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La coopération sino-africaine et le processus d'intégration en en Afrique subsaharienne cas cas de la RDC, du Nigeria et du Congo Brazzavillee

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par Willy MUKADI SALUE
Université Officielle de Mbujimayi  - Graduat  2013
  

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III.2.3. Sur le plan diplomatique

L'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 196 a permis à ces deux parties de signer les accords bilatéraux et multilatéraux visant l'amélioration de leurs relations et leur coopération. La teneur des réalisations que les deux pays sous étude ont tirées dans leur coopération sur tous les plans taille en pièce le degré de leurs rapports sur le plan diplomatique.

En effet, le soutien de Brazzaville à la politique étrangère chinoise d'une seule Chine au concert des nations et sur toute l'arène internationale a poussé cette dernière d'appuyer ce pays africain dans ses efforts de développement visant l'émergence du Congo comme une puissance de la région d'Afrique centrale.94(*)Suite aux bonnes relations diplomatiques que ces deux partenaires entretiennent, le Congo apparait comme l'unique pays du continent noir à intervenir en Chine et compatir avec elle dans les malheurs qui la frappent. Pour témoigner la diversification de ces relations, l'on a assisté à l'étape de visites d'Etat entre les deux pays depuis plusieurs décennies.

En définitive, la coopération sino-brazzavilloise s'est intensifiée dans plusieurs domaines en partant du domaine politique au domaine diplomatique en passant par le domaine économique qui a généré plusieurs avantages réciproques entre les coopérants et le domaine socioculturel.

III.3. LA COOPERATION SINO-CONGOLAISE

Les origines de la coopération sino-congolaise sont conceptualisées dans le cadre de l'amitié sino-africaine qui plonge ses racines dans la profondeur des âges et ne cesse de s'approfondir au fil des ans. En effet, c'est au lendemain de son accession à sa souveraineté internationale que le Congo Indépendant reconnait la République de Chine ou le Taïwan avant de reconnaitre la République Populaire de Chine en 1961.

Ayant encore reconnu de nouveau le Taïwan en septembre de la même année, le Congo, alors Zaïre établit officiellement les relations diplomatiques avec la RPC en novembre 1972.95(*) C'est de ces relations que le Zaïre bénéficia de plusieurs investissements du gouvernement chinois dont nous citons entre autres, le Palais du Peuple actuel (1975-1979), les travaux ayant coûté environ 42 millions de dollars et le Stade des Martyrs de Kinshasa achevé en 1994.96(*) Après le renversement du régime Mobutu, le Président Laurent Désiré KABILA s'engage avec la Chine sur la coopération en matière de télécommunication, ce qui mit en place en 2000 le réseau de communication `'CCT'', Chine-Congo Télécom avec 51% de fonds de ZTE et 49% de la RDC.

Les relations sino-congolaises ont pris un tournant important en 2007, après les élections présidentielles de 2006 en RDC. En effet, après sa victoire à ces échéances électorales, le Président Joseph KABILA issu de ces élections s'attèle à la réalisation de sa promesse électorale, formulé en « Cinq Chantiers de la République » qui sont l'eau et l'électricité, le logement, la santé, l'éducation et les infrastructures.97(*) Pour cela, il avait besoin des moyens conséquents pour y faire face. Evitant le blocage et la lenteur de ses partenaires traditionnels qui avaient financés même lesdites élections, le Président de la République qui était pris en étau entre ces derniers et les appels pressants des congolais de voir leurs problèmes quotidiens résolus porta le choix sur la Chine à cause de la disponibilité de ses réserves financières et sa monté économique très poussée et celle-ci lui répondit promptement, de manière qui lui donnait totale satisfaction.

Ce qui déboucha à la signature le 17 septembre 2007, des accords de coopération sino-congolaise entre le gouvernement congolais et un groupement d'entreprises chinoises.

Dit « contrat de siècle » ce contrat dont le montant était évalué à 9 milliards de dollars américains dont 6 milliards destinés à la réalisation de la promesse politique des cinq chantiers et 3 milliards pour le renforcement du secteur minier était le premier du genre sur le continent africain et venait de jeter les bases d'une coopération saluée par les uns, mais décriée par les autres et provoquant par là un sentiment mitigé. Le protocole d'accord de ce contrat stipule que les entreprises chinoises financent et construisent les infrastructures et en contrepartie, le gouvernement congolais leur accorde les droits d'exploiter les ressources naturelles du sous-sol congolais.

Applaudi de deux mains par la majorité de congolais, le marché passé avec la Chine s'est heurté aux remous et mécontentements des supporteurs étrangers du président nouvellement élu, notamment la Belgique et le FMI. En effet, le FMI manifeste sa peur de voir le Congo, qui organise pour la première fois les élections démocratiques, se ré-endetter en raison du contrat chinois, à la hauteur de 80% de la dette extérieure de la RDC.98(*) Ce qui avait revu en baisse les termes de ce contrat jusqu'à 6 milliards de dollars américains en 2009. Donc, l'on constatera que les bailleurs traditionnels de l'Afrique en général, et ceux de la RDC en particulier ont toujours eu la mainmise sur la prise des décisions de ce pays et ainsi, bloquer les efforts de développement e la RDC et la percée diplomatique de la Chine et la montée en puissance de la coopération Sud-Sud.

* 94 Congo site, Op.cit

* 95 Centre d'études chinois, Rapport sur l'évaluation des engagements de la Chine en Afrique dans le cadre du FOCAC et cartographie des perspectives d'avenir, Pretoria, Décembre 2010, p. 74

* 96 Idem

* 97 KIRONGOZI S., Les malentendus de la démocratisation en Afrique Subsaharienne, le paradoxe congolais, Sirius, Kinshasa, 2010, p. 88

* 98 MASANGU M., Pourquoi je crois au progrès de l'Afrique, Hachette, Paris, 2009, p. 147

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld