction de fret maritime ..................................................................

3.4. La Direction des facilités administratives et juridiques ............................

3.5. La Direction administrative .......................................................................

3.6. La Direction de l'organisation et du contrôle de gestion ..........................

3.7. La Direction de prospective et développement ........................................

3.8. La Direction d'audit .................................................................................

3.8.1. Historique .............................................................................................

3.8.2. Organisation structurelle ......................................................................

3.8.3. Missions ...............................................................................................

3.9. La Direction des agences et mandataires .................................................

VII

25

25

27

27

29

31

31

31

32

34

34

35

36

37

38

39

41

42

42

43

43

44

CHAPITRE III : QUANTIFICATION DE L'APPORT DU SYSTÈME

FERI DANS LES RECETTES DE L'OGEFREM ............................

Section 1 : Comportement des recettes (produits) d'exploitation

avant l'instauration du système FERI de 2001 à 2005 ...................

1.1. Evolution des recettes ............................................................................

1.2. Structure des recettes (produits) ...........................................................

Section 2 : Comportement des recettes (produits) d'exploitation

après l'instauration du système FERI de 2005 à 2008 ...................

2.1. Evolution des recettes .............................................................................

2.2. Evolution des recettes (produits) ..............................................................

2.3. Part de la FERI dans les produits d'exploitation ........................................

Section 3 : Constats et critiques .......................................................................

3.1. Constats ...................................................................................................

3.2. Critiques ...................................................................................................

46

46

46

49

52

52

54

57

60

60

61

CONCLUSION ..................................................................................................

1. Synthèse de l'étude .....................................................................................

2. Principaux résultats .....................................................................................

3. Perspectives d'avenir ..................................................................................

4. Suggestions .................................................................................................

5. Axes de recherches ......................................................................................

6. Epilogue ......................................................................................................

BIBLIOGRAPHIE ..............................................................................................

ANNEXE ..........................................................................................................

62

62

63

64

64

65

65

66

68

VIII

LISTE DES TABLEAUX

Ordre

Intitulés

Pages

01

02

03

04

05

06

Evolution des produits d'exploitation de l'OGEFREM

de 2001 à 2005 .......................................................................

Structure des recettes de l'OGEFREM de 2001 à 2005 ..........

Evolution des produits d'exploitation de l'OGEFREM

de 2005 à 2008 .......................................................................

Structure des recettes de l'OGEFREM de 2005 à 2008 ..........

Evolution de la part de la FERI dans les produits d'exploitation de l'OGEFREM de 2006 à 2008 ........................

Evolution des recettes de la FERI de l'OGEFREM

de 2006 à 2008 .......................................................................

46

49

52

54

57

58

IX

LISTE DES FIGURES

Ordre

Désignations

Pages

01

02

Diagramme en cercle polaire de la structure des recettes de l'OGEFREM de 2001 à 2005 (Moyenne en %) ........................

Diagramme en cercle polaire de la structure des recettes de l'OGEFREM de 2005 à 2008 (Moyenne en %) ........................

51

56

X

LISTE DES ABREVIATIONS

ADG

ADT

BP

CMDC

CMZ

CNUCED

CRP

DGI

FEC

FERI

FOB

I.S.S

OFIDA

OCC

OCPT

OGEFREM

RDC

SARL

SC

SCS

SNC

SPRL

ULK

: Administrateur Directeur Général

: Administrateur Directeur Technique

: Boite Postale

: Compagnie Maritime du Congo

: Compagnie Maritime Zaïroise

: Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement

: Centre de Recherche Pédagogique

: Direction Générale des Impôts

: Fédération des Employeurs du Congo.

: Fiche Electronique de Renseignement à L'importation

: Free on Bord

: Institut Supérieur des Statistiques

: Office de Douane et Assise

: Office Congolais de Contrôle

: Office Congolais de Poste et Télécommunication

: Office de Gestion du Fret Maritime

: République Démocratique du Congo

: Société par Action à Responsabilité Limitée

: Société Coopérative

: Société en Commandite Simple

: Société en Nom Collectif

: Société Privé à Responsabilité Limitée

: Université Libre de Kinshasa

INTRODUCTION

Elle comporte six points qui se succèdent comme suit : problématique et hypothèse, choix et intérêt du sujet, délimitation spatio-temporelle, méthodes et techniques de recherche, difficultés rencontrées et canevas du travail.

1. Problématique et hypothèses

Les entreprises évoluent dans un environnement qui non seulement offre des opportunités mais aussi brandit des menaces. Il est indispensable à l'entreprise de savoir lire certains signaux qui sont comme des poteaux indicateurs sur son parcours.

Le monde, la technologie évoluent si rapidement que l'entreprise est souvent obligée de s'adapter à des nouvelles situations. Faut - il encore qu'elle soit en mesure de déceler, d'identifier ce qui pourrait être pour elle un réel risque sans qu'elle puisse céder à la tentation de n'être qu'un timoré qui fuit tout engagement vers l'avenir.

La lutte à mener pour survivre est au rendez - vous de tous les jours, à la croisée de tous les chemins, au milieu de vents et tempêtes de tout genre. Abdiquer et se résigner ?

Ce ne serait pas l'attitude d'une entreprise qui se veut compétitive dans un monde des changements.

Pour le cas de l'OGEFREM, quelle opportunité s'est présentée devant lui pour saisir la balle au bon ? C'est l'instauration du système de FERI en son sein pour qu'il soit en mesure de déceler et d'identifier les informations nécessaires pour toutes les cargaisons à destination de la RDC.

Quelle est la contribution du système FERI aux recettes de cette entreprise ? La FERI, facilite - elle réellement la circulation rapide des informations entre les importateurs et les exportateurs ?

Telles sont les préoccupations de notre étude.

De ces questions, nous soutenons que le système FERI a permis à l'OGEFREM d'accroître d'une manière significative ses recettes. Telle est l'hypothèse de notre travail qui pourra être confirmée ou infirmée après investigations.

2. Choix et intérêt du sujet

Le choix de notre sujet résulte dans le fait qu'il se propose d'une part, un modèle pour l'entreprise, et d'autre part, comme un support afin de permettre à l'entreprise la façon dont elle peut s'épanouir pour le maintien de sa survie et de son exploitation vers un avenir promoteur.

Le sujet constitue pour nous un modèle pour bien cerner l'impact du système au niveau d'une entreprise qui se veut compétitive dans un environnement mondial de nouvelles technologies avancées.

3. Délimitation spatio - temporelle

Nous délimitons notre étude dans le temps et dans l'espace comme suit :

- Dans l'espace :

Pour bien mener nos recherches, nous avons choisi l'OGEFREM siège de Kinshasa comme champs de nos investigations.

- Dans le temps :

La période des analyses de notre travail va de 2006 à 2008.

4. Méthodes et techniques de recherche

La rédaction de tout travail scientifique nécessite une démarche évidente, c'est - à - dire le recours aux méthodes et techniques éprouvées.

Nous aurons à recourir aux méthodes et techniques ci- après pour atteindre notre objectif :

- Méthode historique :

Elle nous servira à saisir les faits historiques de l'entreprise en général et du système en particulier.

- Méthode statistique :

Elle nous aidera à la collecte dans l'organisation et l'interprétation des données relatives à l'apport du système FERI.

- Technique documentaire :

Elle nous permettra d'assembler les outils nécessaires à nos recherches dans les bibliothèques, les mémoires, les rapports des responsables de l'entreprise se rapportant au sujet traité.

- Technique d'interview :

Elle nous aidera à avoir des renseignements auprès du personnel de l'OGEFREM et autres intervenants dans le système FERI pour nous permettre de faire une analyse de réalité.

05. DIFFICULTES RENCONTREES

Tout travail fait par l'homme ne manque pas d'imperfection. La rédaction d'un travail scientifique a ses exigences et recommandations notamment : du temps matériel, de l'argent, du savoir, de la volonté, etc.

Nous ne pourrons pas justifier certaines insuffisances que constaterons ceux qui auront l'occasion de lire et de nous apprécier, si nous ne signalons pas les difficultés auxquelles nous nous sommes confrontées au parcours de nos recherches que nous avons pu heureusement surmonter et contourner. Parmi ces difficultés, nous nous permettons d'énumérer :

- L'accès difficile aux données chiffrées de l'entreprise qui sont jugées confidentielles par certains responsables ;

- Les accès difficiles à la documentation et aux bibliothèques bien fournies ;

- Les moyens financiers pour la saisie et la reluire de ce travail ;

- Le manque de transport rapide pour atteindre en peu de temps les endroits susceptibles de nous fournir les données utiles à notre travail. Toutefois, la majorité de nos cours était couverte à pieds.

De ce fait, nous sollicitons l'indulgence auprès de nos lecteurs qui pourraient tenir compte de ce qui précède et peuvent nous porter critiques et suggestions.

Enfin, malgré toutes ces contraintes, nous sommes quand même arrivés à réaliser et à élaborer un travail digne d'être apprécier par notre lecteur de bonne foi.

06. CANEVAS DU TRAVAIL

Notre Travail est subdivisé en 3 grands chapitres :

· Chapitre I. Considérations générales qui comprend trois sections :

- La 1ère section parlera des généralités sur le système FERI ;

- La 2ème section traitera des quelques notions sur les recettes
dans une entreprise ; tandis que,

- La 3ème section abordera les généralités sur l'entreprise.

· Chapitre II. Présentation de l'Office de gestion du fret maritime qui, en son sein est constitué de trois sections :

- La 1ère section présentera l'aperçu historique ;

- La 2ème section sera axée sur les missions et l'assise financière ; et,

- La 3ème section abordera les structures, l'organisation et le fonctionnement.

· Chapitre III. Quantification de l'apport du système FERI dans les recettes de l'OGEFREM qui regroupe également trois sections :

- La 1ère section traitera du comportement des recettes d'exploitation avant l'instauration du système FERI de 2001 à 2005 ;

- La 2ème section abordera le comportement des recettes d'exploitation après l'instauration du système FERI de 2005 à 2008 ; et,

- La 3ème section sera axée sur les constats et critiques.

Et ce, sur base de résultats qui auraient être obtenus dans ce chapitre, nous essayerons de porter un jugement et proposer de suggestions à titre de conclusion.

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES

Pour bien mener notre étude, il sied de commencer par les généralités sur le système, ensuite entamer sur les notions de recettes d'une entreprise, enfin de finir aux généralités sur l'entreprise.

SECTION 1 : GENERALITES SUR LE SYSTEME FERI 1(*)

1.1. Contexte

Le Fiche Electronique de Renseignement à l'Importation, FERI en sigle, est une oeuvre de l'OFFICE DE GESTION DU FRET MARITIME (OGEFREM) mise sur pied par nécessité de se conformer aux exigences des mesures obligatoires prises dans le cadre de l'application du code ISPS sur les cargaisons dont la destination est la République Démocratique du Congo.

A ce sujet, l'Instruction n°ADG/ADT/001/04/2006 modifiant et complétant l'Instruction n° ADG/ADT/001/08/2003 du 25 juillet 2003 stipule en son article premier : « En lieu et place de l'Attestation de Réservation de Cale, il est institué, dans le cadre de la gestion du fret maritime et de l'application des taux de fret négociés, Une Fiche Electronique de Renseignement à l'Importation (FERI) que les chargeurs ou leurs mandataires sont solidairement tenus d'établir et de faire valider par l'Office de Gestion du fret Maritime ou ses mandataires dans les ports de chargement ».

Et l'article 3 d'enchaîner : « les chargeurs et/ou leurs mandataires qui ne se conforment pas aux dispositions de la présente instruction seront dans l'obligation de souscrire une FERI de régularisation fixée à 250,00 $ US (Deux cent cinquante dollars américains) ».

C'est donc dans ce cadre qu'en date du 28 avril 2005, l'O.C.C. et l'OGEFREM ont signé un contrat de mandat spécial au terme duquel le second confie au premier le pouvoir d'agir en ses lieux et place pour :

- Vérifier au port de déchargement ou au bureau frontière l'existence de la FERI de départ pour chaque cargaison et en authentifier les renseignements ;

- Etablir la FERI de régularisation en cas d'absence de la FERI de départ
ou l'annulation de celle - ci pour information incorrecte ou
incomplète ;

- Mettre en oeuvre un mécanisme de suivi du fret sur le territoire
national.

Le 09 Octobre 2006, il a été procédé au lancement du contrôle effectif de la FERI à MATADI et à BOMA, en vue d'en rendre obligatoires et officiels la souscription et le contrôle.

1.2. Intérêt de la FERI

La FERI constitue une banque des données supplémentaires qui nous renseigne sur :

- La nature de la cargaison, le poids, le volume et la dénomination
d'après le système harmonisé ;

- Les ports de chargement et de déchargement ;

- Le destination finale de la marchandise;

- L'acheteur, le fournisseur et le transitaire au port de chargement de la
marchandise ;

- Le monnaie, les valeurs FRET et FOB de la transaction, l'incoterm de
vente, les modalités de paiement du fret ;

- Les références des documents de transport ;

- Le navire transporteur, son armateur, les dates estimées de départ et
d'arrivée ;

- Les numéros des containers ou châssis des véhicules, etc.

1.3. Objectifs de la FERI :

- Assurer la traçabilité et le suivi du fret maritime ;

- Rendre disponible en temps réels des informations sur le transport
maritime commercial ;

- Fournir les informations plus fiables ;

- Mettre en place des procédures administratives et douanières plus
efficaces.

1.4. Avantages

1.4.1. Pour l'Etat :

- Endiguer la fraude ;

- Maximiser les recettes ;

- Identifier les opérateurs et intervenants dans le commerce;

- Instrument de santé publique ;

- Source d'information de l'Observatoire Nationale des Transports ;

- Meilleure application du code ISPS sur la marchandise car elle permet
la sécurité sur la chaîne logistique de la marchandise.

1.4.2. Pour l'opérateur économique :

- Relever le déficit d'information indispensable à la prise en charge de la
marchandise ;

- Banque des données et réseau mondial des partenaires pour une
meilleure visibilité dans la recherche des marchés ;

- Suivi on line de la marchandise et maîtrise des coûts globaux et
caractéristiques des marchandises.

1.5. Intervenants

1.5.1. Expéditeur ou fournisseur ou transitaire :

Agréé préalablement par un agent OGEFREM avec code d'accès, il souscrit des FERI.

1.5.2. Agent :

Nommé par l'OGEFREM à travers son mandataire BIMV au départ et présentement FRABEMAR qui couvre une zone donnée.

1.5.3. Agent de régularisation :

Agent de l'O.C.C., contrôle les FERI aux ports de déchargement, fait établir les FERI de régularisation

1.5.4. Administrateur :

- Gère l'application (base des données) ;

- Réglemente l'accès à l'application ;

- Met à jour l'application et le site ;

- Nomme les agents ;

- Assure le bon fonctionnement du système ;

- Assistance technique aux utilisateurs et autorités locales ;

- Support en ligne ;

- Formations ;

- Statistiques.

1.5.5. Autorités locales :

- Suivi permanent ;

- Assure l'étanchéité du système au niveau du port de
déchargement ;

- Exploitation des données ;

- Accroître l'efficacité du processus d'organisation et de
contrôle du trafic ;

- Se prémunir contre les diverses menaces (criminelles ou
terroristes, pour la santé et la sécurité des
consommateurs, pour la santé publique).

1.6. Catégorisation des FERI

- FERI en élaboration

- FERI en attente d'être approuvée

- FERI approuvée (acceptée)

- FERI refusée (rejetée)

- FERI en suspens

SECTION 2 : QUELQUES NOTIONS SUR LES RECETTES DANS
UNE ENTREPRISE : CHIFFRE D'AFFAIRES

2.1. Définitions du chiffre d'affaires

Parmi les définitions du chiffre d'affaires que l'on propose dans des ouvrages, nous avons retenus trois :

· Le chiffre d'affaires correspond à la partie vendue de la production et aux ventes des marchandises2(*).

· « Les ventes des marchandises et le production vendue constituent l'activité principale de l'entreprise, autrement dit son chiffre d'affaires »3(*).

· Le chiffre d'affaires est égal à la quantité de produits vendus multipliée par leur prix. Il donne une mesure (en volume) de l'activité de l'entreprise. Il figure au compte de résultat dans la partie crédit4(*).

2.2. Concept de chiffre d'affaires critiques

Le concept du chiffre d'affaires critiques est une approche différente de nos précédentes définitions.

Le chiffre d'affaires critiques est aussi désigné par un point mort ou seuil de rentabilité.

« Le seuil de rentabilité ou break-even en anglais est généralement défini comme le chiffre d'affaires minimum à partir duquel un produit (ou une activité d'une entreprise), à coût donné, cesse de prendre de l'argent et devient rentable »5(*).

« Le point mort correspond au niveau ou au volume d'activité pour lequel l'entreprise ne réalise ni gain ni perte, mais couvre strictement ses coûts par son chiffre d'affaires »6(*).

Dans une entreprise qui commercialise plusieurs produits, il existe bien attendu autant de seuils de rentabilité que des prix de vente possibles. L'art de la fixation des prix consiste à déterminer le meilleur, ou le moins mauvais, pour la rentabilité de l'entreprise.

Le seuil de rentabilité est obtenu quand la marge entre le chiffre d'affaires relatif au produit et les coûts variables qui lui incombent deviennent supérieurs à la somme des coûts fixes7(*).

2.3. Chiffre d'affaires et croissance de l'entreprise

Du point de vue microéconomique, quand on parle de recettes, il s'agit du chiffre d'affaires réalisé par une entité économique donnée, notamment l'entreprise. Dans ce cas, les recettes sont obtenues en multipliant les quantités vendues par le prix de vente.

Du point de macroéconomique, quand on parle de recettes, on fait allusion aux ressources financières réalisées par l'Etat pour couvrir les dépenses publiques. C'est ainsi que, le concept est abondamment utilisé en Finances Publiques8(*).

SECTION 3 : GENERALITES SUR L'ENTREPRISE

3.1. Définition 

Il existe de nombreuses définitions de l'entreprise. Les économistes, les juristes, les psychologues, les sociologues et les autres spécialistes définissent l'entreprise selon les champs d'investigation dans lesquels ils évoluent.

Nous allons tenter d'en donner une qui soit assez large.

« L'entreprise constitue un système qui, à l'aide de moyens physiques et humains, produit des biens ou des services destinés à la vente, elle est organisée par un centre de décision disposant d'une certaine autonomie »9(*).

3.2. Caractéristiques générales

L'entreprise est :

- Une coalition avec un but commun, produire et vendre des biens et
services ;

- Un centre de décision distincte des individus qui la composent ;

- Une somme de moyens d'actions humains, industriels et financiers.

Chacun de ses caractéristiques principales donne l'entreprise sa spécificité et son identité.

La maîtrise de sa complexité, de sa structure et de son fonctionnement lui assure son efficacité dans la compétition économique et financière.

· La coalition résulte d'une adhésion plus au moins forte au but poursuivi. Cette adhésion a une nature différente selon que l'individu est un associé - entrepreneur ou un salarié lié par un contrat de travail. L'équilibre va donc dépendre à la fois de toutes les parties à la coalition et de leurs relations entre elles. Les traditionnels conflits capital/travail ne sont pas autre chose que les phases aiguës des négociations entre les différentes parties à la coalition.

· Le centre de décision fait l'entreprise un agent économique qui intervient au même titre que tous les autres acteurs de la vie économique et sociale. L'entreprise choisit, décide, intervient et exerce une influence sur son environnement et notamment sur les marchés des biens et services. Elle a une stratégie, un pouvoir sur l'extérieur, car elle a une personnalité juridique.

· La somme des moyens dont la disposition est indispensable à l'exercice de son activité, fait l'entreprise contemporaine le lieu d'accumulation du capital sous toutes ses formes :

- Capital économique constitué par l'outil industriel et commercial ;

- Capital intellectuel constitué par la somme des connaissances,
des savoir - faire et d'expérience ;

- Ressources financières nécessaires aux échanges et aux
transactions10(*).

3.3. Evolution de rôle de l'entreprise

3.3.1. Evolution de l'environnement économique

Pendant longtemps l'équilibre a été dominé par la pénurie de biens et services disponibles pour satisfaire les besoins des consommateurs. L'économie est alors dominée par le producteur, par l'offre de biens. Cette situation a assuré la prééminence de la fonction technique et des ingénieurs, puis elle s'est progressivement inversée, sous l'effet d'une dynamique de croissance soutenue par de nombreux facteurs : diffusion de la technologie, croissance de la démographie, diffusion de la richesse, internationalisation .... L'économie est aujourd'hui dominée par la demande de biens. Il ne suffit plus à l'entreprise de produire et d'imposer ses choix, mais de répondre aux exigences de la demande. D'une vocation technicienne, l'entreprise a progressivement dû s'adapter à une vocation marchande.

L'ouverture actuelle de l'économie mondiale a pour effet d'accentuer la pression de la concurrence. Alors que l'entreprise s'est longtemps développée dans un contexte national plus au moins protéger. Elle est aujourd'hui exposée à la fois à une concurrence accrue et à une augmentation des turbulences politiques et économiques ; les changements sont plus rapides et les incertitudes, plus grandes.

La capacité d'adaptation est donc devenue une caractéristique essentielle.

3.3.2. Evolution du contexte humain

Ce contexte a suivi sinon précédé l'évolution économique.

· Le taylorisme correspond à une économie technicienne dominée par la « maîtrise de la matière ». Son activité est rémunérée en fonction du rendement (du moins apparent) ; sa motivation est le gain.

· Le management moderne correspond au passage de la contrainte physique à la maîtrise d'un savoir - faire puis l'adhésion à un système d'objectifs. Le travailleur est devenu un salarié, puis un collaborateur, motivé par le partage d'un gain, par sa participation à un projet d'entreprise.

Cette évolution met en cause la notion de productivité du travail telle qu'elle a été définie au début du siècle (et encore souvent utilisée) et devrait à priori estomper l'opposition capital/travail. Les turbulences de l'économie contemporaine sont en train de bousculer ce nouveau système de valeurs et cette nouvelle organisation économique fondée sur une dynamique de croissance.

Dans la mesure où l'entreprise doit s'adapter, quelles sont ses principales variables d'ajustement : l'emploi, le revenu, le capital, ... ?

3.3.3. Evolution sociale

Au changement des relations de production et des relations de travail correspond également une modification de l'équilibre social. Alors que le droit de travail a eu d'abord pour objet de régenter un marché d'une nature très particulière, d'éviter les abus, l'Etat a progressivement élargi ses interventions à la protection sociale, à la protection de l'emploi, à la solidarité.

Alors que l'entreprise est apparue comme le lieu des contrats passés avec les différents acteurs économiques, le contrat de travail s'est progressivement écarté du salariat classique recevant une rémunération indépendante des résultats de l'activité de l'entreprise, pour devenir un contrat d'adhésion avec une participation au partage des gains.

Cette mutation n'est pas générale ; elle ne s'est pas totalement affirmée alors qu'elle est déjà remise en cause par la crise à la fois conjoncturelle et structurelle qui affecte aujourd'hui les économies anciennement développées. L'économie de partage n'a pas encore remplacé l'échange contractuel11(*).

3.4. Formes juridiques et nature d'activités

3.4.1. Formes juridiques

On remarque que les entreprises s'organisent sur la base de structures juridiques particulièrement diversifiées. Il convient de distinguer les entreprises du secteur privé12(*).

· Les entreprises du secteur public.

Elles comprennent les administrations et les établissements publics.

· Les entreprises du secteur privé.

Elles comprennent les entreprises individuelles et le groupement de personne (sociétés commerciales, associations et autres entités sans but lucratif, ...).

En outre, les sociétés commerciales peuvent être classées à leurs tours en sociétés de personnes, sociétés de capitaux et aux sociétés mixtes.

3.4.2. Nature d'activités

Lors qu'on procède au classement des entreprises en fonction de l'activité, il est courant de distinguer les trois secteurs suivants :

· Secteur primaire.

Dans ce secteur se retrouvent les entreprises qui exploitent un élément de nature : par exemple les entreprises agricoles.

· Secteur secondaire.

Cet ensemble est formé des entreprises de transformation, des entreprises industrielles.

· Secteur tertiaire.

Ce secteur regroupe les entreprises commerciales de distribution de biens ou de services13(*).

3.5. Types d'entreprises 14(*)

Les entreprises peuvent être classées d'après plusieurs critères de la manière suivante :

3.5.1. D'après leur production :

· Les entreprises de production des biens :

- Les entreprises agricoles ;

- Les entreprises extractives ;

- Les entreprises de transformation ;

- Les entreprises de construction.

· Les entreprises de production des services :

- Les entreprises commerciales ;

- Les entreprises de transport;

- Les entreprises de crédit.

3.5.2. D'après leurs utilités :

· Utilités élémentaires : les entreprises agricoles et extractives ;

· Utilité de forme : les entreprises industrielles ;

· Utilité de lieu : les entreprises de transport, les entreprises de
distribution (les entreprises purement
commerciales) ;

· Utilité de moment : les entreprises de crédit, spectacles, hôtels,
restaurants.

3.5.3. D'après le secteur :

· Les entreprises primaires : qui exploitent un élément naturel (agricole, pêche, extraction hydrocarbure, carrières, mines, barrages, exploitation forestière, etc.). Ces entreprises livrent des biens à la consommation sans pour cela s'appuyer sur des matières premières ;

· Les entreprises secondaires : celles qui, au départ des matières premières et grâce à un processus de transformation, livrent un produit fini à la clientèle. Le terme `'industrie'' s'applique plus particulièrement à ce secteur ;

· Les entreprises tertiaires : celles qui sont purement administratives ou qui produisent des services (administration publique, banque, cabinets médicaux, cabinets d'avocats, etc.).

Ces entreprises mettent à la disposition des consommateurs soit un produit à son stade final sans le transformer elles-mêmes, soit un service.

3.5.4. D'après la taille :

· Petites et moyennes entreprises : qui sont des entreprises des personnes dont le chiffre d'affaires est évalué à 22.000,00 $ US et utilisant un personnel d'environ 500 personnes ;

· Grandes entreprises : entreprises des capitaux comme des personnes utilisant en principe en personnel dépassant 500 agents et le chiffre d'affaires aussi est au moins 22.000,00 $ US. Elles doivent faire preuve de longévité et concourir au bien être social. Elles peuvent être des entreprises industrielles, de distributions, extractives, ... et autres ;

· Entreprises multinationales : celles oeuvrant dans plusieurs pays dont les succursales jouissent d'une autonomie financière.

3.5.5. D'après le régime :

· Les entreprises privées : celles dont les associées sont des personnes privées ou des particuliers ;

· Les entreprises mixtes : celles appartenant en partie à l'Etat ;

· Les entreprises publiques : celles qui appartiennent à 100 % à l'Etat congolais (tous les offices nationaux : OCC, OFIDA, ...).

3.5.6. D'après la forme :

· Les entreprises individuelles ou familiales : sont des entreprises qui appartiennent à une seule personne et est le seul gestionnaire ;

· Les sociétaires : constituées par l'effort de deux ou plusieurs personnes en vue de se partager les bénéfices.

L'Eta congolais prévoit 5 types de sociétés, à savoir : la S.N.C, la S.C.S, la SPRL, la SARL et la S.C.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'OFFICE DE GESTION DU
FRET MARITIME (OGEFREM)

Cette présentation est axée sur l'aperçu historique dans la première section, sur les missions et assise financière dans la deuxième section et enfin, sur les structures, organisation et fonctionnement dans la troisième section.

SECTION 1 : APERÇU HISTORIQUE

Créé par Ordonnance Présidentielle n°80-256 du 12 novembre 1980, l'OGEFREM est devenu opérationnel depuis Janvier 1983, à la suite de la mise en place de son Conseil d'Administration par l'Ordonnance n° 32-191 du 4 décembre 1982.

Des textes réglementaires pris en conformité et dans l'esprit des résolutions émanant des organismes internationaux ou africains, traitant du secteur maritime dont CNUCED, la Conférence Ministérielle des Etats d'Afrique de l'Ouest et du centre sur le Transport maritime, explicitent les compétences et les moyens dont l'Office est nanti pour l'accomplissement des ses missions.

Les arrêtés départementaux n°001/83, 409/002/83 et 003/83 du 17 janvier 1983 fixant respectivement les modalités de gestion du fret maritime et de contrôle de l'application des taux de fret négociés, les conditions d'abonnement à l'OGEFREM et le taux de la commission sur le chargement du fret maritime au profit de l'Office de Gestion du Fret Maritime et organisent les modalités de sa perception15(*) et le pouvoir, pour l'Office, de requérir les indications nécessaires concernant la marchandise, le chargeur, le navire transporteur, les pays et les ports concernés, les dates d'arrivée et de départ du navire, les manifestes d'import et d'export ; afin, le cautionnement dû à l'Office par les armements participent au trafic maritime avec la République Démocratique du Congo.

Bref, instrument de gestion du fret national, l'OGEFREM se voit équipé pour assurer le rôle qui est le sien, à savoir, rentabiliser l'armement national qu'est le Compagnie Maritime du Congo (Ex CMZ), assurer la défense des chargeurs et définir pour l'Etat, une politique rationnelle d'exploitation des ports nationaux et du secteur maritime.

A ce sujet, il est important de souligner que « dans le cadre du nouvel ordre Maritime International, le Conseil Exécutif a déposé, en date du 25 juillet 1977, auprès du Secrétariat Général de l'Organisation des Nations Unies, l'instrument d'adhésion de la République Démocratique du Congo (Ex Zaïre) à la Convention relative à un code de conduite des Conférences Maritimes, conclue à Genève le 06 avril 1974 ».16(*)

En outre, « pour donner plein effet à cette convention, les Etats de l'Afrique de l'Ouest et du Centre instituèrent en 1975, une conférence ministérielle sur les Transports Maritimes et adoptèrent à cette occasion une charte des Transports Maritimes, dite « Charte d'Abidjan », en insistant notamment, sur la création de chaque Etat membre des conseils de chargeurs ou des systèmes équivalents dans les pays qui en sont dépourvus ».17(*)

Il sied de signaler que « l'Office a son siège à Kinshasa/GOMBE, au 7ème étage de l'Immeuble BOTOUR sur l'avenue IPENGE. Il peut dans la mesure de ses moyens financiers et moyennant l'autorisation de l'autorité de Tutelle compétente, créer des succursales, agences ou bureaux de représentation dans les ports maritimes en RDC (Ex Zaïre) ou à l'étranger ».18(*)

SECTION 2 : MISSIONS ET ASSISE FINANCIERE

2.1. Missions19(*)

Il s'agit dans un premier temps de promouvoir, par des mécanismes appropriés ou par des actions spécifiques, la productivité nationale dans le secteur du transport maritime en ayant constamment en vue de rentabilité de toute opération depuis le producteur jusqu'au

consommateur. Pour y parvenir, il a été reconnu à l'Office les compétences suivantes :

- D'engager des consultations et des négociations avec les armateurs, les
armements, les conférences maritimes ou les autorités portuaires en
vue notamment de la détermination du taux de fret ;

- De faire appliquer et contrôler l'application effective des taux de fret
intéressant toutes les catégories de marchandises à l'entrée et à la
sortie des ports congolais (zaïrois), et établir la balance annuelle de
fret ;

- De concevoir une stratégie propre à promouvoir les activités de flotte
nationale d'Etat notamment par l'Ordonnance de cargaison, la
rationalisation du tarif et l'optimisation de la desserte des lignes
maritimes ;

- D'entretenir les liaisons régulières avec les Conseils de Chargeurs, et de
rechercher avec eux les voies et moyens d'améliorer la desserte
maritime régionale en l'occurrence ;

- De rechercher en liaison avec les services et organismes concernés les
voies et moyens en vue de l'harmonisation et de la simplification des
formalités administratives et juridiques inhérentes au secteur du
transport maritime.

Dans un deuxième temps, sous réserve des dispositions de l'article 5 de la loi cadre, l'Office a seule compétence pour gérer et répartir sur le territoire national l'ensemble de la charge qui constitue le fret national à `importation et à l'exportation.

Il lui est également reconnu la compétence de promouvoir, par des études et avis, le développement des infrastructures portuaires ainsi que l'amélioration de leur exploitation, fournissant également les supports techniques aux autorités chargées de l'élaboration.

Dans un troisième temps, l'Office a pour mission de défendre l'ensemble des chargeurs du Zaïre (Congo) et de tous les autres opérateurs concernés par le transport maritime, de les représenter auprès des conférences maritimes ou d'autres instances internes ou internationales. Il en est le prote - parole.

2.2. Assise financière20(*)

En ce qui concerne les ressources de l'Office, l'article 13 du statut de l'OGEFREM précise que ses ressources seraient constituées de :

a) Une subvention étatique d'équipement, d'exploitation ou d'équilibre, selon les circonstances du moment et conformément aux dispositions régissant la matière ;

b) Une contribution due pour l'abonnement annuel par chaque importateur et/ou exportateur professionnel, personne physique ou morale, régulière et enregistrée auprès de l'Office et exerçant des activités en République Démocratique du Congo, personnellement ou par intermédiaire des transitaires ou commissaires de transport ; un arrêté du Commissaire d'Etat (Ministre) ayant le transport maritime dans ses

attributions réglemente les conditions d'enregistrement auprès de l'Office et en détermine le montant. L'acquittement de ce montant donne droit à une carte d'abonnement ;

c) Une commission à percevoir auprès des bénéficiaires des services de l'Office pour chacune de ses interventions dans les opérations de chargement de fret.

L'assiette, le taux et les modalités de perception sont déterminés par voie d'arrêté interdépartemental (interministériel) puis par les Commissaires d'Etat (Ministres) ayant dans leurs attributions respectives le transport maritime, les finances ainsi que l'économie ;

d) Le produit des amendes autres que pénalités, fiscales et douanières, instituées par les textes régissant le secteur de transport maritime ;

e) Tous les autres revenus divers résultant notamment de la rétribution des prestations fournies à des tiers ;

f) Les dons, legs et libéralités de toutes natures qui pourraient être consentis à l'Office, dûment autorisés par l'Autorité de Tutelle compétente.

SECTION 3 : STRUCTURES, ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT

3.1. Structures 21(*)

Sur le plan structural, l'Office est régi par les prescrits de `article 5 de la loi 78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques et est doté entant que tel des organes suivants :

- Le Conseil d'Administration ;

- Le Comité de gestion ; et,

- Le Collègue des Commissaires aux comptes.

En raison de la particularité de sa mission, en plus des organes ci - dessus, l'Office dispose :

- D'un Comité national de négociation des taux de fret ;

- D'un Comité national des frets maritimes ; et ;

- D'un Comité national des facilités administratives et juridiques.

3.1.1. Organigramme

3.2. Organisation et fonctionnement

L'organisation et le fonctionnement de l'Office sont régis par le législateur en vigueur sur les entreprises publiques notamment la loi n° 78-002 du 6 janvier 1978.22(*)

3.2.1. Principes généraux

A la différence du Conseil d'Administration devant compter sept administrateurs désignés conformément aux dispositions de la loi - cadre et fonctionnent selon les modalités définies par celle - ci, l'action des comités nationaux est limitée strictement aux missions s'inscrivant dans les limites de l'objet social de l'Office. Un arrêté du Commissaire d'Etat (Ministre) ayant le transport maritime dans ses attributions devrait sanctionner le règlement interne de fonctionnement des comités nationaux.

La composition des comités nationaux est fixée par le statut de l'OGEFREM et comporte au niveau national des délégués des départements, services, organismes ou secteurs d'activités comportant notamment : présidence de la république, tutelles, ministère du commerce extérieur, OFIDA, FEC, Syndicat, ...23(*)

Chaque comité a une mission spécifique, ainsi :

1) Le comité national de négociation des taux de fret est chargé principalement de préparer les négociations avec les armateurs, les armements, les conférences maritimes et, éventuellement, avec les conseils des chargeurs ou organismes étrangers similaires ;

2) Le comité national des frets maritimes est chargé principalement de procéder à la répartition de l'ensemble du fret maritime national à l'importation et à l'exportation, et de veiller à l'application stricte de toutes les mesures visant à garantir le plein emploi de la Flotte Nationale d'Etat, tout en concourant à l'effort de rationalisation de la desserte maritime qu'entreprendraient les pouvoirs publics ;

3) Le Comité national des facilités administratives et juridiques veille dans un but d'efficacité, à la simplification et à l'harmonisation des procédures administratives et autres qui sont inhérentes à l'activité du transport maritime.24(*)

En outre, les Comités nationaux se composent, en nombre égal, des membres effectifs et des membres suppléants.25(*)

L'Office comprend autre la Direction Générale les directions suivantes :

- Direction administrative ;

- Direction financière ;

- Direction des frets maritimes;

- Direction des facilités juridiques et administratives ;

- Direction des taux de frets ;

- Direction de contrôle de gestion ;

- Direction de prospection et développement ;

- Direction des agences et mandataires.

Ces directions sont regroupées en deux Départements :

- Département Administratif et Finance ;

- Département Technique.

3.2.2. Organes de tutelle

L'Office de gestion de fret maritime, crée par l'ordonnance n° 80/256 du 12 novembre 1980, est un organisme de droit public à caractère commercial et technique.

L'Office a été placé concomitamment sous tutelle du Département des transports et Communications (Aujourd'hui Ministère des Transports et Voies de Communications), dite tutelle « technique » et du Département de Portefeuille (Aujourd'hui Ministère du Portefeuille), dite tutelle « administratives et financières ».26(*)

La tutelle du Ministère des Transports et Voies de Communications porte, aux termes de l'article 42 de l'ordonnance précitée, aux actes ci - après :

- La conclusion des marchés de travaux ou de fournitures ;

- L'organisation des services, le cadre organique, le statut du personnel,
le barème des rémunérations ainsi que les modifications à y intervenir ;

- L'établissement d'agences et bureaux à l'intérieur et à l'extérieur du
Zaïre (RDC).

S'agissant de la tutelle administrative et financière exercée par le Ministère du Portefeuille, elle porte essentiellement sur les actes suivants :

- Les acquisitions et aliénations immobilières ;

- Les emprunts et prêts ;

- Les prises et cessions de participation financière ;

- Le plan comptable particulier ;

- Le budget ou états de provision de recettes et de dépenses ;

- Les comptes de fin d'exercice ;

- le bilan.27(*)

Aux termes de la présente ordonnance en son article 42, la tutelle s'entend de l'ensemble des moyens de contrôle dont disposent les organes tutélaires sur l'Office. Les contrôles sont, selon le cas préventif, concomitant ou à postériori. Ils peuvent être d'ordre administratif, judiciaire, technique ou économique, financier.

Ils s'exercent sur les personnes comme sur les actes et à tous les niveaux : Conseil d'Administration, Comité de gestion, Directions, organes d'exécution et à tous les stades : délibérations, décisions et contrats. Ils peuvent porter sur la légalité et sur l'opportunité des actes de l'Office.28(*)

3.2.3. Organisation financière29(*)

L'exercice financier de l'Office commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de la même année.

Le Conseil d'Administration établit chaque année un état des prévisions et des recettes pour l'exercice à venir.

Le budget de l'Office est divisé en budget d'exploitation et en budget d'investissement comme suit :

1) Le budget d'exploitation qui comprend :

a) En recettes : les ressources d'exploitation et les ressources diverses et accidentelles.

b) En dépenses : les charges d'exploitation, les charges du personnel (y compris les dépenses de formation professionnelle et toutes autres dépenses faites dans l'intérêt du personnel), les charges fiscales et toutes autres charges financières.

2) Le budget d'investissement qui comprend :

a) En dépenses : les frais d'acquisition, de renouvellement ou de développement des immobilisations affectées aux activités professionnelles, les frais d'acquisitions des immobilisations de toute nature non destinés à être affectés à ces activités (participations financières, immeubles d'habitation, etc.

b) En recettes : les recettes prévues pour faire face à ces dépenses, notamment les apports nouveaux de l'Etat, les subventions d'équipement de l'Etat, l'excédent des recettes d'exploitation sur les dépenses de même nature et les revenus divers, les prélèvements sur les avoirs placés, les cessions des biens, etc.

Le budget de l'Office est soumis à l'approbation de l'Autorité de Tutelle précitée ci - après, au plus tard le 1er Octobre de l'année qui précède celle à laquelle il se rapporte. Il est considéré comme approuvé lorsqu'aucune décision n'est intervenue à son égard avant le début de l'exercice.

Les inscriptions concernant les opérations de budget d'exploitation sont faites à titre indicatif. Pour obtenir les inscriptions concernant les opérations de budget d'investissement, l'Office doit soumettre un état de prévisions ad hoc à l'approbation de l'Autorité de Tutelle. Cette approbation est réputée acquise lorsqu'aucune décision n'est intervenue dans le délai d'un mois à compter du dépôt.

La comptabilité de l'Office est organisée et tenue de manière à permettre :

1) de connaître et contrôler les opérations des charges et pertes, des
produits et profits ;

2) de connaître la situation patrimoniale de l'Office ;

3) de déterminer les résultats analytiques.

A la fin de chaque exercice, le Conseil d'Administration fait établir après inventaire :

1) Un état d'exécution de budget, lequel présente, dans les colonnes successives, les prévisions des recettes et dépenses, les réalisations des recettes et des dépenses, les différences entre les prévisions et les réalisations ;

2) Un tableau de formation de résultat et un bilan.

Le Conseil d'Administration établit un rapport dans lequel il fournit tous les éléments d'information sur l'activité de l'office au cours de l'exercice écoulé. Ce rapport doit indiquer le mode d'évaluation des différentes postes d e l'actif du bilan et, le cas échéant, les motifs pour lesquels les méthodes d'évaluation précédemment adoptées ont été modifiées ; il doit, en outre, contenir les propositions du Conseil concernant l'affectation du résultat.

L'inventaire, le bilan, le tableau de formation de résultat et le rapport du Conseil d'Administration sont mis à la disposition des Commissaires aux comptes, au plus tard, le 15 avril de la même année qui suit celle à laquelle ils se rapportent. Les mêmes documents sont transmis, accompagnés du rapport des Commissaires aux comptes, à l'Autorité de Tutelle et à la Présidence de la République, au plus tard le 30 avril de la même année.

L'Autorité de Tutelle donne ses appréciations sur le bilan et le tableau de formation du résultat et réglemente le prélèvement et le solde sur le bénéfice net de l'exercice.

3.2.4. Organisation des marchés de travaux et de fournitures30(*)

Sous réserve de la législation sur les marchés publics, les marchés de travaux et de fournitures sont passés soit sur l'appel d'offres, soit de gré à gré.

L'appel d'offres est général ou restreint, aux choix de l'Office comme suit :

L'appel d'offres général comporte la publication d'un appel à la concurrence dans un ou plusieurs journaux paraissant dans la république ;

L'appel d'offres restreint comporte un appel à la concurrence limitée aux seuls entrepreneurs ou fournisseurs que l'Office décide de consulter.

Dans les deux cas, l'Office choisit librement l'offre qu'il juge la plus intéressante, en tenant compte du prix des prestations, de leurs coûts d'utilisation, de leur valeur technique ; de la sécurité des approvisionnements, des garanties professionnelles et financières présentées par chacun des candidats, du délai d'exécution, de toutes autres considérations qui auraient été prévues dans le cahier des charges ou dans la demande d'offres, ainsi que de toutes suggestions faites dans l'Office.

L'Office peut traiter de gré à gré pour les travaux et les fournitures courantes et d'une manière générale, dans tous les cas où l'Etat est autorisé à traiter de gré à gré pour la conclusion de ses propres marchés. Le marché de gré à gré se constate soit par l'engagement souscrit sur base d'une demande de prix, éventuellement modifié après discussion entre les parties, soit par la correspondance suivant les usages du commerce, soit par simple facture acceptée.

CHAPITRE III : QUANTIFICATION DE L'APPORT DU SYSTEME
FERI DANS LES RECETTES DE L'OFFICE DE
GESTION DU FRET MARITIME (OGEFREM)

Dans ce chapitre qui traite de la quantification de l'apport du système FERI dans les recettes de l'OGEFREM, nous aborderons successivement la présentation du matériel d'analyse dans la première section sur le comportement des recettes d'exploitation avant l'instauration du système FERI de 2001 à 2005, de l'évaluation de l'apport dans la deuxième section sur le comportement des recettes d'exploitation après l'instauration du système FERI de 2005 à 2008 et enfin, les constats et critiques dans la troisième section.

SECTION 1 : COMPORTEMENT DES RECETTES (PRODUITS)
D'EXPLOITATION AVANT L'INSTAURATION DU
SYSTÈME FERI DE 2001 À 2005

1.1. Evolution des recettes

Tableau n°1 : Evolution des produits d'exploitation de l'OGEFREM de
2001 à 2005

Années

Produits en 103 $ US

Variation en %

Indice en %

2001

7.401

-

100

2002

4.453

- 39,8

60

2003

5.184

+ 16,4

70

2004

8.239

+ 37,1

111

2005

8.618

+ 4,6

116

TOTAL

33.895

+ 18,3

457

MOYENNE

6.779

+ 3,7

91

PLANCHER

4.453

- 39,8

60

PLAFOND

8.618

+ 37,1

116

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

En analysant le tableau ci - dessus, nous pouvons tirer des renseignements utiles qui suivent :

- Les produits d'exploitation de l'OGEFREM ont connu une croissance moyenne de l'ordre de 3,7 % d'une année à l'autre pour la période qui va de 2001 à 2005, avec un plancher de l'ordre de - 39,8 % observé en 2002 et un plafond de + 37,1 % enregistré en 2004 ;

- Par rapport à l'année de base, ces produits d'exploitation se sont décrus de 9 % durant toute la période examinée, avec un plafond de 16 % observé en 2005 ;

- Comme nous pouvons le constater, avant l'instauration de la FERI, les produits d'exploitation de cette entreprise publique ont dégagé une tendance à la baisse durant toute la période sous revue comme nous le montre le comportement des indices ci - avant.

Cette baisse des recettes peut s'expliquer par le dégradation de l'économie nationale ainsi que les retombées de certaines mesures autoritaires prises par le Gouvernement, notamment :

* La décision prise en 1985 de suspendre la perception de la commission 0,5 % sur les produits pétroliers ;

* Les mesures d'allègement fiscal et autres décrétées par le Gouvernement au profit de la Gécamines. Ces mesures ont amené l'OGEFREM à concéder à ces chargeurs le principe de l'abandon momentané de l'application de la commission 0,5 % au profit d'un tarif forfaitaire négocié ;

* La décision prise en mai 1991 d'exonérer les produits alimentaires et les produits pharmaceutiques de tout droit d'entrée, la commission 0,5 % ayant été abusivement assimilée à une taxe.

1.2. Structure des recettes (produits)

Tableau n° 2 : Structure des recettes de l'OGEFREM de 2001 à 2005 (en
103 $ et %)

Années

Rubriques

2001

2002

2003

2004

2005

Moyenne en %

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

 

Montant

%

 

Commissions

0,5 %

2.133

28,82

2.366

53,13

3.121

60,20

4.672

56,71

4.209

48,85

49,54

Commissions 0,5% Gécamines

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Abonnements chargeurs

30

0,41

36

0,81

80

1,54

70

0,85

127

1,47

1,02

Commissions d'intervention

1.540

20,81

1.540

34,59

1.757

33,90

3.118

37,84

3.806

44,16

34,26

Produits et Profits divers

3.698

49,96

510

11,45

209

4,03

378

4,59

475

5,51

15,11

Intérêts et dividendes

-

-

1

0,02

17

0,33

1

0,01

1

0,01

0,07

TOTAL

7.401

100

4.453

100

5.184

100

8.239

100

8.618

100

100

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

La structure des recettes d'exploitation ci - dessus est dominée par les commissions avec un coefficient structural de l'ordre de 49,54 % en moyenne pour la période qui va de 2001 à 2005, celle qui précède l'instauration de la FERI.

En deuxième position, on retrouve les commissions d'intervention avec un poids structural moyen de 34,26 %. La troisième place quant à elle est occupée par les produits et profits divers avec une part relative moyenne de 15,11 %.

La quatrième et la cinquième place reviennent aux abonnements chargeurs et intérêts et dividendes avec de parts relatives moyennes respectives de 1,02 % et 0,07 % durant toute la période examinée.

Cette structure des recettes de l'OGEFREM avant l'instauration de la FERI peut être illustrée à l'aide de la figure qui suit :

Figure n° 1 : Diagramme en cercle polaire de la structure des recettes de
l'OGEFREM de 2001 à 2005 (Moyenne en %)

Légende :

- 49,54 % : Commissions 0,5 %

- 34,26 % : Commissions d'intervention

- 15,11 % : Produits et profits divers

- 1,02 % : Abonnements chargeurs

- 0,07 % : Intérêts et dividendes

SECTION 2 : COMPORTEMENT DES RECETTES D'EXPLOITATION
APRÈS L'INSTAURATION DU SYSTÈME FERI DE
2005 À 2008.

2.1. Evolution des recettes

Tableau n° 3 : Evolution des produits d'exploitation de l'OGEFREM de
2005 à 2008

Années

Produits en 103 $ US

Variation en %

Indice en %

2005

8.618

-

100

2006

10.375

20,39

120

2007

12.457

20,07

144

2008

20.775

66,77

240

TOTAL

52.225

107,23

603

MOYENNE

13.056

26,81

151

PLANCHER

8.618

20,07

100

PLAFOND

20.775

66,77

240

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

En faisant une analyse des éléments fournis sur le tableau ci - haut, nous pouvons retenir les informations suivantes :

- Les recettes d'exploitation de l'Office présentent une variation moyenne de l'ordre de 26,81 % durant la période allant de 2005 à 2008, avec un plancher de l'ordre de 20,07 % enregistré en 2007 et un plafond de 66,77 % réalisé en 2008 ;

- Par rapport à l'année de référence, les recettes d'exploitation ont connu une croissance de l'ordre de 51 % durant la période sous étude, avec un plafond de 40 % enregistré en 2008 ;

- Après l'instauration du système FERI comme nous pouvons le remarquer, les recettes d'exploitation de l'OGEFREM ont dégagé une croissance durant toute la période examinée comme se comportent les indices ci - haut.

Cette hausse des recettes peut être attribuée à :

-

-

2.2. Structure des recettes (Produits)

Tableau n° 4 : Structures des recettes de l'OGEFREM de 2005 à 2007
(En 103 $ et %)

Années

Rubriques

2005

2006

2007

2008

Moyenne en %

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Commissions

0,5 %

4.209

48,85

5.530

53,30

6.939

57,70

10.842

52,19

52,51

Commissions 0,5% Gécamines

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Abonnements chargeurs

127

1,47

139

1,34

151

1,21

154

0,74

1,19

Commissions d'intervention

3.806

44,16

4.436

42,76

4.960

39,82

5.678

27,33

38,52

Produits et Profits divers

475

5,51

31

0,30

31

0,25

69

0,33

1,60

Intérêts et dividendes

1

0,01

-

-

-

-

-

-

-

FERI

-

-

239

2,30

376

3,02

4.032

19,41

6,18

TOTAL

8.618

100

10.375

100

12.457

100

20.775

100

100

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

Comme nous le montre le tableau ci - haut, durant l'instauration de la FERI, la structure des recettes d'exploitation de l'OGEFREM est dominée par les commissions de l'ordre de 52,51 % en moyenne pour la période allant de 2005 à 2008.

La seconde place est occupée par les commissions d'intervention avec un coefficient structural de l'ordre de 38,58 % en moyenne. La troisième place quant à elle se retrouvent les recettes de la FERI avec une part relative moyenne de 6,18 %.

Le quatrième et le cinquième rang sont enregistrés respectivement les produits et profits divers et les abonnements chargeurs avec des parts respectives de l'ordre de 1,60 % et 1,19 % en moyenne durant toute la période sous étude.

Après l'instauration du système FERI, la structure des recettes de l'OGEFREM peut être illustrée à l'aide de la figure suivante :

Figure n° 2 : Diagramme en cercle polaire de la structure des recettes de
l'OGEFREM de 2005 à 2008 (Moyenne en %).

Légende :

- 52,51 % : Commissions 0,5 %

- 38,52 % : Commissions d'intervention

- 6,18 % : FERI

- 1,60 % : Produits et profits divers

- 1,19 % : Abonnements chargeurs

2.3. Part de la FERI dans les produits d'exploitation

Tableau n° 5 : Evolution de la part de la FERI dans les produits
d'exploitation de l'OGEFREM de 2006 à 2008 (En 103 $)

Années

2006

2007

2008

A. Recettes FERI

239

376

4.032

B. Produits de
l'OGEFREM

10.136

12.081

16.743

Part = A x 100

B

2,36

3,11

24,10

Variation (%)

-

+ 31,78

+ 674,28

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

Le tableau ci - dessus nous indique que la part de la FERI dans les produits d'exploitation de l'OGEFREM varie entre 2,36 % et 24,10 % durant toute la période qui va de 2006 à 2008.

En outre, cette part s'est accrue d'une façon spectaculaire en 2008, soit un accroissement de l'ordre de 674,28 % par rapport à l'année précédente.

Dans l'ensemble, nous pouvons déduire que les recettes de la FERI ont contribué à l'accroissement des produits d'exploitation de l'OGEFREM.

Tableau n° 6 : Evolution des recettes de la FERI de l'OGEFREM de 2006
à 2008

Années

Recettes FERI 103 $ US

Variation en %

Indice en %

2006

239

-

100

2007

376

57,32

157

2008

4.032

972,34

1.684

TOTAL

4.647

1.029,66

1.941

MOYENNE

1.549

343,22

647

PLANCHER

239

57,32

100

PLAFOND

4.032

972,34

1.684

Source : Elaboré par nous sur base des données de la Direction financière de
l'OGEFREM

De l'analyse de notre tableau ci - avant, comme nous pouvons le constater, les renseignements tirés peuvent se présenter de la manière suivante :

- Les recettes de la FERI de l'OGEFREM ont connu une croissance moyenne de l'ordre de 343,22 % durant la période qui va de 2006 à 2008, avec un plancher de l'ordre de 57,32 % observé en 2007 et un plafond de 972,34 % enregistré en 2008 ;

- Par rapport à l'année de repère, les recettes de la FERI de l'Office ont dégagé une croissance significative en moyenne de l'ordre de 647 % durant toute la période allant de 2006 à 2008, avec un plafond de 1.684 % observé en 2008.

- Comme nous pouvons le remarquer, les recettes de la FERI de l'OGEFREM ont dégagé une croissance explosive durant toute la période sous étude comme se présentent les indices ci - haut surtout en 2008.

Cette hausse des recettes peut s'expliquer par :

-

-

SECTION 3 : CONSTATS ET CRITIQUES

3.1. Constats

Au regard des objectifs de la FERI évoqués ci - haut et résultats obtenus sur terrain, nous avons constaté ce qui suit :

- L'augmentation progressive des recettes de l'Office surtout après le lancement officiel de la FERI de régularisation ;

- L'intensification de la représentation de l'Office au niveau des grands ports internationaux pour l'émission de la FERI de départ ;

- L'utilisation de la FERI par les autres intervenants comme documents de référence pour la vérification des informations (O.C.C., OFIDA, ...) ;

- L'accroissement de la fréquence de consultation du système par les importateurs pour la couverture de la FERI suivi de l'impression du support (FERI).

3.2. Critiques

Au regard de tous ces constats, nos critiques se résument comme suit :

- Augmenter davantage le nombre de représentation de l'OGEFREM dans les ports internationaux les plus reculés pour l'émission de la FERI de départ en vue de couvrir en grande partie les principaux ports du monde ;

- L'Etat congolais devrait réglementer l'obtention de la FERI de départ en lui rendant obligatoire pour toute cargaison à destination de la RDC ;

- L'OGEFREM devrait accroître l'effectif du personnel au bureau technique vu la tendance à la hausse constatée pour la demande de la FERI de départ due à la hausse du trafic à l'importation.

CONCLUSION

Nous voici arrivé au terme de notre étude sur l'apport du système FERI dans les recettes de l'OGEFREM.

Notre conclusion est développée en six points qui se succèdent comme suit : synthèse de l'étude, principaux résultats, perspective d'avenir, suggestions, axes de recherche et épilogue.

1. Synthèse de l'étude

Dans ce travail comme l'indique son titre, il a été question d'évaluer l'apport du système FERI dans les recettes de l'OGEFREM.

Pour ce faire, nous avons commencé par les considérations générales qui font l'objet du premier chapitre centré sur les généralités, sur le système FERI, quelques notions sur les recettes dans une entreprise ainsi que les généralités de l'entreprise.

Dans le deuxième chapitre, nous avions présenté l'OGEFREM, en commençant par son aperçu historique, ensuite nous avons énuméré ces missions et présenté son assise financière avant de décrire ses structures, son organisation et son fonctionnement.

L'essentiel de notre travail est centré sur la quantification de l'apport du système FERI dans les recettes de l'OGEFREM. C'est l'objet du troisième chapitre qui examine le comportement des recettes d'exploitation avant l'instauration du système FERI et celui des recettes après l'instauration de ce système. Nous terminons ce chapitre par constats et critiques.

Tous ces trois chapitres sont encadrés en amont par une introduction et en aval par la présente conclusion.

2. Principaux résultats

Après analyse, les résultats ci - après méritent d'être épinglés :

- Les recettes d'exploitation de l'OGEFREM avant l'instauration du système FERI ont connu une croissance moyenne de 3,7 % d'une année à une autre, mais ont dégagé une baisse de 9 % en moyenne par rapport à l'année de base pour la période qui va de 2001 à 2005 (Cfr. Tableau n° 1) ;

- La structure de ces recettes est dominée par les commissions avec une proportion moyenne de l'ordre de 49,54 % (Cfr. Tableau n° 2) ;

- Les produits d'exploitation de l'OGEFREM ont connu une hausse moyenne de 26,81 % d'une année à l'autre et de 51 % en moyenne par rapport à l'année de base (2005) et cela grâce à l'instauration de la FERI (Cfr. Tableau n° 3) ;

- L'instauration de la FERI a permis à l'Office d'accroître le niveau des commissions dans la structure des recettes et ces commissions dégagent une proportion moyenne de l'ordre de 52,51 % (Cfr. Tableau n° 4) ;

- La part de la FERI dans les produits d'exploitation de l'OGEFREM a atteint 24,10 % en 2008 et s'est accrue de 674,28 % en 2008 par rapport à l'année 2007 (Cfr. Tableau n° 5).

Tous ces résultats confirment l'hypothèse de départ selon laquelle le système FERI a permis à l'OGEFREM d'accroître d'une manière significative ses recettes.

3. Perspective d'avenir

Le système FERI, l'oeuvre de l'Office, est intimement lié à la tendance de l'importation.

Ceci dit, il serait souhaitable d'approcher les chargeurs (importateurs et exportateurs) et les intervenants sur la chaîne de transport en vue de connaître les besoins et de mener davantage des actions de facilitation, de traçabilité des marchandises et simplification des procédures administratives et juridiques au profit des chargeurs de la RDC.

Enfin, envisager la mise en place d'un autre système quant pour l'exportation qui pourrait maximiser l'amélioration des recettes en RDC.

4. Suggestions

Eu égard aux résultats ci - haut, nous suggérons aux autorités de l'Office d'une part d'intensifier la représentation de l'OGEFREM dans les ports internationaux les plus reculés au monde pour l'émission de la FERI de départ tout en rendant plus efficace et dynamique le système et d'autre part, aux autorités étatiques de donner un caractère obligatoire l'obtention de la FERI de départ pour toute cargaison à l'importation.

5. Axes de recherche

Au stade où nous sommes arrêtés dans le cadre de notre étude, nous ne prétendons pas avoir abordé toutes les réalités relatives à ce sujet. A titre indicatif, l'étude de l'apport du système dans les recettes, l'émission de la FERI de départ, l'intensification de la représentation de l'Office qui n'ont pas été de manière large abordé, faute de temps nous imparti ainsi que des moyens mis à notre disposition, peuvent constituer une piste de recherche pour les futurs chercheurs qui pourront nous compléter pour le meilleur développement de la recherche scientifique.

6. Epilogue

Cette étude que nous avions bien menée, malgré nos efforts consentis pour que ce travail réalisé soit intelligible et contienne moins d'erreurs possibles est une oeuvre humaine sujette à l'imperfection. Cependant, cedit travail, étant une oeuvre humaine naturellement imperfectible, contiendrait certaines erreurs, insuffisances et omissions inhérentes à la nature humaine. Nous restons ouverts te réceptifs aux critiques, suggestions et remarques constructives que nous feraient nos lecteurs pour améliorer nos futurs travaux de recherche.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

01. Béatrice MEUNIER-ROCHER, Le diagnostic financier en 6 étapes et
applications corrigées, les éditions
d'organisation, Paris, 1995, p. 128.

02. Elie COHEN, Dictionnaire de gestion, Edition La découverte, Paris,
1994, p. 132 et 256.

03. Emile NGOY KASONGO, Défi Ogefrem, Ifasie Editions, kinshasa -
RDC, 2007, p. 43 -45, 47 - 49.

04. Entreprise en 20 leçons, ..............................................................

05. Georges DEPALLENS et Jean-Pierre JOBARD, Gestion financière de
l'entreprise, ed. Surey, Paris,
1986, p. 309.

06. Jean-Marc BELL-BELL, Christian RAULET, Comptabilité analytique et
contrôle de gestion, Tome 1, Edition
Dunod, Paris, 1988, p. 157.

07. Joël PROVOST, Les mots de l'économie, Edition Marketing, Paris,
1986, p. 86.

08. Marie-Noëlle AMALBERT, Jean BARREAU, Jacqueline DELAHAYE,
Economie d'entreprise, Edition Dalloz/Sirey, Paris, 1992, p. 3.

09. P. Alphonse VERHULST, Cours de l'économie de l'entreprise, Edition
C.R.P., B.P. 1800, Kinshasa I, 1984, p. 9
et 10.

II. MEMOIRES, RAPPORT et AUTRES DOCUMENTS

01. MUAKA BUNGA Justin, Le comportement du chiffe d'affaires dans
une textile en mutation cas d'UTEXAFRICA-CONGOTEX

de janvier 2003 à décembre 2005, Mémoire, Sciences

commerciales et financières, I.S.S./Kin, 2005-2006, p. 9.

02. OGEFREM, Texte et réglementation

03. OMOKOKO OKITUNDU, les obstacles liés à la mobilisation des
recettes fiscales et leur impact sur les
plans économique et social cas de la
DGI de 1999 à 2006, Mémoire, Faculté
des Sciences économiques et de
gestion, ULK, 2006-2007, p. 5.

04. Rapport d'exécution du contrat de mandat spécial OGEFREM-OCC sur
la FERI, mai 2008, p. 1 -

III. SITES INTERNET

01. http : //fr.wikipedia.org/wiki/seuil_ de_ rentabilité%C3%A9

* 1 Rapport d'exécution du contrat de mandat spécial OGEFREM - OCC sur la FERI, p. 2 - 5

* 2 Georges DEPALLENS et Jean - Pierre JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, Edition Sirey, Paris, 1986,
p. 309.

* 3 Béatrice MEUNIER-ROCHER, Le diagnostic financier en 6 étapes et application corrigées, les éditions
d'organisation, Paris, 1995, p.128.

* 4 Joël PROVOST, Les mots de l'économie, Edition Marketing, Paris, 1986, p. 86.

* 5 Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/seuil_de_rentabilité%C3%A9.

* 6 Elie COHEN, Dictionnaire de gestion, Edition La découverte, Paris, 1994, p. 256.

* 7 Jean-Marc BELL-BELL, Christian RAULET, Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Tome 1, Edition
Dunod, Paris, 1988, p. 157.

* 8 OMOKOKO OKITUNDU, Les obstacles liées à la mobilisation des recettes fiscales et leur impact sur les plans
économique et social cas de la DGI de 1999 à 2006, Mémoire, Faculté des sciences
économiques et de gestion, ULK, 2006 - 2007, p. 5.

* 9 Marie-Noëlle AMALBERT, Jean BARREAU, Jacqueline DELAHAYE, Economie d'entreprise, Edition
Dalloz/Sirey, Paris, 1992, p.3.

* 10 Référence : ................. Entreprise en 20 leçons, p. 21 et 22

* 11 Référence : ............... Entreprise en 20 leçons, op.cit., p.23 et 24.

* 12 Elie COHEN, Op.cit., p. 132.

* 13 MUAKA BUNGA Justin, Le comportement du chiffre d'affaires dans une textile en mutation, cas
d'UTEXAFRICA-CONGOTEX de janvier 2003 à décembre 2005, Mémoire,
Sciences commerciales et financières, I.S.S./KIN ; 2005 - 2006, p. 9.

* 14 P. ALPHONSE VERHULST, Cours de l'économie de l'entreprise, Edition C.R.P., B.P. 1800, KIN I, 1984, p.
9 et 10

* 15 OGEFREM, Textes et réglementation, p.1

* 16 OGEFREM, Op. cit., p.4

* 17 OGEFREM, Op. cit., p. 4

* 18 OGEFREM, Op. cit., p. 5

* 19 Emile NGOY KASONGO, Le défi Ogefrem, Ifasie Editions, Kinshasa RDC, 2007, p. 43 - 45.

* 20 Emile NGOYKASONGO, Op. cit., p. 47 - 49.

* 21 OGEFREM, Op. cit., p. 9

* 22 OGEFREM, Op. cit., p.10

* 23 Emile NGOY KASONGO, Op. cit., p. 41 - 42

* 24 Emile NGOY KASONGO, Op. cit., p. 42 - 43

* 25 OGEFREM, Op. cit., p.11

* 26 Emile NGOYKASONGO, Op. cit., p. 37 - 38

* 27 Emile NGOY KASONGO, Op. cit., p. 38 - 39

* 28 OGEFREM, Op. cit., p. 18

* 29 OGEFREM, Op. cit., p. 13- 16

* 30 OGEFREM, Op. cit., p. 17






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci